"Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
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"Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Une petite partie de démonstration au club Le Shakko, sur les règles Chain Reaction III et son adaptation dans Vae Victis HS n°9.
J'ai d'ailleurs gardé le titre de l'article, ainsi que certains des pseudos utilisés par son auteur.
http://www.angelfire.com/az3/twohourwar ... rgames.htm
Bonne lecture !
Octobre 1925. Dans les faubourgs de Cicero.
Depuis le début de l’année, Alfonso Gabriele Al Capone, dit Scarface, est devenu officiellement le chef de l’organisation des quartiers sud de Chicago. Préoccupé par les tentatives d'assassinat qui se sont multipliés depuis 1 an (la guerre des gangs), il a définitivement fixé son QG à Cicero, petite ville de la banlieue sud de la mégapole. Son rival des quartiers nord – l’Irlando-américain Bugs Moran - multiplie dés-lors les provocations, en tentant une implantation dans les boroughs tenus par les Italo-américains.
Ce soir, une énième opération va débuter, alors que les honnêtes citoyens s’endorment « sobres » dans leur lit.
Un entrepôt clandestin, aménagé dans les sous-sols de l’une des multiples gares situées sur la ligne de chemin de fer qui traverse Cicero, doit subir une razzia par les hommes de Bugs Moran. Mais des espions d’Al Capone, au fait de l’opération, ont prévenu à temps leur capo.
Le groupe d’Irlandais cachera la précieuse cargaison dans deux petits camions de la compagnie « Heinz Soup », et devra repartir vers les quartiers nord. Les hommes de Capone sont là, prêts à leur faire payer chèrement cet affront.
Les Tompson vont crépiter dans la nuit de Chicago !
Tour n°1 :
- 23 h30 : un convoi de deux camionnettes, maquillées en fournisseurs de ketchup Heinz, avançait doucement dans l’une des artères adjacentes à la rue principale (les Irlandais sont le camp actif). En ce mois de mai 1925, les nuits étaient encore fraiches, et il n’y avait dès-lors que peu de chances de croiser des badauds gênants. Bref, toute silhouette devait dés-lors être considérée comme suspecte. Les Irlandais s’aventuraient ici en territoire ennemi. Il ne s’agissait pas de s’y attarder.
La nuit tombe sur les faubourgs de la ville
Les immeubles permettent des angles de tirs multiples
Plan général du quartier
L’objectif : la gare et son entrepôt
Les célébrités du coin s’affichent partout …
Rares sont les badauds qui s’attardent dans les ruelles sombres
Les Speakeasy clandestins sont dévoilés par les ligues anti-alcool
Les bonnes mœurs règnent …
Même le Coca Cola règne ici !
Les camionnettes maquillées roulent prudemment
Le silence environnant n’était pas pour autant rassurant pour les hommes de John Mc Imbac. La menace pouvant venir de partout. D’autant que les « Spaghettis » étaient réputés pour leur roublardise. Le premier virage à droite s’annonçait déjà ; quand tout à coup, les balles se mirent à pleuvoir sur le premier camion (test ennemie en vue du camp inactif). Les tirs de mitrailleuses Tompson provenaient de quatre points divergents : l’un, du haut de l’immeuble d’angle ; un deuxième de face ; un troisième, du coin d’un immeuble sur la droite ; et le dernier d’une fenêtre sur la gauche. Une vraie souricière !
Ollie Peroni
Un angle de tir parfait …
Nick Stratiggio (dit Gégé la Mitraille)
Ruggiero Niccolo
Benito Bruno
Un feu croisé parfait, qui surprit néanmoins les Irlandais (et l’arbitre) par la puissance des impacts. Les lancés de dés s’annoncèrent violents. Laissant peu de chances au véhicule et à son équipage (Mc Imbac lui-même, Old Boy et Billy Mc Howell). Or, de ce déluge de feu, seuls deux impacts atteignirent la camionnette qui malheureusement ne passa pas son test de réaction, et vira à 45 ° en se renversant sur la chaussée. Les 3 infortunés passèrent chacun un test de blessure, et les deux passagers avants furent immédiatement mis hors de combat. L’affaire s’annonçait très compliquée. Seul Old boy, indemne mais armé d’une simple batte de baseball, se trouvait coincer à l’arrière du véhicule ; alors qu’à l’extérieur les balles sifflaient toujours autour du véhicule.
Le 1er véhicule s’est renversé au milieu du carrefour
- La riposte n’étant pas possible depuis le véhicule immobilisé, ni du deuxième véhicule qui n’avait pas de ligne de vue directe, le tour de jeu s’acheva sur ces entrefaites.
Tour n°2 :
- Au 2ème tour, les Irlandais redoublèrent de malchance. L’initiative donnait l’activation au camp italien qui s’empressa de poursuivre les feux nourris sur l’infortuné véhicule. A l’intérieur, les deux figurines KO et engoncées, ne pouvaient que patienter en attendant leur propre activation et une possible récupération par un test de réaction.
Les 2 passagers à l’avant ont été mis KO
De face, Nick Stratiggio (dit Gégé la Mitraille), celui-là même qui avait mis à mal le premier véhicule, s’engagea dans une course effrénée tout en continuant de défourailler à la mitrailleuse le carrefour routier. Mais cette fois-ci, les feux furent plus diffus, et ne parvinrent pas à causer de dommages. Au « test d’ennemi en vue », le deuxième véhicule (camp inactif) eut la possibilité de riposter au feu, ou de tenter d’écraser l’agresseur. Le chauffeur irlandais (Jerry Pagan), dont le sang bouillait de l’insulte subie au 1er tour, appuya sur le champignon et tenta de renverser le leader italien. Les tirs latéraux ne l’arrêtèrent pas, et rapidement il parvint à portée de Nick qui n’eut le temps que d’émettre un rictus provocateur, en se jetant sur le côté. Décidément, les Italiens étaient bordés de nouilles. Plus grave encore : pris pour cible, il eut le temps de répliquer par un feu précis qui tua net le 1er Irlandais de la partie - le jeune James S. Junior -; et mit hors de combat (KO) Steven T. Caumas. Heureusement, le chauffeur était lui indemne, et put tester pour éviter le lampadaire droit devant lui.
