Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 février
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- Thierry Melchior
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Nous partîmes dix, mais seuls cinq arrivèrent !
Eh oui, la grippe et les études ont frappé, merci aux courageux et notamment à Christophe qui a remué seul les 600 figurines russes le samedi avant de tomber à terre (sur une chaise) le dimanche, terrassé à son tour par la grippe !
En attendant les photos vous trouverez un article de presse sur le site.
Eh oui, la grippe et les études ont frappé, merci aux courageux et notamment à Christophe qui a remué seul les 600 figurines russes le samedi avant de tomber à terre (sur une chaise) le dimanche, terrassé à son tour par la grippe !
En attendant les photos vous trouverez un article de presse sur le site.
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
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- Thierry Melchior
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Voilà un petit diaporama sur Flickr.
Merci de me prévenir s'il y a un souci car c'est la première fois que je fais ça.
Vous verrez que je n'ai pas la verve d'un Custodes ou autre mais j'espère que mon récit vous plaira tout de même.
Édition :
Alors, c'est un diaporama manuel, c'est-à-dire que vous devez cliquer sur la première photo (en haut à gauche) et ensuite cliquer sur la flèche à droite de la photo.
Ainsi vous pourrez lire les commentaires des photos.
Mes photos sont prises d'assez loin, je n'ai pas cherché à photographier les figurines mais les tables et les situations.
Merci de me prévenir s'il y a un souci car c'est la première fois que je fais ça.
Vous verrez que je n'ai pas la verve d'un Custodes ou autre mais j'espère que mon récit vous plaira tout de même.

Édition :
Alors, c'est un diaporama manuel, c'est-à-dire que vous devez cliquer sur la première photo (en haut à gauche) et ensuite cliquer sur la flèche à droite de la photo.
Ainsi vous pourrez lire les commentaires des photos.
Mes photos sont prises d'assez loin, je n'ai pas cherché à photographier les figurines mais les tables et les situations.
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Très sympa à voir..
Juste une remarque, un plan d'ensemble des tables aiderait à mieux saisir el déroulement de la bataille sur les images


Juste une remarque, un plan d'ensemble des tables aiderait à mieux saisir el déroulement de la bataille sur les images
- jacknap1948
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Salut Fantassin.fantassin a écrit :Très sympa à voir.. Juste une remarque, un plan d'ensemble des tables aiderait à mieux saisir el déroulement de la bataille sur les images
Je marche



À toi Thierry, je pense que tu dois avoir cela sous la main.
À plus tard.
Jacques.
À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).

