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LECHEVALIER
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Re: Engerau

Message par LECHEVALIER » Jeu Juil 28, 2022 12:34 pm

Le porte étendard du 7° régiment de chasseurs à cheval dessiné par Boisselier provient de la collection Borsh. Il est présenté, carte 51 dans le volume que le commandant Bucquoy consacre à la cavalerie légère, sans explications particulières. Pourtant ce dessin pose question.

Effectivement la présence d’un étendard type 1804 dans un régiment de chasseurs normalement dotée à cette époque d’un guidon semble anachronique.

Le porte-aigle est manifestement un officier subalterne (épaulette argent et baudrier porte giberne noir et argent) conformément au décret du 18 février 1808. Celui-là même qui réduit le nombre d’emblèmes à un seul par régiment et en confit la garde à un officier méritant (et de fait il porte la croix). Pour autant cet emblème devrait être un guidon.

La tenue de cet officier est l’habit « à la Kinski ». Ce dernier apparu en 1808 sera remplacé par l’habit veste issu de la réforme Bardin de 1811 dont la mise en service ne sera véritablement effective qu’à partir de 1813.

Entre ces deux dates, le régiment va être scindé en deux. Entre 1810 et 1811 deux des escadrons du 7° chasseurs se rendront en Espagne quand le reste du régiment restera en Allemagne.
  • Est-il possible que l’on ait pris alors l’initiative de confectionner avec l’un des guidons un emblème de forme carré pour le confier à l’un des détachements afin qu’il dispose lui aussi d’un emblème ?
  • A partir de 1812, les régiments de chasseurs à cheval vont recevoir un étendard carré, semblable à celui des autres corps de cavalerie. En attendant de recevoir la précieuse étoffe aurait-on pu confectionner un étendard à partir d’un guidon type 1804 ?
  • S’agit-il d’une simple erreur d’observation ?

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Bernard
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Message par Bernard » Jeu Juil 28, 2022 3:20 pm

LECHEVALIER a écrit :
Jeu Juil 28, 2022 12:34 pm
Le porte étendard du 7° régiment de chasseurs à cheval dessiné par Boisselier provient de la collection Borsh. Il est présenté, carte 51 dans le volume que le commandant Bucquoy consacre à la cavalerie légère, sans explications particulières. Pourtant ce dessin pose question.

Effectivement la présence d’un étendard type 1804 dans un régiment de chasseurs normalement dotée à cette époque d’un guidon semble anachronique.

Le porte-aigle est manifestement un officier subalterne (épaulette argent et baudrier porte giberne noir et argent) conformément au décret du 18 février 1808. Celui-là même qui réduit le nombre d’emblèmes à un seul par régiment et en confit la garde à un officier méritant (et de fait il porte la croix). Pour autant cet emblème devrait être un guidon.

La tenue de cet officier est l’habit « à la Kinski ». Ce dernier apparu en 1808 sera remplacé par l’habit veste issu de la réforme Bardin de 1811 dont la mise en service ne sera véritablement effective qu’à partir de 1813.
Ça m'intéresse!
Pour moi, le décret du 18 février 1808 ne concernait que les régiments d'infanterie de ligne et légère.

Voici la première page:
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À la relecture de ce décret, je ne vois rien qui parle de cavalerie!
Y aurait-il le même décret, mais sur la cavalerie? :?:


À mon humble avis, le porte étendard du 7° régiment de chasseurs à cheval dessiné par Boisselier provient de la collection Borsh. Il est présenté, carte 51 dans le volume que le commandant Bucquoy consacre à la cavalerie légère est un adjudant de l'état-major.
Le commandant Bucquoy précise lui-même au début de son ouvrage qu'il est incapable de reproduire les finesses de l'épaulette d'un sous-officier.
Les adjudants avaient les mêmes attributs que les officiers, baudrier porte-giberne, housse croupelin, etc
Le motif sur le haut de la culotte est caractéristique de la troupe, pour un officier, le motif représente le grade, il est différent.
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Re: Engerau

Message par LECHEVALIER » Jeu Juil 28, 2022 10:12 pm

L’article 19 du décret du 18 février 1808 précise que seuls les régiments de ligne disposeront d’une aigle.

https://www.austerlitz.org/fr/bicentena ... rier-1808/

Les régiments de l’infanterie légère sont compris dans le titre du décret et ils seront traités sur le même pied que les régiments d’infanterie de ligne. Faut-il comprendre alors que l’on parle des régiments de "la ligne" ? C’est probable ; pourtant l’article 8 ne fait mention que de compagnies de grenadiers, de voltigeurs et de fusiliers lorsqu’il traite de la nouvelle organisation des bataillons, faisant fi des carabiniers et des chasseurs.