Le deuxième chauffeur a appuyé sur le champignon
Va-t-il parvenir à écraser Nick Stratiggio ?
Et un Irlandais de plus abattu
La fusillade sur le carrefour avait cessé. N’ayant pas de réplique venant du véhicule, les Italiens impassibles, scrutaient tout mouvement ennemi potentiel.
- Les Irlandais devenaient à leur tour, actifs. C’était le moment ou jamais pour tenter de récupérer les figurines hors de combat (KO). Tests au demeurant réussis, ce qui donna un peu de souffle aux 2 joueurs irlandais, qui pour l’instant n’avaient eu que peu de répit.
Dans le 1er véhicule, Billy Mc Howell était toujours KO, le leader John Mc Imbac avait passé avec succès le test de récupération, mais avec un REP de -1 (blessure). Quant à Old Boy, il se terrait toujours à l’arrière, peu enclin à sortir son vieux museau à l’extérieur. Mc Imbac, récupérant sa Tompson, s’empressa d’ouvrir le feu sur les adversaires (3 feux séparés) qui avaient pris son véhicule pour cible. Et il faut avouer qu’il leur rendit au centuple la monnaie de leur pièce. Sûr de son abri derrière l’angle d’un immeuble, Ruggiero Niccolo, n’eut guère que le temps de sentir une douleur intense entre les deux yeux, avant de s’effondrer tel un pantin désarticulé. Ollie Peroni, quant à lui, fut contraint de se mettre à couvert ; tout comme leur leader Nick Stratiggio qui roula piteusement jusqu’à la porte d’entrée la plus proche.
John Mc Imbac défouraille dans tous les sens
Ruggiero Niccolo reçoit une balle entre les deux yeux
Quant au second véhicule, Jerry Pagan parvint à tourner et s’engagea dans une petite ruelle qui menait directement vers la gare et l’entrepôt tant convoité.
En nombre de tués, l’équilibre se faisait enfin entre les deux camps. On commençait à sentir même une certaine fébrilité chez l’italien qui ne savait plus trop comment gérer l’avantage acquis jusque là.
Tour n°3 :
- La chance semblait avoir tourné, puisque ce furent les Irlandais qui obtinrent l’activation les premiers (dé de 5), avec la possibilité d’activer toutes leurs figurines ; alors que les Italiens ne pourraient activer que leur leader.
Dans la ruelle, malgré une certaine angoisse, les Irlandais ne furent pas menacés. Ce qui laissa tout le temps de réactiver Steven T. Caumas (jusque-là KO) avec un REP -1. Alors qu’au carrefour, Billy Mc Howell était lui-aussi réactivé, mais n’avait qu’une arme de poing, et ne pouvait dés-lors porter qu’un soutien moral au brave Mc Imbac. Plus d’actions potentielles, on passa dés lors à l’activation des Italiens. Mais, seul Nick Stratiggio put faire mouvement, parvenant à se faufiler dans l’immeuble sans attirer le feu d’un ennemi.
- C’était au tour des COPS (ici, la police de Chicago) de jouer. Prévenus par d’ « honnêtes citoyens », les agents de la municipalité savaient qu’ils risquaient de mettre les pieds dans une fourmilière. C’est donc avec prudence que le fourgon blindé remonta une rue parallèle. Avant le croisement, l’inspecteur John Hopkins, leader du groupe, donna l’ordre à deux agents en uniforme de descendre du véhicule, et de se poster à l’angle de l’immeuble. Billy Elliott, armé d’une mitrailleuse, observait avec prudence les lieux de la fusillade. L’arrivée du véhicule de la police, entraîna un « test d’ennemi en vue » de la part de l’Irlandais John Mc Imbac alors inactif. L’altruisme du personnage ayant été quelque peu échaudé, il n’attendit même pas les sommations des agents de la loi en ouvrant le feu sur eux. Le malheureux policier s’effondra, terrassé par une rafale de mitrailleuse. Le 2ème agent - Ezéchiel Holmes – seulement armé d’un colt 45, n’a pas la distance pour tirer. Il dut ramasser la mitrailleuse de l’agent tué. L’Irlandais avait également tiré sur le fourgon qui déboita, mais ne se renversa pas. Le chauffeur - l’agent James Howell - n’avait pas eu son permis dans une pochette surprise. Sur ordre de l’inspecteur Hopkins, assis à sa droite, il appuya sur le champignon pour se rapprocher du carrefour, et régler le compte du malfrat au revolver.
Le fourgon des COPS
La prudence est de rigueur dans ces quartiers dangereux
Malheureusement, elle ne suffit pas toujours …
Le fourgon a aussi encaissé quelques tirs
Pas de nouveaux ennemis en vue, ou de répliques à des tirs. Le tour s’achevait donc sur une fusillade qui allait sans nul doute reprendre de plus belle !
Tour n°4 :
- Cette fois-ci, ce furent les Italiens qui prirent le dessus lors de l’activation. Ollie Peroni, toujours sur le toit, estimait ne plus avoir d’angle de feu. Et décida de descendre de là-haut. Les escaliers se trouvaient à l’arrière de l’immeuble, et la descente de chaque étage nécessita ¼ de mouvement. Autant dire qu’il n’allait pas être une menace pendant un certain temps. Quant à Nick Stratiggio, il poursuivit sa course à pied à travers le bâtiment, pour intercepter au débouché de la ruelle le deuxième véhicule irlandais (dé de mouvement rapide raté). Benito Bruno embusqué dans un autre immeuble, tira sur John Mc Imbac, mais le manqua. Ce dernier répliqua, et contraignit l’italien à s’abriter. L’endroit devenait vraiment malsain !
