Bataille d'Hastembeck - juillet 1757 (club Le Shako)
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- le samouraï fou
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Bataille d'Hastembeck - juillet 1757 (club Le Shako)
Bataille d’Hastembeck,
26 juillet 1757,
Après avoir été battu à Kolin, Frédéric II n’a guère laissé de choix aux Anglais, en leur retirant toutes les troupes prussiennes sous leur commandement. Le duc de Cumberland, chef du corps expéditionnaire et des alliés hanovriens, se trouva ainsi délesté du tiers de ses effectifs de début de campagne. Et pourtant, les ordres étaient clairs : remonter vers le Hanovre, en évitant tout contact avec l’ennemi ; et ceci jusqu’aux chaînes de collines qui ferment la Wesser et forment un véritable verrou naturel sur la principauté hanovrienne.
- centre du champ de bataille avec lignes de déploiement des armées adverses -
C’est donc là, que l’armée positionna sa ligne de défense. Les renseignements ne laissaient aucun doute : l’armée franco-autrichienne, sous le commandement du général d’Estrée étaient proche. Et on estimait ses effectifs bien supérieurs aux leurs. Le seul avantage tenaient au promontoires boisés sur lesquels les troupes pourraient s’appuyer, ainsi que la division de cavalerie britannique qui se révélerait sans doute fort utile.
Les joueurs français formèrent trois colonnes de division dessinant une sorte de faucille, et qui devaient, de toute évidence, couper la retraite aux troupes anglaises, et permettre de les prendre en tenaille. En voici quelques images de l'une d'entre elles:
Mais l’avance ne se révéla pas aisée. Sur l’aile droite, les bois denses ralentissaient la progression de la moitié du mouvement initial.
- ligne de bataille française -
Quant au nord, les marais présents le long du cour d’eau, rendaient impossible tout débordement par la gauche.
Il ne restait plus que le centre du dispositif anglais qui demeura la clé du champ de bataille. Prendre la petite bourgade d’Hastembeck, couperait les lignes anglo-hanovriennes en deux. Autant dire la victoire à portée des baïonnettes.
Il fallait donc aller vite, toute perte de temps permettrait aux anglais de passer les cours d’eau, et de se replier en ordre sur une autre position choisie. Mais, les joueurs savaient maintenant combien il pouvait être difficile de manœuvrer avec vitesse et efficacité à l’époque des guerres en dentelles. D’autant qu’au centre, une redoute de deux batteries menaçait toute avance des lignes françaises.
Pourtant, la cavalerie parvint à passer en force, laissant néanmoins tout un régiment pris sous le feu à portée moyenne ; et qui céda au moral, le coup étant trop rude !
- l'infortuné régiment de Marmont retiré du jeu après une déroute éffrénée -
Mais rien n’était encore joué, quatre autres régiments passèrent l’obstacle, et foncèrent sabres au clair sur les lignes d’infanterie hanovrienne !!! La joie risquait pourtant d’être brève lorsque l’on sait combien la cavalerie détestait en ce temps charger des lignes d’infanterie réglée… C’est ainsi qu’un deuxième régiment céda à son tour au doute, refusant la charge, et stoppa son avance.
La petite brigade de cavalerie se retrouva dés lors en fort mauvaise posture, car il ne restait plus qu’un seul régiment qui s’apprêtait en plus à subir un feu nourri de la part de l’infanterie ennemie. Mais le colonel de cavalerie fut soulagé en constatant le piètre résultat de ce tir sur ces hommes ; Pour ce tour du moins, le régiment était sauf .
L’avance des troupes françaises se poursuivit donc vers Hastembeck, et à travers la colline boisée en arrière du bourg. Les conditions étaient toujours aussi difficiles.
- régiments autrichiens incorporés dans la reicharmee -
Les Français ne voyaient pas à plus de 180 mètres (soit 9 cm) dans les bois, sans compter les possibles troupes ennemies embusquées, plus difficiles à repérer. Soudain, sans trop comprendre pourquoi, les hommes reçurent l’ordre de porter l’arme à l’épaule et faire feu.
- brigade suisse face aux hannovriens -
Sur l’ensemble de la table de jeu, les feux de l’artillerie et des mousquets se succédèrent. Quant au reste de la cavalerie française, elle fut annihilée par une charge sur son flanc par l’ensemble de la cavalerie anglaise. Les leçons de Frédéric II ont bien porté leurs fruits au sein du club.
