Lire les manuels, mémoires et comptes rendus de bastons. Avec en tête la grande capacité à "atténuer" les choses moins glorieuses, genre lire "nous avons été vivement ramené" par nous avons fuit aussi vite que possible etc.
la cavalerie empire est sur 2 rangs, 100m de front = environ 80-100 types x2 + les cadres derrière ou devant. 200 gus.
100m de biffins en ligne (ou en tête de colonnes qui ne sont jamais en temps normal qu'une succession de lignes) c'est 500 biffins dont 2/3 vont tirer dans le meilleurs des cas. L'immense majorité du temps, viser, c'est juste pointer l'arme dans la direction de l'ennemi, il n'y a pas de mire, dans l''hypothèse que la majorité serait assez calmes pour effectivement viser au sens moderne.
La biffe au vu des portées ( et elle joue avec les nerfs en gardant son unique feu pour le dernier moment- en espérant bien ne pas en avoir besoin) a un seul tir possible car la cavalerie (contrairement aux tables de jeu;) est suffisamment rapide sur eux pour ne pas permettre de recharger (ou certainement pas d' en prendre le risque).
Une salve de types tendus sur une cible qui change vite d'aspect en approche (c.f. voir la charge de Ber Sheeba dans le filme avec Mel Gibson et les erreurs de hausse) ça peut faire mal mais ça ne bousillera pas, dans mon exemple, plus disons la moitié du 1er rang et qq uns du second. 50-75 types dans le cas idéal.
Quand ça arrive, c'est dans les comptes rendus. Et justement les comptes rendus; il faut voire si c'est la normalité ou l'exception.
La cavalerie morfle assez peu. Attaquer de l'infanterie non surprise revient à un test de nerf et de coup d'oeil de par et d'autre des officiers commandants. Tenter / forcer l'infanterie à gaspiller son tir, d'une part, réserver et dissuader les bourrins de l'autre en se montrant résolu.
Quand ça foire, les cav. se barrent, ou les fantassins sont écrasés.
La tendance des récits est évidement en un mot bien à la mode ; le "ressenti" du type. Pas forcément du tout la réalité. Voir les pertes réelles qui sont le plus souvent assez faibles pour les cavaliers et encore plus en se combattants entre eux. Le truc de faire reposer "la victoire" d'un combat sur uniquement les pertes en jeu est une erreur. Un type qui vire son opposant peut tout à fait avoir plus de pertes. C'est la détermination et le niveau de trouille de parties vitales de la formation qui compte, par exemple les extrémités, contre un ennemi plus étendu. Imaginez vous les gus du bout

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