Ollie Peroni décide de faire mouvement
Sur le carrefour, les feux n’ont pas cessé
- Au tour des policiers qui, devenant actifs, avaient la possibilité d’agir avec force. L’agent Ezéchiel Holmes récupéra la mitrailleuse au sol, et couru en direction du fourgon pour s’abriter à l’arrière du véhicule (dé de mouvement rapide réussi). Cette course entraîna la réplique de l’Irlandais qui mitrailla la chaussée. Plus chanceux que son infortuné collègue, Holmes parvint à se jeter au sol, protégé par le fourgon blindé. Ce dernier accéléra pour se rapprocher du carrefour, ce qui entraîna une nouvelle réplique ; mais se solda par l’enrayage de son arme (double 1 aux dés), et ceci au pire moment. Le fourgon ayant été pris pour cible, pouvait lui aussi répliquer. Le sort de John Mc Imbacfut ainsi réglé par une balle de calibre 45 mm en plein cœur.
- Les Irlandais (enfin ... ceux toujours en vie) étaient à leur tour actifs. Billy Mc Howell récupéra la mitrailleuse de son leader, et tira sur les policiers. Le lieutenant Hopkins fut mis hors de combat (KO), mais l’agent Holmes à moins de 10 cm de distance, répliqua à ce tir, et l’envoya ad patres. Ne restait que Old Boy qui, caché à l’arrière du véhicule, n’avait eu aucune envie de se montrer.
S'en est fini de la fusillade …
Le tour était maintenant fini.
Tour n°5 :
- Les Italiens obtinrent la 1ère activation, ce qui permit à Benito Brunode faire un mouvement à l’abri dans l’immeuble, et se posta à une nouvelle fenêtre. Il prit à nouveau pour cible le fourgon (test de tir), ce qui poussa les Policiers à faire une marche arrière (test pris pour cible).
Enfin, le croyait-on !
Nick Stratiggio (Gégé la mitraille) - malin comme un singe - était parvenu jusqu’à une fenêtre qui lui donnait un angle de tir parfait sur tout véhicule en vue. Quant à Ollie Peroni, il avait effectué son grand mouvement latéral et se trouva face à la gare et l’entrepôt.
- Aux Policiers d’être actifs. Ezéchiel Holmes, toujours couché sur la voie centrale, se releva et courut vers l’angle de l’immeuble, sans pour autant activer de feu ennemi. Une fois arrivé à son niveau, le fourgon stoppa ; et l’inspecteur John Hopkins (réactivé à la suite d’un « test de récupération de fig. hors de combat») ainsi que le chauffeur James Howell en sortirent, et rejoignirent le 3ème agent pour tenter un mouvement tournant à pied.
- Au tour des Irlandais ! Le véhicule encore intact, déboucha de la ruelle, en roulant à une allure modérée. L’objectif était à présent tout proche. Mais Nick Stratiggio derrière sa fenêtre, effectua son « test de réaction » et activa un feu d’enfer sur les Irlandais. Le « test de prise pour cible », puis celui d’une «réaction de perte de contrôle d’un véhicule » entraînèrent un tonneau. Ainsi qu’un dernier « test de blessure » pour les deux occupants, sans réplique possible, car le tir était venu de l’arrière du véhicule. Pour le chauffeur Jerry Pagan, cela se solda par une mort instantanée. Et pour Steven T. Caumas, il s’en sortait mais malgré tout sonné.
Quant au pauvre Old Boy, il tenta une sortie désespérée pour échapper aux policiers. Ce qui enclencha un nouveau feu venu de la fenêtre, où Benito Bruno était toujours posté. Par une chance sans borne, le vieillard parvint à se jeter au sol, et roula vers un angle mort.
Old Boy se roule par terre
Tour n°6 :
- Les Policiers furent les premiers activés, permettant à l’agent James Howell de se glisser dans un petit passage entre deux immeubles. Les tirs de semonce n’étaient plus de vigueur, et il n’hésita pas une seconde à tirer sur l’infortuné Old Boy. Sa réaction fut de se rouler encore une fois dans un creux pour échapper au tir meurtrier, criant à tue-tête qu’il se rendait.
De leur côté, l’inspecteur et le 2ème agent étaient entrés dans l’immeuble pour tenter de prendre par surprise Benito Bruno.
- Pas de chance pour les Irlandais, car ce furent aux Italiens d’être activés. Et alors que dans le véhicule renversé, Steven T. Caumas ne pouvait pas réagir ; Nick Stratiggio se glissa par le côté pour achever tout adversaire encore vivant. (Normalement dans la règle, tout adversaire sonné ou hors de combat, est considéré comme capturé, s’il y a contact. Mais dans la situation présente, l’arbitre a estimé qu’au 1er tour tout au moins, Nick Stratiggio ne pouvait savoir ce qui se tramait dans le véhicule. D’où un tir précipité à REP -1). Aucun dégât occasionné (2 dés ratés) ! Ollie Peroni avait rejoint son leader, se juchant avec fougue au-dessus de la cabine et tirant une rafale à l’intérieur (2 dés ratés). Même échec !
Ce n’est pas beau de s’acharner ainsi !
- Aux Irlandais, qui n’étaient plus que 2 sur un effectif initial de 6 figurines. Dans le véhicule mitraillé, Steven T. Caumas fut récupéré, suite à un «test de fig. sonnées ». Agrippant son colt 45, il décocha un tir sur l’effronté italien, qui fut tué net ! Ollie Peroni laissa le souvenir d’un dadais qui aimait les beaux costumes.
La réplique ne se fit pas attendre. Nick Stratiggio vengea son imprudent ami, en décochant une rafale soudaine, qui cette fois réduit définitivement au silence son adversaire.
Quant à Old Boy, il n’avait plus aucun moyen de s’échapper.
