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LECHEVALIER a écrit : En fin de journée alors que les troupes impériales tentaient de se retirer, le général Vandamme qui évoluait entre deux colonnes d'infanterie en
compagnie du général Haxo, commandant le génie de la Garde et que Napoléon avait cru utile de lui adjoindre est enlevé par un parti de jagers et de
hussards russes.
Aujourd'hui encore on s'interroge quant au fait que Vandamme se serait volontairement mis en situation de tomber aux mains de l'ennemi pour ne pas
devoir rendre compte à l'Empereur, de la déroute de son corps d'armée.
Sur un effectif de plus de 32.000 hommes et 80 canons seuls 8100 parviendront à grand peine à échapper à l'encerclement.
Il remet alors son épée au colonel Stahl l'un des aides de camp du Grand Duc Constantin qui accompagnant une charge de cavalerie se trouvait à
proximité.
Ce dernier la lui rend et le conduit auprès du commandement coalisé.
Présenté au Tsar Alexandre, il s'entendit reproché par ce dernier sa réputation bien établie de "général pillard" particulièrement en Espagne.
Instruit de ces méfaits, Napoléon lui même avait dit "Vandamme ! si j'en avais deux j'en ferai pendre un".
Au lieu de se taire Vandamme aurait répondu au Tsar de toutes le Russie dont il était pourtant le prisonnier : "du moins ne suis-je pas suspecté d'avoir tué mon père".
Allusion directe à l'assassinat de Paul 1er dans lequel la participation au moins tacite d'Alexandre a toujours été soupçonnée.
Il est possible de s'interroger sur les qualités militaires du général Vandamme, s'agissant de ses capacités en matière de diplomatie la cause me semble entendue.