De même que les dispositions prises pour l’infanterie de ligne s’appliquent à l’infanterie légère, il paraît logique que la réduction du nombre d’aigles au sein des régiments d’infanterie touche au même moment et dans les mêmes proportions la cavalerie ; d’autant que les effectifs de leurs unités sont bien moins importants. *

Le décret du 25 décembre 1811 précise dans son article 7 « Un régiment d’infanterie ou de cavalerie n’aura qu’une seule aigle. Un régiment d’artillerie de vingt compagnies n’aura qu’une seule aigle. Les bataillons du train d’artillerie n’auront qu’une seule aigle qui restera chez le premier inspecteur de l’artillerie etc. ... »
L’article 8 précise que lorsque l’actuel emblème sera usé puis tous les deux ans il sera envoyé un emblème du nouveau modèle (celui de 1812 en l'occurrence).

Ce décret pris à l’occasion du changement de modèle de drapeaux et d'étendards, reprend et précise les dispositions déjà en vigueur relatives aux emblèmes et à leur garde.

Concernant la hongroise présente sur la culotte elle est assez commune, au début de l'empire, chez la troupe et dans le corps des sous-officiers, même si avec le temps la pique s’imposera à tous. Les officiers et en particuliers les officiers supérieurs arborent plus volontiers la pique qui leur permet d’afficher de façon plus visible leur grade, pour autant certains officiers subalternes qui n'ont pas ce souci puisqu'ils n'ont qu'un simple nœud préféreront arborer une hongroise sur leur culotte.

Le livret Officiers et soldats des chasseurs à cheval tome 2 de Ludovic Letrun et Jean-Marie Mongin présente un officier subalterne du 12° régiment en tenue d’été portant une culotte de nankin blanc ornée de hongroises. Il provient d’un dessin du colonel Defrance. Un autre officier arbore des nœuds hongrois sur sa culotte verte. Il s’agit d’une reproduction du portrait du lieutenant Duchêne du 16° chasseur daté entre 1800 et 1805.

Je crois qu’au-delà de la nécessité de faire durer les effets le plus longtemps possible, il existe chez les chasseurs à cheval une certaine nostalgie du temps où ils étaient vêtus comme des hussards. Certains régiments tenteront de conserver le plus longtemps possible leurs dolmans et même leurs pelisses en dépit des nouveaux règlements (5° et 27° chasseurs par exemple).

Je ne suis pas surpris que les adjudants choisissent la schabraque de drap que les simples chasseurs avaient à l’origine, même si la schabraque en peau de mouton est à l’usage plus confortable. Je le suis davantage concernant le baudrier porte giberne semblable à celui des officiers. Ce qui me gêne le plus concernant votre hypothèse c’est que, l’attribution de l’épaulette aux adjudants résulte du règlement de 1812 du colonel Bardin.

https://www.pinterest.fr/pin/331577591307836850/

C’est ce même règlement qui introduit l’habit veste. Les deux sont donc liés. Ce porte-étendard donné pour la période 1808-1809 porte quant à lui la tenue « à la Kinski » ce qui correspond bien à la période donnée or à cette époque les adjudants avaient pour insigne de grade trois chevrons au bas de leurs manches.

*Il existe une lettre, émanant je crois de Berthier, ordonnant de renvoyer les aigles surnuméraires au ministère de la Guerre mais je ne suis pas parvenu à la retrouver, sa date nous aurait pourtant été bien utile.