Tour n°7 :
- Les policiers obtinrent la 1ère activation. Ils avancèrent jusqu’à la porte et effectuèrent un test «table de dégâts». Celle-ci céda, et ils pénétrèrent en force dans la pièce. La réplique de Benito Bruno fut trop mole, et sans conséquence pour les deux policiers. Les deux membres des forces de l’ordre eurent plus de réflexe, et infligèrent une blessure à l’italien qui fut mis hors de combat (KO). Les menottes se refermèrent sur les poignets de Benito qui meugla quelques insanités entre des râles de douleur. L’agent James Howell passait lui-aussi les menottes à un Old Boy, tout heureux d’être encore vivant.
- Nick Stratiggio, à présent seul, prit ses jambes à son cou, et s’enfuit dans la nuit noire de Chicago …
Bilan :
- Pour les Irlandais, la partie s’est révélée être une vraie boucherie (j’aurais sans doute du les doter d’armes plus puissantes et nombreuses) = 5 tués et 1 arrestation.
- Pour les policiers, le métier se révèle risqué = 1 tué.
- Pour les Italiens, la mission a été accomplie, mais au pris de lourdes pertes = 2 tués et 1 arrestation.
J'ai d'ailleurs gardé le titre de l'article, ainsi que certains des pseudos utilisés par son auteur.
http://www.angelfire.com/az3/twohourwar ... rgames.htm
Bonne lecture !
Octobre 1925. Dans les faubourgs de Cicero.
Depuis le début de l’année, Alfonso Gabriele Al Capone, dit Scarface, est devenu officiellement le chef de l’organisation des quartiers sud de Chicago. Préoccupé par les tentatives d'assassinat qui se sont multipliés depuis 1 an (la guerre des gangs), il a définitivement fixé son QG à Cicero, petite ville de la banlieue sud de la mégapole. Son rival des quartiers nord – l’Irlando-américain Bugs Moran - multiplie dés-lors les provocations, en tentant une implantation dans les boroughs tenus par les Italo-américains.
Ce soir, une énième opération va débuter, alors que les honnêtes citoyens s’endorment « sobres » dans leur lit.
Un entrepôt clandestin, aménagé dans les sous-sols de l’une des multiples gares situées sur la ligne de chemin de fer qui traverse Cicero, doit subir une razzia par les hommes de Bugs Moran. Mais des espions d’Al Capone, au fait de l’opération, ont prévenu à temps leur capo.
Le groupe d’Irlandais cachera la précieuse cargaison dans deux petits camions de la compagnie « Heinz Soup », et devra repartir vers les quartiers nord. Les hommes de Capone sont là, prêts à leur faire payer chèrement cet affront.
Les Tompson vont crépiter dans la nuit de Chicago !
Tour n°1 :
- 23 h30 : un convoi de deux camionnettes, maquillées en fournisseurs de ketchup Heinz, avançait doucement dans l’une des artères adjacentes à la rue principale (les Irlandais sont le camp actif). En ce mois de mai 1925, les nuits étaient encore fraiches, et il n’y avait dès-lors que peu de chances de croiser des badauds gênants. Bref, toute silhouette devait dés-lors être considérée comme suspecte. Les Irlandais s’aventuraient ici en territoire ennemi. Il ne s’agissait pas de s’y attarder.
La nuit tombe sur les faubourgs de la ville
Les immeubles permettent des angles de tirs multiples
Plan général du quartier
L’objectif : la gare et son entrepôt
Les célébrités du coin s’affichent partout …
Rares sont les badauds qui s’attardent dans les ruelles sombres
Les Speakeasy clandestins sont dévoilés par les ligues anti-alcool
Les bonnes mœurs règnent …
Même le Coca Cola règne ici !
Les camionnettes maquillées roulent prudemment
Le silence environnant n’était pas pour autant rassurant pour les hommes de John Mc Imbac. La menace pouvant venir de partout. D’autant que les « Spaghettis » étaient réputés pour leur roublardise. Le premier virage à droite s’annonçait déjà ; quand tout à coup, les balles se mirent à pleuvoir sur le premier camion (test ennemie en vue du camp inactif). Les tirs de mitrailleuses Tompson provenaient de quatre points divergents : l’un, du haut de l’immeuble d’angle ; un deuxième de face ; un troisième, du coin d’un immeuble sur la droite ; et le dernier d’une fenêtre sur la gauche. Une vraie souricière !
Ollie Peroni
Un angle de tir parfait …
Nick Stratiggio (dit Gégé la Mitraille)
Ruggiero Niccolo
Benito Bruno
Un feu croisé parfait, qui surprit néanmoins les Irlandais (et l’arbitre) par la puissance des impacts. Les lancés de dés s’annoncèrent violents. Laissant peu de chances au véhicule et à son équipage (Mc Imbac lui-même, Old Boy et Billy Mc Howell). Or, de ce déluge de feu, seuls deux impacts atteignirent la camionnette qui malheureusement ne passa pas son test de réaction, et vira à 45 ° en se renversant sur la chaussée. Les 3 infortunés passèrent chacun un test de blessure, et les deux passagers avants furent immédiatement mis hors de combat. L’affaire s’annonçait très compliquée. Seul Old boy, indemne mais armé d’une simple batte de baseball, se trouvait coincer à l’arrière du véhicule ; alors qu’à l’extérieur les balles sifflaient toujours autour du véhicule.
Le 1er véhicule s’est renversé au milieu du carrefour
- La riposte n’étant pas possible depuis le véhicule immobilisé, ni du deuxième véhicule qui n’avait pas de ligne de vue directe, le tour de jeu s’acheva sur ces entrefaites.
Tour n°2 :
- Au 2ème tour, les Irlandais redoublèrent de malchance. L’initiative donnait l’activation au camp italien qui s’empressa de poursuivre les feux nourris sur l’infortuné véhicule. A l’intérieur, les deux figurines KO et engoncées, ne pouvaient que patienter en attendant leur propre activation et une possible récupération par un test de réaction.