Décor "simpliste" sur lequel nous avions rejoué, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.
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- Thierry Melchior
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Bonjour Jacques,
J'écrivais ma réponse à Fantassin mais j'ai été interrompu par la vie réelle et des demandes de renseignements, des courriels (encore 3 réponses à faire) voire des appels téléphoniques, et je jongle entre tout ça !
--------------------------
Bonjour Fantassin,
Merci de ton compliment.
Vendredi soir, nous avions terminé la mise en place des nappes et j'avais tracé les ravines (qui finissent en ravins) et les reliefs à la craie, malheureusement je n'ai pas su profiter de ce moment. pour prendre quelques photos de l'ensemble.
Samedi et dimanche, c'était compliqué car il y avait des visiteurs à renseigner qui circulaient entre les tables et je n'avais plus assez de recul pour photographier les quatre tables tout en ayant assez de profondeur de champ (sans parler de la nécessité d'amener une table vide pour monter dessus avec le pied photo).
Les Français devaient entrer par la route ferrée Montmirail-Paris et un chemin débouchant au-dessus et venant de la route Montmirail-Chateau-Thierry.
Les Russes entraient par la route ferrée à la Haute-Épine.
Rien n'était imposé, en effet, refaire une bataille à l'identique ne m'intéresse pas d'un point de vue ludique, cela aurait imposé aux Russes d'envoyer le VIe corps dans les marécages pour attaquer Marchais sans artillerie et sans cavalerie, en suivant un chemin bourbeux.
Le joueur russe a donc envoyé le VIe corps sur sa droite derrière sa cavalerie, une division du XIe corps vers Marchais et le reste sur la route ferrée.
Les joueurs français ont joué historiquement : Ricard à Marchais, la cavalerie (une partie seulement) entre Coulais et Plénoy et le reste au centre afin de prendre position dans les villages et les fermes en attendant leurs renforts.
Bon, ils se sont juste plantés en faisant entre les Gardes d'Honneur avant la 2e division de la Garde.
J'ai pris le récit de Colin comme base horaire (voir ICI).
Le joueur russe a d'abord avancé ses troupes d'une heure soit 60 périodes de Silex & Baïonnette.
Ensuite, tout le monde a avancé de 30 périodes, puis les avances se faisaient en fonction des rencontres par bond d'une, cinq ou dix périodes.
Les tirs d'artillerie éventuels étaient multipliés de même.
Conclusion :
Une règle tactique peut être employée pour une reconstitution mais il faut suffisamment de joueurs pour déplacer les unités simultanément et ce n'était pas le cas ici.
S'il y a assez de joueurs, l'arbitre doit se munir d'un sifflet ou tout autre instrument sonore et annoncer le nombre de période avant de déclencher les mouvements.
Désirez-vous d'autres renseignements ?
J'écrivais ma réponse à Fantassin mais j'ai été interrompu par la vie réelle et des demandes de renseignements, des courriels (encore 3 réponses à faire) voire des appels téléphoniques, et je jongle entre tout ça !
--------------------------
Bonjour Fantassin,
Merci de ton compliment.

Veux-tu dire une photo de l'ensemble des tables ? Si oui, tu as raison.fantassin a écrit :Juste une remarque, un plan d'ensemble des tables aiderait à mieux saisir le déroulement de la bataille sur les images.
Vendredi soir, nous avions terminé la mise en place des nappes et j'avais tracé les ravines (qui finissent en ravins) et les reliefs à la craie, malheureusement je n'ai pas su profiter de ce moment. pour prendre quelques photos de l'ensemble.

Samedi et dimanche, c'était compliqué car il y avait des visiteurs à renseigner qui circulaient entre les tables et je n'avais plus assez de recul pour photographier les quatre tables tout en ayant assez de profondeur de champ (sans parler de la nécessité d'amener une table vide pour monter dessus avec le pied photo).

Les Français devaient entrer par la route ferrée Montmirail-Paris et un chemin débouchant au-dessus et venant de la route Montmirail-Chateau-Thierry.
Les Russes entraient par la route ferrée à la Haute-Épine.
Rien n'était imposé, en effet, refaire une bataille à l'identique ne m'intéresse pas d'un point de vue ludique, cela aurait imposé aux Russes d'envoyer le VIe corps dans les marécages pour attaquer Marchais sans artillerie et sans cavalerie, en suivant un chemin bourbeux.
Le joueur russe a donc envoyé le VIe corps sur sa droite derrière sa cavalerie, une division du XIe corps vers Marchais et le reste sur la route ferrée.
Les joueurs français ont joué historiquement : Ricard à Marchais, la cavalerie (une partie seulement) entre Coulais et Plénoy et le reste au centre afin de prendre position dans les villages et les fermes en attendant leurs renforts.
Bon, ils se sont juste plantés en faisant entre les Gardes d'Honneur avant la 2e division de la Garde.
J'ai pris le récit de Colin comme base horaire (voir ICI).
Le joueur russe a d'abord avancé ses troupes d'une heure soit 60 périodes de Silex & Baïonnette.
Ensuite, tout le monde a avancé de 30 périodes, puis les avances se faisaient en fonction des rencontres par bond d'une, cinq ou dix périodes.
Les tirs d'artillerie éventuels étaient multipliés de même.
Conclusion :
Une règle tactique peut être employée pour une reconstitution mais il faut suffisamment de joueurs pour déplacer les unités simultanément et ce n'était pas le cas ici.

