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par Jean-Pierre » Sam Nov 19, 2011 7:08 pm
"Petit" compte rendu :
Une armée impériale imprégnée des sentiments d'amour de partage et d'accueil inspirés par le nouveau testament et la catholicité, s'était alignée, dans une vaste plaine par l'histoire oubliée d'une contrée perdue de Germanie. Lorsque surgit hors du brouillard une horde de parpaillots Suédois imbibés de textes bibliques et ne faisant pas trop la différence entre yahvé et Odin.
Les Impériaux avaient leur flanc droit appuyé sur une rivière, le centre coupé par un bois et l'aile gauche (Julien) un peu en l'air dans une plaine face à des collines.
En face les Suédois avaient aligné leur infanterie sur un seul rang, totalement déployée, et leur cavalerie sur les ailes. Leurs troupes ont avancé régulièrement à travers la plaine pendant que leur cavalerie enveloppait les troupes montées de Julien, qui avait d'abord rencontré quelque succès, avant de commencer à tourner sa ligne d'infanterie.
Sur le flanc droit des impériaux la cavalerie Suédoise avait franchi la rivière et menaçait de tourner les lignes catholiques, la cavalerie du Saint Empire se porta à leur rencontre, à la suite de quoi, les Suédois esquivèrent entraînant les catholiques sur le flanc de l'infanterie Suédoise qui s'était avancée dans la plaine de l'autre coté de la rivière.
Les cavaliers impériaux tentèrent alors de franchir la rivière et d'engager de flanc l'infanterie Suédoise, pendant qu'un régiment de cavalerie couvrait la manoeuvre , malheureusement la situation de l'infanterie impériale s'était dégradée sous l'effet des tirs de mousqueterie et l'ensemble de la ligne de bataille était en train de craquer au moment où les cavaliers franchissaient la rivière, si bien que le régiment menacé put faire face à l'attaque de cavalerie, pendant que cette dernière était menacée sur ses arrières par la cavalerie Suédoise qui s'était engouffrée à sa suite dans la boucle que formait la rivière à cet endroit.
Contrairement à la bataille de Lutzen, toutes les tentatives impériales pour stopper la marée Suédoise ont échouées et l'armée catholique s'est disloquée sous les coups de boutoirs de l'ennemi.
Jean-Pierre.