Les 2 passagers à l’avant ont été mis KO
De face, Nick Stratiggio (dit Gégé la Mitraille), celui-là même qui avait mis à mal le premier véhicule, s’engagea dans une course effrénée tout en continuant de défourailler à la mitrailleuse le carrefour routier. Mais cette fois-ci, les feux furent plus diffus, et ne parvinrent pas à causer de dommages. Au « test d’ennemi en vue », le deuxième véhicule (camp inactif) eut la possibilité de riposter au feu, ou de tenter d’écraser l’agresseur. Le chauffeur irlandais (Jerry Pagan), dont le sang bouillait de l’insulte subie au 1er tour, appuya sur le champignon et tenta de renverser le leader italien. Les tirs latéraux ne l’arrêtèrent pas, et rapidement il parvint à portée de Nick qui n’eut le temps que d’émettre un rictus provocateur, en se jetant sur le côté. Décidément, les Italiens étaient bordés de nouilles. Plus grave encore : pris pour cible, il eut le temps de répliquer par un feu précis qui tua net le 1er Irlandais de la partie - le jeune James S. Junior -; et mit hors de combat (KO) Steven T. Caumas. Heureusement, le chauffeur était lui indemne, et put tester pour éviter le lampadaire droit devant lui.
Le deuxième chauffeur a appuyé sur le champignon
Va-t-il parvenir à écraser Nick Stratiggio ?
Et un Irlandais de plus abattu
La fusillade sur le carrefour avait cessé. N’ayant pas de réplique venant du véhicule, les Italiens impassibles, scrutaient tout mouvement ennemi potentiel.
- Les Irlandais devenaient à leur tour, actifs. C’était le moment ou jamais pour tenter de récupérer les figurines hors de combat (KO). Tests au demeurant réussis, ce qui donna un peu de souffle aux 2 joueurs irlandais, qui pour l’instant n’avaient eu que peu de répit.
Dans le 1er véhicule, Billy Mc Howell était toujours KO, le leader John Mc Imbac avait passé avec succès le test de récupération, mais avec un REP de -1 (blessure). Quant à Old Boy, il se terrait toujours à l’arrière, peu enclin à sortir son vieux museau à l’extérieur. Mc Imbac, récupérant sa Tompson, s’empressa d’ouvrir le feu sur les adversaires (3 feux séparés) qui avaient pris son véhicule pour cible. Et il faut avouer qu’il leur rendit au centuple la monnaie de leur pièce. Sûr de son abri derrière l’angle d’un immeuble, Ruggiero Niccolo, n’eut guère que le temps de sentir une douleur intense entre les deux yeux, avant de s’effondrer tel un pantin désarticulé. Ollie Peroni, quant à lui, fut contraint de se mettre à couvert ; tout comme leur leader Nick Stratiggio qui roula piteusement jusqu’à la porte d’entrée la plus proche.
John Mc Imbac défouraille dans tous les sens
Ruggiero Niccolo reçoit une balle entre les deux yeux
Quant au second véhicule, Jerry Pagan parvint à tourner et s’engagea dans une petite ruelle qui menait directement vers la gare et l’entrepôt tant convoité.
En nombre de tués, l’équilibre se faisait enfin entre les deux camps. On commençait à sentir même une certaine fébrilité chez l’italien qui ne savait plus trop comment gérer l’avantage acquis jusque là.
Tour n°3 :
- La chance semblait avoir tourné, puisque ce furent les Irlandais qui obtinrent l’activation les premiers (dé de 5), avec la possibilité d’activer toutes leurs figurines ; alors que les Italiens ne pourraient activer que leur leader.
Dans la ruelle, malgré une certaine angoisse, les Irlandais ne furent pas menacés. Ce qui laissa tout le temps de réactiver Steven T. Caumas (jusque-là KO) avec un REP -1. Alors qu’au carrefour, Billy Mc Howell était lui-aussi réactivé, mais n’avait qu’une arme de poing, et ne pouvait dés-lors porter qu’un soutien moral au brave Mc Imbac. Plus d’actions potentielles, on passa dés lors à l’activation des Italiens. Mais, seul Nick Stratiggio put faire mouvement, parvenant à se faufiler dans l’immeuble sans attirer le feu d’un ennemi.
- C’était au tour des COPS (ici, la police de Chicago) de jouer. Prévenus par d’ « honnêtes citoyens », les agents de la municipalité savaient qu’ils risquaient de mettre les pieds dans une fourmilière. C’est donc avec prudence que le fourgon blindé remonta une rue parallèle. Avant le croisement, l’inspecteur John Hopkins, leader du groupe, donna l’ordre à deux agents en uniforme de descendre du véhicule, et de se poster à l’angle de l’immeuble. Billy Elliott, armé d’une mitrailleuse, observait avec prudence les lieux de la fusillade. L’arrivée du véhicule de la police, entraîna un « test d’ennemi en vue » de la part de l’Irlandais John Mc Imbac alors inactif. L’altruisme du personnage ayant été quelque peu échaudé, il n’attendit même pas les sommations des agents de la loi en ouvrant le feu sur eux. Le malheureux policier s’effondra, terrassé par une rafale de mitrailleuse. Le 2ème agent - Ezéchiel Holmes – seulement armé d’un colt 45, n’a pas la distance pour tirer. Il dut ramasser la mitrailleuse de l’agent tué. L’Irlandais avait également tiré sur le fourgon qui déboita, mais ne se renversa pas. Le chauffeur - l’agent James Howell - n’avait pas eu son permis dans une pochette surprise. Sur ordre de l’inspecteur Hopkins, assis à sa droite, il appuya sur le champignon pour se rapprocher du carrefour, et régler le compte du malfrat au revolver.
Le fourgon des COPS
La prudence est de rigueur dans ces quartiers dangereux
Malheureusement, elle ne suffit pas toujours …
Le fourgon a aussi encaissé quelques tirs
Pas de nouveaux ennemis en vue, ou de répliques à des tirs. Le tour s’achevait donc sur une fusillade qui allait sans nul doute reprendre de plus belle !