La situation française devint alors très délicate ; l’avancée vers la ville étant toujours très ralentie du fait des ordres lents à faire passer. (ah, le charme des lignes de bataille) Sur la colline boisée, les pertes s’accumulaient de part et d’autre, mais sans réserves la ligne française commençait à faiblir. Heureusement pour eux, plus à droite encore, c’est toute une troisième colonne de division qui effectua un mouvement en pivot pour soutenir le centre.
Les combats furent donc acharnés, et la vitesse serait vraiment la clé de cette bataille.
C’est alors que pris d’une envie de mettre un terme à ces longues politesses, le centre du dispositif français, face au bourg d’Hastembeck, eu l’audace de déclarer une charge avec trois de ses bataillons (dont un bataillon autrichien aux effectifs plus conséquent … c’est toujours utile). Le centre urbain était défendu par deux unités de la garde anglaise en « formation en hérisson ».
La mêlée fut furieuse, mais l’audace a encore payée ; les trois bataillons franco-autrichiens eurent un avantage au nombre qui lui donna la capacité nécessaire aux dés pour infliger autant de pertes. L’Anglais tenait certes encore un tour en mêlée, mais le soutien français fut encore de trois bataillons, ce qui apporta trois dés supplémentaires. Sans compter, le poignet "chanceux" du lanceur qui additionna les multiples de « 6 » au résultat.
L’Anglais ne put donc tenir, la différence de pertes entraînant une retraite du bourg qui tombait aux mains des Français. Ce fut le tournant de cette bataille. Rien ne pourrait plus vraiment arrêter l’avance des Frenchies. Il ne restait plus au duc de Cumberland de donner l’ordre de repli en ordre.
Le Français poursuivrait il l’avantage gagné sur son adversaire. Si l’on en croit la réalité historique ce ne fut guère le cas. Et d’Estrée fut déchu de son titre de commandant de l’état major, suite à cette faiblesse. Quant au Hanovre, un traité séparé de neutralité fut signé ; mais dés 1759, les troupes fidèles à l’alliance britannique reprirent la route des combats.
Gio
26 juillet 1757,
Après avoir été battu à Kolin, Frédéric II n’a guère laissé de choix aux Anglais, en leur retirant toutes les troupes prussiennes sous leur commandement. Le duc de Cumberland, chef du corps expéditionnaire et des alliés hanovriens, se trouva ainsi délesté du tiers de ses effectifs de début de campagne. Et pourtant, les ordres étaient clairs : remonter vers le Hanovre, en évitant tout contact avec l’ennemi ; et ceci jusqu’aux chaînes de collines qui ferment la Wesser et forment un véritable verrou naturel sur la principauté hanovrienne.
- centre du champ de bataille avec lignes de déploiement des armées adverses -
C’est donc là, que l’armée positionna sa ligne de défense. Les renseignements ne laissaient aucun doute : l’armée franco-autrichienne, sous le commandement du général d’Estrée étaient proche. Et on estimait ses effectifs bien supérieurs aux leurs. Le seul avantage tenaient au promontoires boisés sur lesquels les troupes pourraient s’appuyer, ainsi que la division de cavalerie britannique qui se révélerait sans doute fort utile.
Les joueurs français formèrent trois colonnes de division dessinant une sorte de faucille, et qui devaient, de toute évidence, couper la retraite aux troupes anglaises, et permettre de les prendre en tenaille. En voici quelques images de l'une d'entre elles:
Mais l’avance ne se révéla pas aisée. Sur l’aile droite, les bois denses ralentissaient la progression de la moitié du mouvement initial.
- ligne de bataille française -
Quant au nord, les marais présents le long du cour d’eau, rendaient impossible tout débordement par la gauche.
Il ne restait plus que le centre du dispositif anglais qui demeura la clé du champ de bataille. Prendre la petite bourgade d’Hastembeck, couperait les lignes anglo-hanovriennes en deux. Autant dire la victoire à portée des baïonnettes.
Il fallait donc aller vite, toute perte de temps permettrait aux anglais de passer les cours d’eau, et de se replier en ordre sur une autre position choisie. Mais, les joueurs savaient maintenant combien il pouvait être difficile de manœuvrer avec vitesse et efficacité à l’époque des guerres en dentelles. D’autant qu’au centre, une redoute de deux batteries menaçait toute avance des lignes françaises.
