Ordre de bataille
Rien à redire à votre OdB côté français qui correspond à la correspondance entre Davout et l’Empereur.
Le rapport du 3 juin minuit faisant mention du déplacement futur du 7° léger et du 25° de ligne depuis Fischament atteste de leur absence à Engerau durant la journée.
Le 4 juin au soir, Davout indique que quatorze bouches à feu sont dirigées sur l’île face à Presbourg. Ceci confirme que seuls furent employées, la veille, la batterie du 6° d’artillerie à cheval et l’une des deux batteries du 7°d’artillerie à pied. La seconde (8° cie du 7° d’artillerie à pied) était probablement avec les deux régiments présents à Fischament.
Dans le même rapport, le maréchal fait mention d’un chef d’escadron du 24° régiment de chasseurs à cheval prisonnier à Presbourg. Ce régiment, aux ordres du colonel Amiel "brigadait" avec le 13° de l’arme sous le colonel Montesquiou-Fezensac au sein de la brigade Bruyères de la division Lasalles. Les conditions de sa capture ne sont pas indiquées mais cela suppose que le régiment voir la brigade n'étaient pas loin de Presbourg.
Concernant les généraux : vous pourriez faire apparaître sur le champ de bataille le général de brigade Compans. Accompagné du colonel du génie Blin, il semble que le chef d’état-major de Davout se soit beaucoup dépensé durant ces premiers jours de juin 1809.
Aide-de-camp
Chaque général ayant un commandement est entouré d’officiers qui constituent son état-major. En outre les généraux ont besoin d’avoir des officiers chargés d’aller porter leurs ordres aux chefs des troupes placés sous leur commandement. Ce sont les aides de camp. L’origine de cet emploi à l’armée vient de la nécessité où se trouvaient les maréchaux de camp pour les aider dans le placement et le campement des troupes. Ces officiers étaient choisis par les généraux soit dans les troupes soit le plus souvent dans l’état-major des armées.
http://www.histofig.com/briquet/hs11.htm
S’agissant des aides de camp issu des corps de troupe, le terme de temporaires est celui que j’ai le plus souvent rencontré. C’est d’ailleurs celui qui figure dans cette brochure qui me sert de référence concernant leurs divers uniformes.
Je ne pense pas que l’on vous fera grief d’employer le terme de provisoire même si ce qualificatif correspond mieux à un titre ou à un grade qu’à une fonction.
Ordonnance : A l’ origine messager à cheval, mis à la disposition d’un général pour porter ses dépêches. Sous l’Empire ce sont des sous-officiers, caporaux d’infanterie ou simples cavaliers, placés par vingt-quatre heures, chez le général en chef, à l’état-major général et chez le commandant de place. Les ordonnances à pied s’employaient pour les courses dans le camp et ceux à cheval pour les courses à l’extérieur.
(L’armée napoléonienne de Alain Pigeard aux éditions Curandera)
Les officiers d’ordonnance effectuent les missions ordinairement dévolues aux aides de camp mais sont attachés à la personne d’un souverain. Le souverain dispose aussi d’aide de camp mais ces derniers sont des officiers généraux auxquels il n’est pas séant de confier des missions relevant d’un simple aide de camp d’où la présence d’officiers d’ordonnance.
Enfin et pour conclure, les généraux, aides-de-camp de l’Empereur dispose eux même d’aides de camp que l’on nomme parfois « petits aides-de-camp ».