Tour n°4 :
- Cette fois-ci, ce furent les Italiens qui prirent le dessus lors de l’activation. Ollie Peroni, toujours sur le toit, estimait ne plus avoir d’angle de feu. Et décida de descendre de là-haut. Les escaliers se trouvaient à l’arrière de l’immeuble, et la descente de chaque étage nécessita ¼ de mouvement. Autant dire qu’il n’allait pas être une menace pendant un certain temps. Quant à Nick Stratiggio, il poursuivit sa course à pied à travers le bâtiment, pour intercepter au débouché de la ruelle le deuxième véhicule irlandais (dé de mouvement rapide raté). Benito Bruno embusqué dans un autre immeuble, tira sur John Mc Imbac, mais le manqua. Ce dernier répliqua, et contraignit l’italien à s’abriter. L’endroit devenait vraiment malsain !
Ollie Peroni décide de faire mouvement
Sur le carrefour, les feux n’ont pas cessé
- Au tour des policiers qui, devenant actifs, avaient la possibilité d’agir avec force. L’agent Ezéchiel Holmes récupéra la mitrailleuse au sol, et couru en direction du fourgon pour s’abriter à l’arrière du véhicule (dé de mouvement rapide réussi). Cette course entraîna la réplique de l’Irlandais qui mitrailla la chaussée. Plus chanceux que son infortuné collègue, Holmes parvint à se jeter au sol, protégé par le fourgon blindé. Ce dernier accéléra pour se rapprocher du carrefour, ce qui entraîna une nouvelle réplique ; mais se solda par l’enrayage de son arme (double 1 aux dés), et ceci au pire moment. Le fourgon ayant été pris pour cible, pouvait lui aussi répliquer. Le sort de John Mc Imbacfut ainsi réglé par une balle de calibre 45 mm en plein cœur.
- Les Irlandais (enfin ... ceux toujours en vie) étaient à leur tour actifs. Billy Mc Howell récupéra la mitrailleuse de son leader, et tira sur les policiers. Le lieutenant Hopkins fut mis hors de combat (KO), mais l’agent Holmes à moins de 10 cm de distance, répliqua à ce tir, et l’envoya ad patres. Ne restait que Old Boy qui, caché à l’arrière du véhicule, n’avait eu aucune envie de se montrer.
S'en est fini de la fusillade …
Le tour était maintenant fini.
Tour n°5 :
- Les Italiens obtinrent la 1ère activation, ce qui permit à Benito Brunode faire un mouvement à l’abri dans l’immeuble, et se posta à une nouvelle fenêtre. Il prit à nouveau pour cible le fourgon (test de tir), ce qui poussa les Policiers à faire une marche arrière (test pris pour cible).
Enfin, le croyait-on !
Nick Stratiggio (Gégé la mitraille) - malin comme un singe - était parvenu jusqu’à une fenêtre qui lui donnait un angle de tir parfait sur tout véhicule en vue. Quant à Ollie Peroni, il avait effectué son grand mouvement latéral et se trouva face à la gare et l’entrepôt.
- Aux Policiers d’être actifs. Ezéchiel Holmes, toujours couché sur la voie centrale, se releva et courut vers l’angle de l’immeuble, sans pour autant activer de feu ennemi. Une fois arrivé à son niveau, le fourgon stoppa ; et l’inspecteur John Hopkins (réactivé à la suite d’un « test de récupération de fig. hors de combat») ainsi que le chauffeur James Howell en sortirent, et rejoignirent le 3ème agent pour tenter un mouvement tournant à pied.
- Au tour des Irlandais ! Le véhicule encore intact, déboucha de la ruelle, en roulant à une allure modérée. L’objectif était à présent tout proche. Mais Nick Stratiggio derrière sa fenêtre, effectua son « test de réaction » et activa un feu d’enfer sur les Irlandais. Le « test de prise pour cible », puis celui d’une «réaction de perte de contrôle d’un véhicule » entraînèrent un tonneau. Ainsi qu’un dernier « test de blessure » pour les deux occupants, sans réplique possible, car le tir était venu de l’arrière du véhicule. Pour le chauffeur Jerry Pagan, cela se solda par une mort instantanée. Et pour Steven T. Caumas, il s’en sortait mais malgré tout sonné.
Quant au pauvre Old Boy, il tenta une sortie désespérée pour échapper aux policiers. Ce qui enclencha un nouveau feu venu de la fenêtre, où Benito Bruno était toujours posté. Par une chance sans borne, le vieillard parvint à se jeter au sol, et roula vers un angle mort.
Old Boy se roule par terre
Tour n°6 :
- Les Policiers furent les premiers activés, permettant à l’agent James Howell de se glisser dans un petit passage entre deux immeubles. Les tirs de semonce n’étaient plus de vigueur, et il n’hésita pas une seconde à tirer sur l’infortuné Old Boy. Sa réaction fut de se rouler encore une fois dans un creux pour échapper au tir meurtrier, criant à tue-tête qu’il se rendait.
De leur côté, l’inspecteur et le 2ème agent étaient entrés dans l’immeuble pour tenter de prendre par surprise Benito Bruno.
- Pas de chance pour les Irlandais, car ce furent aux Italiens d’être activés. Et alors que dans le véhicule renversé, Steven T. Caumas ne pouvait pas réagir ; Nick Stratiggio se glissa par le côté pour achever tout adversaire encore vivant. (Normalement dans la règle, tout adversaire sonné ou hors de combat, est considéré comme capturé, s’il y a contact. Mais dans la situation présente, l’arbitre a estimé qu’au 1er tour tout au moins, Nick Stratiggio ne pouvait savoir ce qui se tramait dans le véhicule. D’où un tir précipité à REP -1). Aucun dégât occasionné (2 dés ratés) ! Ollie Peroni avait rejoint son leader, se juchant avec fougue au-dessus de la cabine et tirant une rafale à l’intérieur (2 dés ratés). Même échec !
