En fait le moteur des règles THW n'est pas
spécialement prévu au départ pour être joué en solitaire, comme l'est par exemple la règle de Stéphane au nom raté (

)
Mais le principe retenu au départ est qu'il y a une figurine que tu contrôles (la "star", ton incarnation sur la table de jeu) et que les autres (tes hommes) ne font pas toujours ce que tu attends d'elles. Du coup ça s'applique aussi à un ennemi joué "automatiquement" et c'est ce qui rend le jeu particulièrement adapté au solitaire.
Quand tu joues tout seul, ou bien en collaboration, tu n'as en effet qu'à prendre de grandes décisions pour l'ennemi. Les règles de réaction vont déterminer son comportement tour par tour.
Le truc le plus facile, c'est de mettre une force bien retranchée en défense d'un périmètre et de l'attaquer avec de plus petits effectifs. C'est un exercice de réflexion que de trouver le meilleur angle d'attaque et le meilleur enchainement pour en venir à bout. Mais on peut imaginer le contraire. Des vagues d'assaut suivant un plan préétabli qui attaquent le village où on est retranché. Une bonne rafale de FM d'un côté et ils plongent à terre, mais de l'autre ils se relèvent !
Certaines règles, comme FNG (leur système Vietnam) proposent des campagnes très abouties avec des générateurs de scénarios aléatoires qui gèrent les forces de l'ennemi, son niveau d'alerte, son déploiement et son comportement général, ses renforts et ses propres renforts (aléatoires et non connus à l'avance of course). Du coup on peut se retrouver à trois contre un, ou bien à poil contre un blindé, en sachant que dans les règles THW il faut
évacuer ses blessés !
L'exemple des zombies, joué avec All Things Zombies, est un peu spécial. Les zombies sont un peu comme un joueur dont les figs seraient gérées de manière parfaitement automatique. Du coup dans l'exemple suscité on a joué à trois, PKP, les zombies et moi.
C'est juste que je trouve plus de profondeur thématique dans un univers que dans l'autre. Rien que de très personnel et subjectif.
C'est marrant, j'ai le sentiment exactement contraire. Là aussi, rien que de très personnel et subjectif.