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Re: Engerau

Message par Bernard » Ven Juil 29, 2022 7:08 am

LECHEVALIER a écrit :
Jeu Juil 28, 2022 10:12 pm
Ce qui me gêne le plus concernant votre hypothèse c’est que, l’attribution de l’épaulette aux adjudants résulte du règlement de 1812 du colonel Bardin.
C'est inexact!
L'attribution de l'épaulette aux adjudants est bien antérieure.
LECHEVALIER a écrit :
Jeu Juil 28, 2022 10:12 pm
C’est ce même règlement qui introduit l’habit veste. Les deux sont donc liés. Ce porte-étendard donné pour la période 1808-1809 porte quant à lui la tenue « à la Kinski » ce qui correspond bien à la période donnée or à cette époque les adjudants avaient pour insigne de grade trois chevrons au bas de leurs manches.
Trois chevrons, en théorie...
Comme toujours, le règlement et la réalité... :roll:

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Re: Engerau

Message par Bernard » Ven Juil 29, 2022 8:00 am

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Afin de permettre à mes artilleurs à cheval de s'installer tranquillement, je lance pour une nouvelle charge les escadrons Vadet au milieu de la flaque.

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Au premier plan, mes Hessois débordent l'ennemi.

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Je trouve ma technique pour simuler la profondeur d'une batterie d'artillerie sympathique. :mrgreen:

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C'est vrai qu'ils sont chi... ces caissons!
J'ai d'ailleurs décidé de mettre un caisson par pièce d'artillerie, musclant encore un peu plus l'artillerie.
:D :D :D
Dernière édition par Bernard le Mar Août 09, 2022 4:30 pm, édité 3 fois.
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Re: Engerau

Message par LECHEVALIER » Ven Juil 29, 2022 11:27 am

Il semble bien que vous ayez raison, Les adjudants se distinguent avant 1812 soit par trois chevrons, soit par une épaulette mais pas les deux comme le laisse penser le tableau des grades du 12° chasseurs. Le changement a dut s’opérer lorsqu’ils ont abandonné le dolman pour l’habit à revers dit « habit à la française ».

La remise de légions d’honneur dessiné par Rousselot pose tout de même un problème. L’adjudant recevant la croix porte un shako surmonté d’un plumet rouge et vert or on ne trouve des adjudants qu’à l’état-major du régiment. Son plumet ne devrait-il pas être totalement blanc ?

Les récipiendaires étant alignés selon leur grade, à la droite de l’adjudant on reconnait un capitaine (trois galons en pique sur la culotte), probablement le commandant d’une des compagnies (épaulette à droite, plumet vert et rouge). La banderole porte giberne est en cuir noir rehaussé d’argent tandis que l’adjudant porte une banderole de cuir blanc. A l’occasion d’une cérémonie officielle et face à son général il n’a sans doute pas osé se présenter dans une tenue non règlementaire.

Avant la réforme de 1808 les quatre emblèmes des escadrons de guerre sont confiés à un sous-officier d’une des deux compagnies de l’escadron. C’est logiquement à un maréchal des logis-chef que ce rôle échoit. Avec la réduction à une aigle par régiment, l’article 17 du décret du 18 février 1808 dispose que l’aigle sera porté désormais par un officier, lieutenant ou sous-lieutenant. Cette disposition ne peut s’appliquer différemment dans la cavalerie.
Bernard a écrit
J'ai un document pour 1812, qui n'indique pas un officier spécialement désigné pour porter l'aigle du régiment. Cette fonction est peut-être officialisée après 1812?
Dans le dictionnaire des officiers de cuirassiers du premier empire, on trouve pages 208 et 209 la composition des régiments
  • en octobre 1803,
  • en juillet 1809,
  • en mai 1815.
C’est dans cette ultime réorganisation qu’apparaît à l’état-major du corps un porte-étendard.

Une dernière chose avant que vous ne retourniez à votre bataille d’Engerau. L’article 13, avant dernier article du décret du 25 décembre 1811 est ainsi rédigé : "Les régiments d’infanterie et de cavalerie qui ont plus d’une aigle les enverront sans délai à notre ministre de la Guerre".
On sent comme une pointe d’agacement non ? Certains régiments auraient-ils conservé leurs précieux emblèmes et omis de les retourner au ministère depuis le 18 février 1808 qu’ils en ont reçu l’ordre ?