Ce n’est pas beau de s’acharner ainsi !
- Aux Irlandais, qui n’étaient plus que 2 sur un effectif initial de 6 figurines. Dans le véhicule mitraillé, Steven T. Caumas fut récupéré, suite à un «test de fig. sonnées ». Agrippant son colt 45, il décocha un tir sur l’effronté italien, qui fut tué net ! Ollie Peroni laissa le souvenir d’un dadais qui aimait les beaux costumes.
La réplique ne se fit pas attendre. Nick Stratiggio vengea son imprudent ami, en décochant une rafale soudaine, qui cette fois réduit définitivement au silence son adversaire.
Quant à Old Boy, il n’avait plus aucun moyen de s’échapper.
Tour n°7 :
- Les policiers obtinrent la 1ère activation. Ils avancèrent jusqu’à la porte et effectuèrent un test «table de dégâts». Celle-ci céda, et ils pénétrèrent en force dans la pièce. La réplique de Benito Bruno fut trop mole, et sans conséquence pour les deux policiers. Les deux membres des forces de l’ordre eurent plus de réflexe, et infligèrent une blessure à l’italien qui fut mis hors de combat (KO). Les menottes se refermèrent sur les poignets de Benito qui meugla quelques insanités entre des râles de douleur. L’agent James Howell passait lui-aussi les menottes à un Old Boy, tout heureux d’être encore vivant.
- Nick Stratiggio, à présent seul, prit ses jambes à son cou, et s’enfuit dans la nuit noire de Chicago …
Bilan :
- Pour les Irlandais, la partie s’est révélée être une vraie boucherie (j’aurais sans doute du les doter d’armes plus puissantes et nombreuses) = 5 tués et 1 arrestation.
- Pour les policiers, le métier se révèle risqué = 1 tué.
- Pour les Italiens, la mission a été accomplie, mais au pris de lourdes pertes = 2 tués et 1 arrestation.
Dernière édition par le samouraï fou le Ven Juil 01, 2011 9:38 pm, édité 4 fois.
Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Excellent! Superbe ambiance! Encore...
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- jacknap1948
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Salut Samouraï.
Beau décor, beaux véhicules, beaux personnages et belle partie.
Mais je suis un peu étonné de ne pas trouver, parmi les Irlandais, un dénommé Joseph Patrick Kennedy, le père du président John Fitzgerald, qui a pourtant fait sa fortune en important illégalement de l'alcool pendant la prohibition, et qui fut en rapports étroits avec la mafia qu'il sollicita d'ailleurs plus tard lors de la campagne présidentielle de son fils par l'intermédiaire de Sam Giancana.
Bonne soirée et à plus tard.
Jacques.
Beau décor, beaux véhicules, beaux personnages et belle partie.
Mais je suis un peu étonné de ne pas trouver, parmi les Irlandais, un dénommé Joseph Patrick Kennedy, le père du président John Fitzgerald, qui a pourtant fait sa fortune en important illégalement de l'alcool pendant la prohibition, et qui fut en rapports étroits avec la mafia qu'il sollicita d'ailleurs plus tard lors de la campagne présidentielle de son fils par l'intermédiaire de Sam Giancana.
Bonne soirée et à plus tard.
Jacques.
- le samouraï fou
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Pour ce qui est de Jo Kennedy, on ne se salit jamais les mains soi-même ...
Cela dit au passage, jamais rien n'a été prouvé contre lui. Donc, officiellement,
il n'est qu'un honnète et pacifique citoyen de la haute bourgeoisie de Boston
Cela dit au passage, jamais rien n'a été prouvé contre lui. Donc, officiellement,
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- Euthanasor
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Merci. Beau CR et beaux décors/figurines. Quelques véhicules en stationnement auraient été les bienvenus pour l'ambiance... et le couvert. ^^
Que vaut chain reaction 3?
Que vaut chain reaction 3?
- le samouraï fou
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
C'est vrai que les éléments de décors manquent encore un peu: véhicules, piétons, voire même ligne de tramway.
Pour ce qui est de la règle Chain Rain 3, mes premières impressions sont très encourageantes.
La gestion par les "tests de réaction" rend un aspect très réaliste au jeu. Il n'y avait ce jour-là que 5 joueurs, avec chacun de 4 à 5 figurines à gérer. Donc, il faudra voir avec plus de joueurs et de figurines sur la table.
Mais les méchanismes sont assez rapides; les tableaux de résolution clairs; et toutes les situations un peu ambigues ont été résolues sans problème.
Seule question qui demeure: l'activation qui me semble peu logique.
En effet, chaque figurine a un REP qui va de 1 à 5. Les joueurs lancent un dé par camps en début de tour; et le plus élevé à l'activation en premier. Le problème est que celui qui fait 6 .... n'active rien ! De même, si des groupes ne sont pas formés (à éviter), le joueurs qui a eu un 5 à son dé, ne pourra activer que les seules figurines de 5 ou + à ce tour. Bien sur certaines pourront néanmoins répliquer lors des mouvements adverses (test ennemi en vue).
La prochaine fois, nous allons essayer une autre méthode. C'est celui qui aura le dé le plus bas qui pourra activer en premier, toute figurine ou groupe ≥ au dé obtenu.
ex:
camp A: a obtenu un 3 au dé.
camp B: a obtenu un 2 au dé.
Le camp B peut activer toutes ses figurines ≥ REP 2 (dans l'ordre décroissant)
Le camp A, lors de son activation ne pourra bouger que ses figurines ≥ REP 3
Il y aussi une règle qui m'a l'air très sympa sur l'activation des "citoyens" par l'arbitre. Et on sait bien que derrière un étui à violon peut se cacher autre chose
Pour ce qui est de la règle Chain Rain 3, mes premières impressions sont très encourageantes.