Pourtant, la cavalerie parvint à passer en force, laissant néanmoins tout un régiment pris sous le feu à portée moyenne ; et qui céda au moral, le coup étant trop rude !
- l'infortuné régiment de Marmont retiré du jeu après une déroute éffrénée -
Mais rien n’était encore joué, quatre autres régiments passèrent l’obstacle, et foncèrent sabres au clair sur les lignes d’infanterie hanovrienne !!! La joie risquait pourtant d’être brève lorsque l’on sait combien la cavalerie détestait en ce temps charger des lignes d’infanterie réglée… C’est ainsi qu’un deuxième régiment céda à son tour au doute, refusant la charge, et stoppa son avance.
La petite brigade de cavalerie se retrouva dés lors en fort mauvaise posture, car il ne restait plus qu’un seul régiment qui s’apprêtait en plus à subir un feu nourri de la part de l’infanterie ennemie. Mais le colonel de cavalerie fut soulagé en constatant le piètre résultat de ce tir sur ces hommes ; Pour ce tour du moins, le régiment était sauf .
L’avance des troupes françaises se poursuivit donc vers Hastembeck, et à travers la colline boisée en arrière du bourg. Les conditions étaient toujours aussi difficiles.
- régiments autrichiens incorporés dans la reicharmee -
Les Français ne voyaient pas à plus de 180 mètres (soit 9 cm) dans les bois, sans compter les possibles troupes ennemies embusquées, plus difficiles à repérer. Soudain, sans trop comprendre pourquoi, les hommes reçurent l’ordre de porter l’arme à l’épaule et faire feu.
- brigade suisse face aux hannovriens -
Sur l’ensemble de la table de jeu, les feux de l’artillerie et des mousquets se succédèrent. Quant au reste de la cavalerie française, elle fut annihilée par une charge sur son flanc par l’ensemble de la cavalerie anglaise. Les leçons de Frédéric II ont bien porté leurs fruits au sein du club.
La situation française devint alors très délicate ; l’avancée vers la ville étant toujours très ralentie du fait des ordres lents à faire passer. (ah, le charme des lignes de bataille) Sur la colline boisée, les pertes s’accumulaient de part et d’autre, mais sans réserves la ligne française commençait à faiblir. Heureusement pour eux, plus à droite encore, c’est toute une troisième colonne de division qui effectua un mouvement en pivot pour soutenir le centre.
Les combats furent donc acharnés, et la vitesse serait vraiment la clé de cette bataille.
C’est alors que pris d’une envie de mettre un terme à ces longues politesses, le centre du dispositif français, face au bourg d’Hastembeck, eu l’audace de déclarer une charge avec trois de ses bataillons (dont un bataillon autrichien aux effectifs plus conséquent … c’est toujours utile). Le centre urbain était défendu par deux unités de la garde anglaise en « formation en hérisson ».
La mêlée fut furieuse, mais l’audace a encore payée ; les trois bataillons franco-autrichiens eurent un avantage au nombre qui lui donna la capacité nécessaire aux dés pour infliger autant de pertes. L’Anglais tenait certes encore un tour en mêlée, mais le soutien français fut encore de trois bataillons, ce qui apporta trois dés supplémentaires. Sans compter, le poignet "chanceux" du lanceur qui additionna les multiples de « 6 » au résultat.
L’Anglais ne put donc tenir, la différence de pertes entraînant une retraite du bourg qui tombait aux mains des Français. Ce fut le tournant de cette bataille. Rien ne pourrait plus vraiment arrêter l’avance des Frenchies. Il ne restait plus au duc de Cumberland de donner l’ordre de repli en ordre.
Le Français poursuivrait il l’avantage gagné sur son adversaire. Si l’on en croit la réalité historique ce ne fut guère le cas. Et d’Estrée fut déchu de son titre de commandant de l’état major, suite à cette faiblesse. Quant au Hanovre, un traité séparé de neutralité fut signé ; mais dés 1759, les troupes fidèles à l’alliance britannique reprirent la route des combats.
Gio
- le samouraï fou
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En fait on joue avec Age of Reason, avec "quelques modifs" glanées à droite à gauche, au vu des lectures sur la période .
Pour le soclage, c'est après moult changements et réflexion les longues soirées d'hiver. Une sorte de compromis entre, jouabilité, ludicité et historicité. Si certains veulent plus de renseignements, ben j'essayerais de répondre à vos questions.
