En effet:
- les pièces de 4 livres ne sont suivis que d'un caisson,
- les pièces de 6 et 8 livres sont accompagnées de deux caissons chacune,
- les pièces de 12 et les obusiers disposent quant à eux de 3 caissons.
- Immédiatement derrière les canons et les obusiers on trouve les avants trains qui restent à proximité des pièces pour mettre en œuvre la prolonge d'artillerie.
- Une première ligne de caissons (1 par pièce) est alignée 50 mètres en arrière de la ligne de batterie
- Une seconde ligne de caissons 50 mètres plus loin (pour les pièces de 6 et 8 livres)
- Une troisième ligne (pour les pièces de 12 livres et les obusiers) 50 mètres plus loin
- Une dernière ligne regroupe le reste du charroi 100 mètres plus loin
https://www.amazon.fr/Weapons-Equipment ... 1854093932
Le dispositif ne suit pas forcément un alignement strict. Lors de la mise en place de ce dispositif, on profitera naturellement de tous les replis du terrain et autres obstacles pour dissimuler aux coups de l'adversaire les caissons d'artillerie,.
Tout cela est aussi confirmé sur le site auquel Thierry Melchior faisait référence concernant l'emploi de la bricole et de la prolonge dans l'artillerie autrichienne.
http://napoleonistyka.atspace.com/artil ... _artillery
A cet égard j'ai retrouvé les deux schémas d'emploi de la bricole par les artilleurs français indiquant la position de chacun des membres de l'équipe de pièce pour avancer ou retirer les canons
Weapons & equipement of the napoleonic wars de Philip Haythornthwaite Blandford press p.76
L'emploi d'un seul caisson pour ravitailler l'ensemble des canons de la batterie procède du même souci, de ne pas exposer inutilement l'ensemble d'une ligne de caissons qui si l'un d'eux explosait pourrait entraîner la destruction des autres, mais aussi d'épargner aux servants les 50 mètres qui séparent les avant-trains des premiers caissons. Cela permet surtout en puisant au même caisson de ne renvoyer au parc d'artillerie « pour re-complètement » qu'un seul caisson à la fois. Enfin il y a lieu de considérer que l'espace séparant les avant-trains de la première ligne de caisson laisse peu de place pour la manœuvre de l'attelage ; or les deux obusiers doivent eux aussi être approvisionnés. Cette raison milite enfin pour, qu'en dépit de ce que l'on observe trop souvent, les canons d'une même batterie soient d'un même calibre.
Pas forcémentIl va falloir acheter beaucoup de caissons.
En 28mm ça peut revenir cher.
- D'abord parce qu'il existe des fichiers pour imprimantes 3D dont des caissons d'artillerie.
- D'autre part pour réaliser une « division d'artillerie » et prendre en compte son empreinte sur le champ de bataille il faut tenir compte de l'échelle de réduction de vos batteries. A cet égard nul besoin de disposer de deux ou trois caissons par pièces si votre batterie n'est représentée que par un ou deux canons.
Le nombre de coups complet prêt à l'emploi varie selon le calibre de ceux-ci mais aussi du système dont dépend le caisson. Il y a lieu de distinguer trois époques :
- Le système Gribeauval (historique).
- Le système issu de la réforme de l'an XI
- Le système de réaménagement des caissons Gribeauval après l'abandon de la réforme de l'an XI tout du moins la partie concernant les caissons.
https://editions-heimdal.fr/fr/74-soldat