S'il y a assez de joueurs, l'arbitre doit se munir d'un sifflet ou tout autre instrument sonore et annoncer le nombre de période avant de déclencher les mouvements.
Désirez-vous d'autres renseignements ?
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- jacknap1948
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Re-Salut Thierry.Thierry Melchior a écrit :Bonjour Jacques, J'écrivais ma réponse à Fantassin mais j'ai été interrompu par la vie réelle et des demandes de renseignements, des courriels (encore 3 réponses à faire) voire des appels téléphoniques, et je jongle entre tout ça !
--------------------------
Bonjour Fantassin, Veux-tu dire une photo de l'ensemble des tables ? Si oui, tu as raison. Vendredi soir, nous avions terminé la mise en place des nappes et j'avais tracé les ravines (qui finissent en ravins) et les reliefs à la craie, malheureusement je n'ai pas su profiter de ce moment. pour prendre quelques photos de l'ensemble. ? Samedi et dimanche, c'était compliqué car il y avait des visiteurs à renseigner qui circulaient entre les tables et je n'avais plus assez de recul pour photographier les quatre tables tout en ayant assez de profondeur de champ (sans parler de la nécessité d'amener une table vide pour monter dessus avec le pied photo). Conclusion : Une règle tactique peut être employée pour une reconstitution mais il faut suffisamment de joueurs pour déplacer les unités simultanément. S'il y a assez de joueurs, l'arbitre doit se munir d'un sifflet ou tout autre instrument sonore et annoncer le nombre de période avant de déclencher les mouvements. Désirez-vous d'autres renseignements ?
Peut-être aurais-tu une photographie ou une photocopie du plan ou de la carte qui t'a servi à disposer les décors, village, routes, etc... sur les tables, avec bien entendu le marquage des contours des 4 tables.
À plus tard.
Jacques.
À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).

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- Thierry Melchior
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Ci-avant j'ai écrit : « voir ICI) ».
La vraie vie me rattrape, alors je vous laisse.
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
ben y a pas de carte làThierry Melchior a écrit :Ci-avant j'ai écrit : « voir ICI) ».
La vraie vie me rattrape, alors je vous laisse.

- Thierry Melchior
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Ah ? Bizarre ?fantassin a écrit :ben y a pas de carte là

Dans le texte il y a plusieurs mots de couleurs différentes et soulignés, ne les vois-tu pas ?
Si tu les vois il faut cliquer dessus.
Si tu ne les vois pas voici le lien vers la page où j'ai mis plusieurs documents.
Est-ce que d'autres personnes ont été sur mon forum et, si oui, ont-elles vu les liens ? Merci.