Sorry pour la piètre qualité de certaines photos, pas simple d'être arbitre et photographe attitré
Gio
Pour le soclage, c'est après moult changements et réflexion les longues soirées d'hiver. Une sorte de compromis entre, jouabilité, ludicité et historicité. Si certains veulent plus de renseignements, ben j'essayerais de répondre à vos questions.
Sorry pour la piètre qualité de certaines photos, pas simple d'être arbitre et photographe attitré
Gio
- Siaba
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Très sympa effectivement. Je dois dire que je préfère largement ce soclage au soclage officiel d'AoR.
Mes connaissances sur les batailles livrées par l'armée française de la période sont assez faibles mais je suppose que les figurines d'autrichiens représente la reichsarmée, non ?
Mes connaissances sur les batailles livrées par l'armée française de la période sont assez faibles mais je suppose que les figurines d'autrichiens représente la reichsarmée, non ?
When I go home, people ask me, "Hey Hoot, why do you do it, man? You some kind of war junkie?" I won't say a goddamn word. Why ? They won't understand why we do it. They won't understand it's about the men next to you... and that's it.
- le samouraï fou
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En effet, jpensais l'avoir indiqué sous la photo . Il y avait pas mal de troupes allemandes et autrichiennes sous le commandement d'Estrée à cette bataille. En plus, les Autrichiens sont considérés comme "Gross bataillon", soit 18 figurines au lieu des 12 conventionnel. Du coté anglais, seuls les Highlanders ont l'équivalent.
Pour l'anecdote, l'un des bataillons s'était pomé au milieu des troupes ennemies pendant les combat. La surprise fut grande lorsqu'ils s'en rendirent compte.
Pour le soclage, il ya des avantages et des inconvénients; mais l'un dans l'autre, je trouve que les avantages sont plus nombreux
Pour l'anecdote, l'un des bataillons s'était pomé au milieu des troupes ennemies pendant les combat. La surprise fut grande lorsqu'ils s'en rendirent compte.
Pour le soclage, il ya des avantages et des inconvénients; mais l'un dans l'autre, je trouve que les avantages sont plus nombreux
- Siaba
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Oui, j'ai bien vu mais c'était pas clair (pour moi en tout cas) si c'était vraiment des autrichiens ou si c'était des troupes de la Reichsarmée représentée par des figurines d'autrichiens.jpensais l'avoir indiqué sous la photo
En même temps, ça me semblait bizarre une bataille mélant autrichiens et français....
N'empêche ce que vous avez fait est vraiment bien, ça fait plaisir de voir une grosse bataille de la guerre de sept ans.
Lesquels, par exemple ?Pour le soclage, il ya des avantages et des inconvénients
Est ce qu'une unité sur la table représente une unité réelle ?
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- le samouraï fou
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Pour répondre à ta question des avantages et inconvénients sur le soclage que l'on utilise, ce qu'il faut déjà savoir c'est que par convention l'infanterie est soclée sur deux socles de 6 figurines chacun (bataillon de 12 fig.), ou trois socles de 6 (bataillon de 18 fig.). Pour les "escarmoucheurs" (en gros, les tirailleurs de l'époque (sur un socle unique avec 2 fois moins de troupes (6 fig.). Un petit cas particulier pour les troupes réglées qui peuvent passer en tirailleurs, genre compagnies franche de marine chez les Français, es bataillons légers anglais ou les Highlanders par exemple: celles-ci sont soclées comme l'infanterie de ligne, mais les deux socles peuvent être séparées d'un socle au plus (moyennant un cout pour changement de formation).
Pour la cavalerie, les escadrons sont soclés par 3 ou 4 figurines suivant les nationalités.
Une fois ceci précisé, voyons les avantages et inconvénients de ce soclage:
les avantages: - beaucoup, beaucoup, beaucoup moins de "petits" socles à déplacer. Lorsqu'il y a foule sur la table, c'est quand même mieux de déplacer deux socles pour un bataillon, que 4 socles de trois figurines ou 3 socles de quatre figurines par bataillon. De même pour la cavalerie, ca permet d'aller plus vite.
- En suite, esthétiquement, on y perd pas du tout au change...