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Message par Bernard » Sam Juil 30, 2022 6:14 am

LECHEVALIER a écrit :
Ven Juil 29, 2022 11:27 am
Il semble bien que vous ayez raison, Les adjudants se distinguent avant 1812 soit par trois chevrons, soit par une épaulette mais pas les deux comme le laisse penser le tableau des grades du 12° chasseurs. Le changement a dû s’opérer lorsqu’ils ont abandonné le dolman pour l’habit à revers dit « habit à la française ».
Mais oui! C'est ça!
3 chevrons avec le dolman et une fois qu'ils sont passés au surtout, ils ont pris l'épaulette.
Je n'y avais pas pensé... :oops:
C'est vrai que ce tableau des grades du 12e Chasseurs est trompeur...
LECHEVALIER a écrit :
Ven Juil 29, 2022 11:27 am
La remise de légions d’honneur dessiné par Rousselot pose tout de même un problème. L’adjudant recevant la croix porte un shako surmonté d’un plumet rouge et vert or on ne trouve des adjudants qu’à l’état-major du régiment. Son plumet ne devrait-il pas être totalement blanc ?
Nous sommes entièrement d'accord.
L'adjudant devrait avoir un plumet blanc.
LECHEVALIER a écrit :
Ven Juil 29, 2022 11:27 am
Une dernière chose avant que vous ne retourniez à votre bataille d’Engerau. L’article 13, avant dernier article du décret du 25 décembre 1811 est ainsi rédigé : "Les régiments d’infanterie et de cavalerie qui ont plus d’une aigle les enverront sans délai à notre ministre de la Guerre".
On sent comme une pointe d’agacement non ? Certains régiments auraient-ils conservé leurs précieux emblèmes et omis de les retourner au ministère depuis le 18 février 1808 qu’ils en ont reçu l’ordre ?
Une pointe d'agacement?
C'est encore pire que ça!
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Je ne me rappelle plus la référence de ce document, mais il est très explicite!

C'est pour cela que j'ai dans l'immédiat laissé à mes deuxième et troisième bataillon d'infanterie un emblème qui n'est autre qu'une vieille aigle non restituée au ministre de la Guerre, mais portée par un sous-officier.
Contrairement à l'aigle régimentaire officielle qui elle est portée par un officier prévu à cet effet avec ses deux gardes du corps.
Avec le temps, j'essayerai d'introduire quelques emblèmes réglementaires. Les fameux fanions de couleur sans ornements.
:D :D :D
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Re: Engerau

Message par LECHEVALIER » Sam Juil 30, 2022 6:38 pm

Une idée très très personnelle

Napoléon, Empereur des français choisit pour le premier empire un drapeau organisé autour d’un losange blanc.

https://www.pinterest.fr/pin/526076800196779527/

Roi d’Italie, il choisit le même emblème en substituant au bleu, le vert qu’il affectionnait tant.

https://www.pinterest.fr/pin/759841768360468894/

Son aîné Joseph, Roi de Naples, substitua le noir au bleu

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:D ... Naples.svg

Son cadet Jérôme, Roi de Westphalie, opta pour le bleu céleste

https://www.ebay.fr/itm/255134091162?mk ... olid=10050

On ne peut qu’admirer cette belle homogénéité du clan Bonaparte dans le choix de leurs emblèmes.

Mais lorsqu’en 1808 l’Empereur voulu réduire le nombre d’aigles au sein des régiments il se heurta à une certaine inertie, (je dirais même une inertie certaine) de la part des chefs de corps. Il eut alors recours à ce subterfuge consistant à modifier la forme des emblèmes et à faire figurer sur ceux-ci les principaux faits d’armes des régiments pour être enfin obéi.