Parce que si personne ne voit les liens c'est qu'il y a un problème au niveau du serveur du forum…
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Non, je n'ai pas les liens non plus. Je me suis dit que c'était peut-être parce que je ne suis pas inscrit sur le forum ?
- Thierry Melchior
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Merci du retour Franck, je vais demander aux inscrits.
C'est bizarre parce que cette partie n'est pas réservée…
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Je me suis déconnecté et, effectivement, je n'ai pas vu les liens !
Merci à Fantassin et Franck.
Bon, en attendant de trouver ce qui cloche je mets le sujet directement ici.
----------------------------------------------------------------------------------------------------
Attention aux sources, il y a deux grandes erreurs :
– la Jeune Garde n'a pas combattu à Montmirail ;
– les Prussiens sont descendus sur les Grénaux tout droit en passant par Presle, il n'y a pas eu de combat à droite de la route Montmirail-Château-Thierry (par rapport aux Français).
Il y a aussi une ignorance de la réalité du terrain :
– au nord de la route ferrée Montmirail-Paris, le terrain est humide et ralenti les mouvements (vitesse réduite maximum pour toutes les unités, donc on n'ajoute pas la distance de confrontation car il n'y a pas de vitesse de charge) ;
– au sud de la route ferrée, la pente s'accentue et le terrain se gorge d'eau en hiver encore de nos jours (demi-vitesse pour l'infanterie, interdit à l'artillerie et à la cavalerie).
On comprend mieux l'« exploit » de la division Ricard : les bataillons russes sont arrivés à la queue leu leu en suivant le chemin et ils n'avaient pas d'artillerie.
Dans un premier temps je vous conseille de lire l'article de Colin, il est très détaillé et explicite :
« La bataille de Montmirail » par Colin, Jean-Alphonse et Jean-Lambert-Alphonse (27 décembre 1864 - 30 décembre 1917).
Revue des Études napoléoniennes, N° 5 (janvier-juin 1914 - 1914/2), pages : 326 à 358.
J'ai créé un pdf disponible sur cette page du site. Sur cette page vous trouverez également les horaires du début de la bataille, la carte extraite du récit de Colin ainsi que la carte avec les reliefs en deux parties.
Attention :
– pour faire le terrain sur la table, dessinez la route ferrée, les chemins, les bois et les fermes et villages en vous servant de la carte de Colin, c'est la plus précise car elle a été levée par les Prussiens en 1815 ;
– pour les reliefs servez-vous de la carte en deux parties.
Le terrain est très vallonné, petit rappel il suffit d'une bosse ou d'une déclivité de deux mètres pour masquer l'infanterie.
Exemple : lors de la reconstitution à Montmirail, les joueurs de Rouen sont passés sur la route Paris-Montmirail le dimanche matin, ils ont ainsi découvert que les canons russes placés devant Launois-Milot sur la table ne pouvaient pas tirer sur les Français des Chouteaux (voir photo de la table sur la même page du site) car il y a une légère bosse entre les deux localités.
Pour l'ordre de bataille je vous conseille d'acheter celui mis au point par Diégo Mané, vous ne trouverez pas plus historique et précis.
Ce site est intéressant : http://www.lesbatailles.com/index.html
L'ordre de bataille de Nafziger. Rappel : la Jeune Garde n'était pas présente à Montmirail.
Dans l'« Histoire de Montmirail en Brie » par l'abbé Boitel.
Il y a un chapitre sur les batailles de Champaubert et de Montmirail.
Il ne faut pas le prendre comme base mais on y trouve quelques détails intéressants.
Dans la page du Wikipédia allemand, les sources insistent bien sur le terrain imbibé d'eau notamment au sud de la route ferrée.
Si j'ai bien compris la traduction de Google, les Russes du VIe corps quittent la seule route empierrée et ferrée (des barres de fer renforcent l'assemblage de pierres) et se retrouvent dans des terrains marécageux (zones difficiles dans S&B) entre le village de L'Épine-aux-Bois et le village de Marchais.
Les visiteurs de notre reconstitution ont confirmé que le terrain était toujours marécageux en hiver.
Dans un livre français-allemand : « Atlas Des Plus Mémorables Batailles, Combats et Sièges des Temps Anciens… », vous trouverez la bataille de Montmirail.
Vous lirez aussi avec profit la discussion suivante La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai « panier de sabres », où vous trouverez un fichier pdf à télécharger.

Merci à Fantassin et Franck.