- Après, pour pimenter les choses et jouer sur les difficultés de nombre d'armées nationales de l'époque à manoeuvrer, on a mis l'étiquette identifiant l'unité d'infanterie de ligne sur la droite du 1er socle (celui où il y a les drapeaux, colonel et autre tambour, cf. les photos). Tout déploiement d'une colonne de marche en ligne nécessitant un débattement
par la gauche. (Dis comme ça, c'est pas parlant; mais faites l'expérience en mettant trois bataillon en colonne l'un derrière l'autre ... et vous verrez que le déploiement n'est pas si simple si vous passer par la droite hé hé).
les inconvénients: - A dire vrai, ils sont essentiellement ressenti par les "puristes" les plus dures. J'en ai jamais croisé pour cette période . En effet, étant donné que les bataillons sont par deux socles de 6 fig, lorsqu'ils sont en colonne de marche .. Ca fait des colonnes un peu larges et des profondeurs moins réalistes. Mais l'un dans l'autre, ca me semble pas trop scandaleux; et les rares fois où une colonne en marche est chargée de face par une ligne, on ne compte bien sur pas 3 figurines de rang + 3 de soutien; mais bien 2 fig de rang + 2 de soutien. Petite gymnastique mentale qui vaut aussi pour la cavalerie, mais qui n'est pas trop dure à se souvenir.
- Pour la cavalerie, les Prussiens maîtrisaient ce que l'on appelle la colonne de charge; et pour simuler cela, on sépare les deux soclages de quelques millimètres pour ne pas confondre avec la colonne de marche.
Pour la cavalerie, les escadrons sont soclés par 3 ou 4 figurines suivant les nationalités.
Une fois ceci précisé, voyons les avantages et inconvénients de ce soclage:
les avantages: - beaucoup, beaucoup, beaucoup moins de "petits" socles à déplacer. Lorsqu'il y a foule sur la table, c'est quand même mieux de déplacer deux socles pour un bataillon, que 4 socles de trois figurines ou 3 socles de quatre figurines par bataillon. De même pour la cavalerie, ca permet d'aller plus vite.
- En suite, esthétiquement, on y perd pas du tout au change...
- Après, pour pimenter les choses et jouer sur les difficultés de nombre d'armées nationales de l'époque à manoeuvrer, on a mis l'étiquette identifiant l'unité d'infanterie de ligne sur la droite du 1er socle (celui où il y a les drapeaux, colonel et autre tambour, cf. les photos). Tout déploiement d'une colonne de marche en ligne nécessitant un débattement
par la gauche. (Dis comme ça, c'est pas parlant; mais faites l'expérience en mettant trois bataillon en colonne l'un derrière l'autre ... et vous verrez que le déploiement n'est pas si simple si vous passer par la droite hé hé).
les inconvénients: - A dire vrai, ils sont essentiellement ressenti par les "puristes" les plus dures. J'en ai jamais croisé pour cette période . En effet, étant donné que les bataillons sont par deux socles de 6 fig, lorsqu'ils sont en colonne de marche .. Ca fait des colonnes un peu larges et des profondeurs moins réalistes. Mais l'un dans l'autre, ca me semble pas trop scandaleux; et les rares fois où une colonne en marche est chargée de face par une ligne, on ne compte bien sur pas 3 figurines de rang + 3 de soutien; mais bien 2 fig de rang + 2 de soutien. Petite gymnastique mentale qui vaut aussi pour la cavalerie, mais qui n'est pas trop dure à se souvenir.
- Pour la cavalerie, les Prussiens maîtrisaient ce que l'on appelle la colonne de charge; et pour simuler cela, on sépare les deux soclages de quelques millimètres pour ne pas confondre avec la colonne de marche.
- Siaba
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Ok, merci pour ces précisions!
Effectivement, même si la période pourrait aisément se prêter au pinaillage de bouton de guêtre et au nombre de centimètres entre chaque soldat, ce n'est pas le cas. Et c'est tant mieux. Moi aussi, je suis agréablement surpris de l'ouverture d'esprit des joueurs de la période (par rapport à ce que je peux connaître de certains amateurs de Napo): il n'y a qu'à voir le nombre de blogs avec des armées de Principautés imaginaires...les "puristes" les plus durs. J'en ai jamais croisé pour cette période
When I go home, people ask me, "Hey Hoot, why do you do it, man? You some kind of war junkie?" I won't say a goddamn word. Why ? They won't understand why we do it. They won't understand it's about the men next to you... and that's it.