Sur le revers des drapeaux modèle 1804 était inscrit alors "VALEUR ET DISCIPLINE". Qui pourrait imaginer aujourd’hui que les drapeaux sous les plis desquels se sont battus durant plus de deux siècles tant de soldats français sont la conséquence de l’indiscipline de ceux-là même qui l’érigeaient en vertu ? :shock:

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Re: Engerau

Message par Bernard » Lun Août 01, 2022 6:54 am

Voilà une idée personnelle très pertinente!
L'Empereur, a-t-il fait modifier la forme des emblèmes dans le but avoué ou inavoué de reprendre la main sur le nombre d'aigles "égarées" au sein de ses propres régiments??? :?:
Il faut se rappeler, qu'il en avait distribuées plus de mille au début de l'Empire!
:D :D :D
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Re: Engerau

Message par Bernard » Mar Août 09, 2022 8:40 am

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Aile gauche: Le combat de cavalerie n'a évidemment pas tourné en ma faveur...

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Mais l'infanterie arrive!

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Une partie de la cavalerie autrichienne se replie.

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Mon artillerie à cheval est bien installée.
Elle commence à ouvrir le feu!

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Au centre: le 12e de Ligne se prépare pour un assaut en ligne.

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Tandis que le 85e de Ligne est déjà au contact, emmené bravement par son chef de corps, le Colonel Piat qui prend tous les risques. :D

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Mes Hessois continuent leur débordement.

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Ils sont maintenant sous le feu de l'artillerie autrichienne retranchée dans l'Aupark. :?
:D :D :D
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Re: Engerau

Message par Bernard » Jeu Août 25, 2022 10:24 am

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:D :D :D
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Re: Engerau

Message par Bernard » Ven Août 26, 2022 7:29 am

Que demande le soldat?
Du pain et des munitions!
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Le train des équipages arrive. :D

En étudiant les uniformes du train des équipages, j'ai découvert l'expression "conducteur du bataillon".
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C'est bien le train des équipages qui s'occupait d'une partie du charroi régimentaire.
:D :D :D
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Re: Engerau

Message par Bernard » Mer Août 31, 2022 10:02 am

Bonjour à tous.
Petite question.
Je ne me rappelle plus...
Réglementairement, les obusiers français étaient disposés à droite ou à gauche d'une batterie en position de tir?
:D :D :D
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Re: Engerau

Message par LECHEVALIER » Mer Août 31, 2022 10:55 pm

Lors du déplacement de la batterie, les canons arrivent en premier suivis des deux obusiers puis viennent les caissons de munitions. D'abord une première série correspondant au nombre de pièces à raison d'un caisson par canon suivi d'un caisson par obusier. Suit une seconde série de caissons composée de même éventuellement une troisième série dans les cas où la batterie serait équipées de pièces de 12 livres. Dans le cas contraire cette troisième série ne sera composée que des deux derniers caissons de munitions d'obusiers. Enfin vient le reste des voitures, fourgons, forges, caisson à outils, munitions d'infanterie et affûts de rechange.

Au moment de sa mise en place, selon que la batterie fait face à droite où à gauche les deux obusiers se trouveront donc à l'extrémité droite ou gauche de la batterie.

En toute hypothèse, il importe que les deux obusiers soient avec leurs caissons à l'une des extrémités de la batterie afin de pouvoir en être retirés rapidement pour former avec d'autres une batterie homogène d'obusiers destinée à incendier un groupe de bâtiments comme ce fut le cas du château-ferme d'Hougoumont le 18 juin 1815.

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Re: Engerau

Message par Bernard » Jeu Sep 01, 2022 9:10 am

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À gauche, les diverses cavaleries sont parties.
Place à l'infanterie!
La flaque d'eau est franchie au pas de course par mon 21e de Ligne.

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Au centre, le 60eIR autrichien doit retraiter sous la pression française. :mrgreen:

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Mes Hessois se retrouvent un peu isolés. Les pertes sont conséquentes... :roll:
Pris pour cible par l'artillerie ennemie et sous la menace des chevau-légers autrichiens, ils forment le carré!

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Précédé d'une nuée de tirailleurs, le 85e de Ligne va venir prochainement soulager mes Hessois.

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Je décide de changer de position avec mon artillerie à pied.
Ces derniers commencent à atteler les pièces.

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Vue générale de la bataille.
:D :D :D
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