Bon, en attendant de trouver ce qui cloche je mets le sujet directement ici.
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Attention aux sources, il y a deux grandes erreurs :
– la Jeune Garde n'a pas combattu à Montmirail ;
– les Prussiens sont descendus sur les Grénaux tout droit en passant par Presle, il n'y a pas eu de combat à droite de la route Montmirail-Château-Thierry (par rapport aux Français).
Il y a aussi une ignorance de la réalité du terrain :
– au nord de la route ferrée Montmirail-Paris, le terrain est humide et ralenti les mouvements (vitesse réduite maximum pour toutes les unités, donc on n'ajoute pas la distance de confrontation car il n'y a pas de vitesse de charge) ;
– au sud de la route ferrée, la pente s'accentue et le terrain se gorge d'eau en hiver encore de nos jours (demi-vitesse pour l'infanterie, interdit à l'artillerie et à la cavalerie).
On comprend mieux l'« exploit » de la division Ricard : les bataillons russes sont arrivés à la queue leu leu en suivant le chemin et ils n'avaient pas d'artillerie.
Dans un premier temps je vous conseille de lire l'article de Colin, il est très détaillé et explicite :
« La bataille de Montmirail » par Colin, Jean-Alphonse et Jean-Lambert-Alphonse (27 décembre 1864 - 30 décembre 1917).
Revue des Études napoléoniennes, N° 5 (janvier-juin 1914 - 1914/2), pages : 326 à 358.
J'ai créé un pdf disponible sur cette page du site. Sur cette page vous trouverez également les horaires du début de la bataille, la carte extraite du récit de Colin ainsi que la carte avec les reliefs en deux parties.
Attention :
– pour faire le terrain sur la table, dessinez la route ferrée, les chemins, les bois et les fermes et villages en vous servant de la carte de Colin, c'est la plus précise car elle a été levée par les Prussiens en 1815 ;
– pour les reliefs servez-vous de la carte en deux parties.
Le terrain est très vallonné, petit rappel il suffit d'une bosse ou d'une déclivité de deux mètres pour masquer l'infanterie.
Exemple : lors de la reconstitution à Montmirail, les joueurs de Rouen sont passés sur la route Paris-Montmirail le dimanche matin, ils ont ainsi découvert que les canons russes placés devant Launois-Milot sur la table ne pouvaient pas tirer sur les Français des Chouteaux (voir photo de la table sur la même page du site) car il y a une légère bosse entre les deux localités.
Pour l'ordre de bataille je vous conseille d'acheter celui mis au point par Diégo Mané, vous ne trouverez pas plus historique et précis.
Ce site est intéressant : http://www.lesbatailles.com/index.html
L'ordre de bataille de Nafziger. Rappel : la Jeune Garde n'était pas présente à Montmirail.
Dans l'« Histoire de Montmirail en Brie » par l'abbé Boitel.
Il y a un chapitre sur les batailles de Champaubert et de Montmirail.
Il ne faut pas le prendre comme base mais on y trouve quelques détails intéressants.
Dans la page du Wikipédia allemand, les sources insistent bien sur le terrain imbibé d'eau notamment au sud de la route ferrée.
Si j'ai bien compris la traduction de Google, les Russes du VIe corps quittent la seule route empierrée et ferrée (des barres de fer renforcent l'assemblage de pierres) et se retrouvent dans des terrains marécageux (zones difficiles dans S&B) entre le village de L'Épine-aux-Bois et le village de Marchais.
Les visiteurs de notre reconstitution ont confirmé que le terrain était toujours marécageux en hiver.
Dans un livre français-allemand : « Atlas Des Plus Mémorables Batailles, Combats et Sièges des Temps Anciens… », vous trouverez la bataille de Montmirail.
Vous lirez aussi avec profit la discussion suivante La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai « panier de sabres », où vous trouverez un fichier pdf à télécharger.
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Difficile d'être plus complet, Thierry !
Rien ne sert de courir... Eh bien non, ça ne sert à rien!!
http://peindreavecunehallebarde.eklablog.com/
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Merci Claude. 
Pourtant je peux encore en ajouter, par exemple à propos de la tactique.
Dans une discussion privée avec Apa j'ai évoqué la défense d'un village.
Ce point a été abordé il y a longtemps sur Napofig, la liste de discussion sur Yahoo! initiée par notre cher Nicofig.
Plutôt qu'un long discours je vous copie ci-dessous une partie de mon message à Apa.
Un peu de pub (ça fait du bien à mon ego et ce n'est pas de la désinformation).
« Silex & Baïonnette » permet de reproduire les combats tactiques, voire mieux d'après ce que m'a dit à Montmirail, un officier enseignant à l'École de Guerre, je cite de mémoire : « C'est époustouflant (il l'a dit à plusieurs reprises au cours de la journée), j'étais venu avec un a priori, mais cette règle simule tous les aspects du combat notamment le commandement et le moral de façon simple mais réaliste. L'élève (de l'École de guerre) verra beaucoup mieux sur la table le résultat de ses décisions que sur nos écrans informatiques ! »
Un autre officier supérieur : « Joueur de DBA, DBM, DBN, HFG, Lassalle, de wargame multiples… je suis habitué à faire avec les points forts et les points faibles des jeux d'histoire au gré des « modes » du moment.
Mais selon moi, S & B n'est pas une règle ordinaire, ce n'est pas un jeu d'histoire mais une simulation historique ludique.
C'est bluffant de réalisme et de résultat sur le terrain de jeu. Tout s'explique par l’histoire, le bon sens et les règlements d'emploi d'époque. Je ne connais pas d’équivalent. La grande culture tactique napoléonienne de Thierry y est pour qq chose !!! Portée des armes, vitesse, changement de formation, moral… tout y est calculé selon les règlements et les pratiques de l'époque. Et des légendes tactiques disparaissent face à l’évidence de la manœuvre de bataillon ou de l'escadron.
Il reste à convaincre ceux qui croient jouer napoléonien de se pencher sur le monument de Thierry : « À la guerre tout est moral » disait l'Empereur, il aurait pu rajouter que la connaissance des changements de formation permet d'être là où il faut quand il faut. S & B le permet simplement. »

