PODCAST CANAL ACADEMIES

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usinesmanu
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Re: PODCAST CANAL ACADEMIES

Message par usinesmanu » Sam Jan 21, 2023 7:16 pm

Très intéressant, merci ! :D
« Un ennemi tué en temps de guerre, c’est un touriste de moins en temps de paix » (F.Raynaud)

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Thierry Melchior
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Re: PODCAST CANAL ACADEMIES

Message par Thierry Melchior » Lun Jan 23, 2023 3:39 pm

Merci, Guy, pour ces liens. :)

Le premier lien est la page d'accueil où l'on trouve les cinq batailles et le préambule « Le grand retour de la bataille »
Je m'y attendais mais j'ai quand même été déçu par l'absence (pour l'instant) de toute référence à l'importance du facteur humain : le moral… Je me demande si la psychologie fait partie des matières enseignées aux officiers supérieurs ?

1/5 Carrhes : Les cavaliers parthes anéantissent l’armée romaine
Tout d'abord l'entrée en matière : « Crassus veut conquérir l'Empire parthe » ! Bien, on attaque un Empire, donc un état organisé, alors pourquoi parler ensuite de cavaliers « barbares » ? Laissons ce terme aux Romains qui nous ont laissé en héritage le mépris de tout ce qui n'est pas « occidental ».
Au début de la discussion l'intervenant (B.A.) dit que les Romains ont tendance à oublier les auxiliaires et les troupes qui ne sont pas directement au contact des légions quand ils dénombrent l'effectif de leurs troupes, il annonce 70 000 hommes au moment où Crassus attaque l'Empire parthe ! Pour protéger les lignes de communication que les Parthes ne cessent de harceler, des troupes sont laissées en garnison à intervalle régulier ce qui doit forcément diminuer la masse des forces combattantes.
« La force des Romains c'est leur infanterie lourde, disciplinée », c'est oublier un peu vite les centaines (milliers ?) d'auxiliaires : frondeurs des Baléares et autres javeliniers, qui, habituellement, harcèlent les ennemis en avant du front des légions, prêts à se réfugier derrière les légionnaires en ordre serré.
L'armement des cavaliers parthes n'est pas abordé en détail, pourtant leur arc à double courbure (arc composite) porte plus loin qu'un arc normal et les cavaliers sont entraînés à tirer dans toutes les positions même en « fuyant » l'ennemi : c'est la redoutable flèche du Parthe !
Les légions ne se mettent pas en carré pour contrer les cataphractaires mais pour ne pas présenter le flanc ou pire l'arrière. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'un carré c'est quatre lignes qui sont placées à angle droit, c'est donc toujours une ligne de soldats ! Apparemment cette vérité n'est toujours pas enseignée à nos jeunes officiers ! La force du cataphractaire c'est son « blindage » (cavalier et cheval) qui le rend invincible par les tirs et, surtout, par les cavaliers légers, d'où sa force psychologique ou impact chez les Anciens (au 1er Empire les cuirassiers et autres cavaleries lourdes sont imbattables de face par les cavaliers légers, je dis bien « de face »).
Il est certain que les auxiliaires romains, les « légers », n'ont pas pu faire leur office habituel c'est-à-dire user les ennemis par le feu (frondes, javelines, etc.) Ils ont été tués et/ou se sont réfugiés derrière les légionnaires.

Le fait que les Parthes avaient des chameaux porteurs de réserves de flèches prouve qu'ils étaient organisés, c'est un Empire et non des barbares dans le sens premier du terme.
Cette avalanche continue de flèches puissantes, précises et à longue portée a surpris les Romains qui n'avaient jamais été confrontés aux performances de l'arc à double courbure (arc composite) !
Comme l'explique le colonel Ardant du Picq c'est quand les troupes se débandent et fuient qu'elles subissent le plus de pertes car elles sont tuées de dos sans opposer de résistance puisqu'elles ne pensent qu'à fuir !

Le perdant a toujours été surpris : prise de flanc ou par l'arrière, découverte inattendue de troupes ennemies ou de piège(s) sur le terrain, technologie inconnue et/ou supérieure, etc.
Il n'y a pas d'autres conclusions possibles tant qu'il y aura des hommes au combat ! On attend toujours les avions, les chars et les navires entièrement robotisés !
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
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Message par Thierry Melchior » Lun Jan 23, 2023 4:15 pm

Bon, dans le deuxième récit audio on parle peu de la bataille gagnée par les Français (mais il y a des choses à relever) c'est-à-dire de La Moskowa mais beaucoup de celle gagnée par les Russes c'est-à-dire de Borodino !
La manipulation de l'information est vieille comme le Monde !
Un oubli des intervenants est l'importance des Anglais dans la diffusion européenne du récit des Russes, diffusion encore forte de nos jours puisque les anglophones et affiliés considèrent toujours que les Russes ont gagné à Borodino !
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Re: PODCAST CANAL ACADEMIES

Message par Thierry Melchior » Lun Jan 23, 2023 4:37 pm

Sébastopol : Alliés pour le meilleur et pour le pire
De la nécessité de coordonner le commandement sur le terrain et de concilier les politiques des nations alliées !
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Message par Thierry Melchior » Lun Jan 23, 2023 4:52 pm

https://www.canalacademies.com/emission ... lle-navale
Comment gagner une bataille mais pas la guerre !
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Message par Thierry Melchior » Lun Jan 23, 2023 5:22 pm

Diên Biên Phu : De l’importance de la logistique
Un bon récit sur l'importance de la logistique.
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Message par guyulysse » Mar Jan 31, 2023 9:25 am

Merci Thierry pour tes analyses.

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Message par guyulysse » Sam Juin 10, 2023 11:16 am

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Alexandre le Grand, miroir des princes ?
Quand la matière antique inspire le Moyen Âge


Guidé par un appétit de conquête insatiable, Alexandre le Grand a bâti un empire colossal.
Couronné à 20 ans seulement, son ivresse du pouvoir le conduira à sa perte quelques années plus tard…
Sa carrière fulgurante fut racontée dans l’Alexandréide, un long poème écrit en latin au XIIᵉ siècle par un clerc champenois, Gautier de Châtillon.
Pour comprendre pleinement le sens de cette oeuvre, il faut la restituer dans son actualité politique : sous les traits d'Alexandre le Grand, Gautier de Châtillon brosse le portrait de la figure idéale de la royauté, à destination des souverains de l'époque. Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, Jean-Yves Tilliette a traduit en français ce long poème composé de 5 500 vers.
Le philologue et médiéviste raconte la passionnante histoire de ce récit légendaire, et détaille les multiples lectures que l’on peut en tirer.


https://www.canalacademies.com/emission ... es-princes

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