Les chariots/caissons français

[LECHEVALIER]

Le terme attelage concerne, je crois, tout à la fois le mode d'attache du charroi aux animaux de trait et la disposition de ceux-ci.

A cet égard on distingue le timon centrale et la limonière constituée de deux brancards appelés limons qui sont donc deux modes d'attache tandis que le dispositif « à l'allemande », sous verges et en flèche concerne la disposition des bêtes de trait au sein d'un attelage.

En distinguant, dans mon message du 4 décembre, deux types d'attelage caractérisés l'un selon son moyen d'attache, l'autre selon la disposition des chevaux, mon explication prêtait à confusion. Il me reste à souhaiter que cette mise au point évite toute polémique à venir.

[Bernard]

[LECHEVALIER]

Le 29 juin 1894, le corps des pontonniers passe de l'arme de l'artillerie à l'arme du génie. Les régiments jusqu'alors dénommés : régiment d'artillerie-pontonniers deviennent logiquement génie-pontonniers.

Durant le premier empire et jusqu'après le second, les pontonniers dépendent donc de l'artillerie. Ceci s'explique par le fait que si les fantassins et les cavaliers peuvent franchir les cours d'eau à gué, les artilleurs ont besoin de ponter les coupures humides pour conserver la poudre au sec. En effet si l'intérieur des caissons de munitions est bien doublé en métal ceci ne garantit pas leur totale étanchéité.

Les pontonniers dépendant de l'artillerie, c'est donc le train d'artillerie qui conduit leurs pontons et haquets. Le dessin de l'équipage de pont en témoigne avec les conducteurs dont les collets bleus correspondent bien au train d(artillerie. Le train des équipages se distingant par la couleur tranchante brun.

[Bernard]

J'ai une réponse pour l'ambulance lourde de la Garde!

Second Empire!



Une erreur du fabricant de figurines?

Le dernier dessin indique 12 blessés transportés...

[LECHEVALIER]

C'est un peu malheureux à constater mais les guerres sont aussi un accélérateur de progrès dans bien des domaines et en particulier la médecine. Que serait en effet la médecine d'urgence sans la guerre et où en serait la chirurgie réparatrice (parent de la chirurgie esthétique) sans les gueules cassées du premier conflit mondiale ?

L'un des progrès du corps de santé durant les guerres de la révolution et de l'Empire est de distinguer le ramassage des blessés réalisé sur le champ de bataille lui-même et le triage effectué à l'ambulance de premier secours. Il s'agit là d'une avancée majeure qui sauvera de nombreux soldats.* Les ambulances mises en œuvre par Percy et Larrey sont donc définies en fonction du nombre de blessés transportés et l'on distingue les blessés assis et les blessé couchés.

Dans un précédent message, je vous indiquais que l'ambulance lourde de la Garde devait être réservée à l'évacuation des blessés depuis l’ambulance de premiers secours vers les divers hôpitaux temporaires de l'arrière et les hôpitaux permanents comme l’hôpital du Gros cailloux précisément réservé à la Garde.

Le système de suspension de l'ambulance lourde de la Garde apparaît moins performant que celui de l'ambulance légère de Larrey et de l'ambulance à quatre roues de Percy et Larrey. Dés lors on peut supposer que l'ambulance lourde moins apte à évoluer sur un champ de bataille et moins confortable ne convoie que des blessés assis d'où le nombre de douze blessés transportés.

[Bernard]

Que peut-on bien mettre dans des caissons de parc?

Ce document parle d'un état-major de corps d'armée.

[LECHEVALIER]

Le parc d'artillerie rassemble les matériels destinés au remplacement, au maintien en condition et à la réparation des matériels en dotation dans les batteries. A ce titre il comporte les outils utiles et nécessaires que l'on ne trouve évidement pas en dotation dans les batteries.

C'est dans ces caissons de parc que doivent certainement se trouver les chèvres indispensables pour soulever les tubes des affûts ou les repositionner après réparation. Le petit outillage doit aussi se trouver dans les mêmes caissons de parc.

Il existent bien au sein de chaque batterie deux affûts de rechange mais aucun caisson ou fourgon pour transporter.la précieuse chèvre. En outre ce n'est pas la mission des artilleurs : canonniers bombardiers et servants qui doivent mettre en œuvre leurs pièces et non les réparer.

https://www.oldgloryminiatures.com/prod ... rod=FXE-17

https://www.oldgloryminiatures.com/prod ... rod=FXE-18

Ainsi les batteries ont en charge le convoyage des affûts de rechange qu'elles mettront à la disposition du parc pour la pose ou la dépose d'un canon ou d'un obusier. C'est là la mission des ouvriers d'artillerie.

[Bernard]

Mais oui! Bien sûr!

Il faut bien transporter le matériel des ouvriers d'artillerie dont la fameuse chèvre.