Pourtant je peux encore en ajouter, par exemple à propos de la tactique.
Dans une discussion privée avec Apa j'ai évoqué la défense d'un village.
Ce point a été abordé il y a longtemps sur Napofig, la liste de discussion sur Yahoo! initiée par notre cher Nicofig.
Plutôt qu'un long discours je vous copie ci-dessous une partie de mon message à Apa.
--------------------Pour la défense de Marchais, les uns comme les autres connaissaient la tactique inventée par les Français (voir le lien ci-dessous).
L'église de Marchais était criblée d'impacts !
Et la ferme d'Airain a résisté longtemps car invulnérable à l'artillerie.
Voir ici : http://www.histwar.fr/autour/recits-his ... highlight1
À lire également « Récits historiques » : http://www.histwar.fr/autour/recits-historiques.html
Un peu de pub (ça fait du bien à mon ego et ce n'est pas de la désinformation).

« Silex & Baïonnette » permet de reproduire les combats tactiques, voire mieux d'après ce que m'a dit à Montmirail, un officier enseignant à l'École de Guerre, je cite de mémoire : « C'est époustouflant (il l'a dit à plusieurs reprises au cours de la journée), j'étais venu avec un a priori, mais cette règle simule tous les aspects du combat notamment le commandement et le moral de façon simple mais réaliste. L'élève (de l'École de guerre) verra beaucoup mieux sur la table le résultat de ses décisions que sur nos écrans informatiques ! »
Un autre officier supérieur : « Joueur de DBA, DBM, DBN, HFG, Lassalle, de wargame multiples… je suis habitué à faire avec les points forts et les points faibles des jeux d'histoire au gré des « modes » du moment.
Mais selon moi, S & B n'est pas une règle ordinaire, ce n'est pas un jeu d'histoire mais une simulation historique ludique.
C'est bluffant de réalisme et de résultat sur le terrain de jeu. Tout s'explique par l’histoire, le bon sens et les règlements d'emploi d'époque. Je ne connais pas d’équivalent. La grande culture tactique napoléonienne de Thierry y est pour qq chose !!! Portée des armes, vitesse, changement de formation, moral… tout y est calculé selon les règlements et les pratiques de l'époque. Et des légendes tactiques disparaissent face à l’évidence de la manœuvre de bataillon ou de l'escadron.
Il reste à convaincre ceux qui croient jouer napoléonien de se pencher sur le monument de Thierry : « À la guerre tout est moral » disait l'Empereur, il aurait pu rajouter que la connaissance des changements de formation permet d'être là où il faut quand il faut. S & B le permet simplement. »
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès, Ve Congrès socialiste international, Paris, 1900
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- Thierry Melchior
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Re: Convention wargame napoléonien, Montmirail, 15 et 16 fév
Ça y est, j'ai trouvé pourquoi les invités ne voyaient pas les liens !
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