La gestion par les "tests de réaction" rend un aspect très réaliste au jeu. Il n'y avait ce jour-là que 5 joueurs, avec chacun de 4 à 5 figurines à gérer. Donc, il faudra voir avec plus de joueurs et de figurines sur la table.
Mais les méchanismes sont assez rapides; les tableaux de résolution clairs; et toutes les situations un peu ambigues ont été résolues sans problème.
Seule question qui demeure: l'activation qui me semble peu logique.
En effet, chaque figurine a un REP qui va de 1 à 5. Les joueurs lancent un dé par camps en début de tour; et le plus élevé à l'activation en premier. Le problème est que celui qui fait 6 .... n'active rien ! De même, si des groupes ne sont pas formés (à éviter), le joueurs qui a eu un 5 à son dé, ne pourra activer que les seules figurines de 5 ou + à ce tour. Bien sur certaines pourront néanmoins répliquer lors des mouvements adverses (test ennemi en vue).
La prochaine fois, nous allons essayer une autre méthode. C'est celui qui aura le dé le plus bas qui pourra activer en premier, toute figurine ou groupe ≥ au dé obtenu.
ex:
camp A: a obtenu un 3 au dé.
camp B: a obtenu un 2 au dé.
Le camp B peut activer toutes ses figurines ≥ REP 2 (dans l'ordre décroissant)
Le camp A, lors de son activation ne pourra bouger que ses figurines ≥ REP 3
Il y aussi une règle qui m'a l'air très sympa sur l'activation des "citoyens" par l'arbitre. Et on sait bien que derrière un étui à violon peut se cacher autre chose
Dernière édition par le samouraï fou le Dim Juil 03, 2011 9:07 am, édité 1 fois.
Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Ca promet tout ça!!
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- captain yapudo
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
GENIAL.....
Place ton aile droite à gauche...,
et ton aile gauche à droite...,
ainsi ton adversaire ignorera tes intentions !
"confusionnus"
http://www.stratejeux.net
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- Euthanasor
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Pour connaître le pb des "6" dans ce que tu évoques (qui est le même avec 6GS), ça ne me choque pas du tout. Le groupe reste alors dans l'expectative, dans l'attente de ce qui va se passer sous son nez. il bénéficiera de tous les tests d'opportunité et se défendra s'il est attaqué.
Par contre, (si c'est toujours comme dans 6GS) vous avez du avoir beaucoup de jet d'initiative s'annulant avec 5 camps, non?
Par contre, (si c'est toujours comme dans 6GS) vous avez du avoir beaucoup de jet d'initiative s'annulant avec 5 camps, non?
- Walktapus
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Très chouette ! Ça donne vraiment envie.
Faut que j'en parle à Tizizus
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Denis
- le samouraï fou
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
En fait, il y avait 3 camps: les Irlandais; les Italiens et les forces de l'ordre. En fait, lorsque deux dés étaient identiques, on les relançait. Pour ce qui est de l'activation, c'est un peu ce que j'avais répondu aux joueurs. Mais il faut avouer qu'il est un peu frustrant d'avoir le meilleur dé ... et que l'on te répond que en fait tu ne peux activer ta figouze. Rien de très grave, mais dans la compréhension du mécanisme, celà étonne. "T'es le plus agile ... mais tu bouge pas".
Mais celà n'enlève rien aux qualités du jeu. La preuve, je viens d'acheter "Red Sand, Blue Sky" (jeux de gladiateurs), et qui a la lecture me donne très envie !!!!
Mais celà n'enlève rien aux qualités du jeu. La preuve, je viens d'acheter "Red Sand, Blue Sky" (jeux de gladiateurs), et qui a la lecture me donne très envie !!!!
Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Magnifique CR
Ca donne envie de faire une partie tout de suite après
Bravo pour les décors et figs tres bon rendu
Ca donne envie de faire une partie tout de suite après
Bravo pour les décors et figs tres bon rendu
Histoire de voir de quoi je suis capable, passez voir mon travail:
https://www.facebook.com/Darknesspeintu ... =bookmarks
http://darkness-peinture.webnode.fr/
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- Euthanasor
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Vous avez sans doute eu tort de relancer les dés. Il est vraiment intéressant de voir un parti progresser, contourner les défenseurs pendant que l'autre reste statique. Ca ajoute beaucoup de piment au jeu et permet les trop rares attaques de dos ou de flanc.
Je comprends que le système surprenne car il est effectivement différent de ce qu'on côtoie habituellement mais quel plaisir !
Quand à RSBS, je te le recommande aussi bien que j'y ai peu joué.
Je comprends que le système surprenne car il est effectivement différent de ce qu'on côtoie habituellement mais quel plaisir !
Quand à RSBS, je te le recommande aussi bien que j'y ai peu joué.
- le samouraï fou
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Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
En fait, les dés étaient relancés si deux partis avaient obtenu le même résultat au dé d'activation en début de tour (soit en jouant individuellement les fig., soit en les jouant en groupes avec un leader) . D'après la règle, il me semblait qu'il fallait les relancer. En revanche toute fig. qui était en-dessous du résultat du dé, elle ne pouvait bien évidemment pas bouger ou faire feu. Elle restait statique, et pouvait si l'occasion ou la nécessité l'imposait, répliquer lors du test "ennemi en vue".
En tout cas, merci pour les compliments.
Pour les immeubles, je mets ici le lien où l'on peut les télécharger gratuitement. Pour du 28 mm, il faut cependant les tirer sur du A3:
http://www.buildyourownmainstreet.org/
En tout cas, merci pour les compliments.
Pour les immeubles, je mets ici le lien où l'on peut les télécharger gratuitement. Pour du 28 mm, il faut cependant les tirer sur du A3:
http://www.buildyourownmainstreet.org/
Re: "Pour quelques verres de plus" Chicago 1925
Excellent compte rendu, beaucoup de travail dessus pour le plus grand plaisir des lecteurs. Merci !