Merci pour vos commentaires.
Fantassin,
on essaie de remettre ça dans quelques temps. Peut-être pendant les vacances de Toussaint, si tu as de la disponibilité ?
Xaverus a écrit :Vous n'avez pas été un peu gêné par le manque de profondeur vers la fin de la partie ou le résultat était déjà joué même sans pouvoir reculer encore un peu pour le français ?Combien de tours en combien de temps ?
Pour la profondeur, ça a sérieusement gêné au centre français, bien sûr. Comme on peut le deviner sur les photos, le centre est le seule endroit où la table ne peut pas faire 180 mais seulement 150 de profondeur à cause d'un encadrement de porte. C'est souvent un vrai casse-tête pour installer les tables de jeu d'ailleurs car la partie centrale est finalement la moins accessible et jouable de la table. C'est bien à cause de cette "faille" que mes deux adversaires ont attaqué à cet endroit ! Mais j'ai modifié le scénario pour palier à ça, car je compte bien rejouer cette bataille un jour.
Parce que je n'ai pas trop forcé le trait dans le CR mais en réalité ils m'ont tellement pris à la gorge que ma division (Morand) n'a jamais avancé plus de 45 cm dans la table ! J'ai monté une table de plus de 6 mètres sur la bataille que je rêvais de refaire depuis des années et j'ai dû jouer ma partie sur une demi table DBA toute la journée !!! Et Broussier n'était pas bien mieux loti à mes côtés. J'étais fou... Et bien entendu, pas d'espace pour faire entrer la moindre réserve puisque toutes mes tentatives d'attaques ont été inexorablement repoussées sur le bord de table.
On a joué 6 à 7 heures environ. Pour le nombre de tours, je ne me souviens plus mais le résultat était clair :
à l'aile gauche, la division Delzons était cloisonnée dans Borodino et notre cavalerie paralysée par l'arrivée de la cavalerie russe sur le flanc;
au centre la cavalerie de Grouchy et la division Broussier également bloquées et Morand encore plus sévèrement étrillé. Pas de place pour faire entrer la cavalerie de Montbrun ou d'autres réserves, même plus de place pour déployer des batteries de soutien ;
au centre droit, Ney et Davout contenus au pied des Flèches sans avoir jamais inquiété Bagration de manière probante;
à droite, les seuls progrès notables du camps français : les tirailleurs de Morand ont pu prendre une bonne partie du bois d'Utitza mais les combats s'y poursuivent et Poniatowski a pu enlever le village lui-même mais il a été bloqué par Toutchkov devant le kourgan qui dominent le secteur.
Bref, ce jour-là, les propagandistes russes ont eu raison, Borodino a bien été une défaite française !
