La guerre "urbaine" lors des batailles du 1er empi

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cruchot
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La guerre "urbaine" lors des batailles du 1er empi

Message par cruchot » Ven Déc 28, 2007 8:49 pm

Bonjour à tous,
J'ouvre ce sujet car suite à certaines remarques par ailleurs, j'ai constaté que finalement, les combats dans les villes et villages lors des batailles ne me semblait pas très clair.

Dans les relations nous lisons fréquemment que le village X a été pris et repris plusieurs fois pendant la bataille. Mais que s'est-il passé dans ce village :?
- Le combat s'est limité à un combat de rues plus ou moins barricadées ?
- Les combats se sont limités aux rues et jardins avec une prédilection pour les cimetières (essling et plancenoit) ?
- on s'est combattu dans les maisons (ici je ne parle pas de bâtisses fortifiées comme la Haye-Sainte qui sont des bâtiments isolés sur le champ de bataille mais des maisons formant une rue ou ruelle) ?

Mon impression personnelle est que ces combats se limitaient à la voirie, fortifiée ou non et aux espaces cloturés permettant un tir défensif aisé bref rien à voir avec Stalingrad où on se battait étage par étage quand ce n'était pas pièce par pièce.
Par contre quel était l'ordre tactique utilisé, sachant que les rues à l'époque faisaient au mieux 6m de large et que les ruelles de 2m étaient monnaie courante.

Qui a des éclairages plus précis :?:
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Thierry Melchior
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Re: La guerre "urbaine" lors des batailles du 1er

Message par Thierry Melchior » Ven Déc 28, 2007 10:55 pm

Bonsoir Cruchot :-)
cruchot a écrit :J'ouvre ce sujet car suite à certaines remarques par ailleurs, j'ai constaté que finalement, les combats dans les villes et villages lors des batailles ne me semblaient pas très clairs…
En fait, je ne me souviens pas avoir lu un témoignage disant précisément : « J'ai embroché plusieurs ennemis à la baïonnette dans la maison » !
Dans le dernier livre que j'ai lu, voir ici :
http://jeudhistoire.fr/forum/viewtopic. ... =souvenirs
pourtant très précis dans certains détails (comme les tirailleurs qui se couchent quand les cuirassiers chargent), il n'y a pas d'explications précises sur le combat dans les villages. Par exemple, les soldats chargent « à la baïonnette » et au prix d'une centaine de soldats et de cinq officiers tués, prennent un village (Wachau, 1813).
Je pense qu'il y avait tir des défenseurs qui fuyaient si l'attaquant continuait, mais quand la résolution était élevée des deux côtés il devait y avoir une mêlée.
Par exemple, dans le « Waterloo » d'Alessandro Barbero, il est écrit qu'à Plancenoit il y a eu des combats à coups de baïonnette et de crosse de fusil dans les maisons.

Il n'y a pas de formation tactique précise.
Guibert précise que les villages et autres obstacles seront attaqués en colonne (si la première compagnie « flanche », la suivante prend le relais, etc.)
Dans les villages, les hommes ne forment pas une ligne bien rectiligne, il suffit de lire l'étude « Sous le feu » (voir le sujet : la peur au combat) pour comprendre comment ça se passait sous le Ier Empire (il y a les blessés, ceux qui paniquent, les groupes qui se forment derrière les « durs », etc.)
Ce qui est certains c'est qu'une unité qui a attaqué ou défendu un village et qui en est repoussée est « sans formation » dans son sens premier (en désordre, les compagnies mélangées, les hommes errants un peu partout, etc.)
Le récit du combat pour Gülden-Gossa (Wachau, 1813) par le lieutenant Martin est édifiant à ce sujet, un petit passage pour donner envie d'acheter ce livre :
« Tous les bataillons, tous les régiments, d'abord de notre division, puis de tout le 5e corps, puis enfin les bataillons et les régiments de la jeune garde, se précipitaient tour à tour avec fureur sur cette sanglante et suprême proie, et toujours repoussés, s'éparpillaient à l'entour… »
Mais ceci se passe à la chute du jour.

À Plancenoit les régiments prussiens repoussés se reforment loin derrière à l'abri de la cavalerie et/ou d'autres régiments.

Évidemment, je ne parlerai pas des sièges en Espagne. ;-)
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Message par usinesmanu » Sam Déc 29, 2007 12:04 pm

Je ne me souviens pas trop du détail, mais il y a aussi pas mal de combats urbains dans "le conscrit de 1813" de Erckmann Chatrian.

On se barricade dans les maisons et on tire par la fenêtre, mais parfois les assaillants défoncent la porte et rentrent dans la maison alors s'ensuit un corps à corps, parfois une échelle permet aux défenseurs de se barricader au premier étage tandis que les assaillants sont au rez de chaussée, en attendant qu'une contre attaque amie les débloque... D'où les flux et reflux : quand on voit que le gros des ennemis va déborder la maison où vous vous trouvez, vous l'évacuez pour ne pas vous trouver bloqué et isolé.

Il y a aussi un passage terrible (c'est peut-être dans "Waterloo" du même auteur d'ailleurs) ou il est décrit comment des canons sont tractés dans un village dont les rues sont reconvertes d'une couche de plus d'un mètre de morts et blessés et le bruit des os qui craquent sous le poid de la pièce... beuark... dommage que tous les soldats ne soient pas en plomb comme les nôtres...

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Message par cruchot » Sam Déc 29, 2007 4:53 pm

Le pb avec Erckmann-Chatrian est qu'on ignore leurs sources. Le conscrit est paru en 1864 et eux-mêmes sont nés après 1820.

Thierry, j'espérais que tu avais plus d'infos sur le sujet. Concernant Plancenoit, il y a le fameux tableau montrant l'attaque de la colonne prussienne avec les troupes de la vieille garde dans un bâtiment dont certains tirent par les fenêtres abrités par un matelas (très "bande à Bonnot"), mais est-ce une vue d'artiste ?

Sinon Lachouque indique dans son Waterloo de violents combats dans le cimetière de Plancenoit avec un prussien crucifié sur la porte de l'église .

Concernant l'attaque en colonne préconisée par Guibert, cela semble logique mais dans une rue de 6m de large, un simple peleton a déjà de la profondeur !
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Chasseur Patatra
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Message par Chasseur Patatra » Sam Déc 29, 2007 8:10 pm

Bonsoir,

Je ne connais pas de sources relatant de façon précise les opérations tactiques dans la "guerre des rues" (sic) lors du 1er Empire. Je te dirige vers des écrits postérieurs à l'époque qui nous concerne. Il s'agit de :
- "La guerre des rues et des maisons" par le maréchal Bugeaud (Paris, J. P. Rocher, 1997, 155 p) écrit vers 1833
- "traité sur les insurrections et les barricades" du général Roguet publié en 1850.

Tant le Maréchal Bugeaud que le Général Roguet furent d'active sous le 1er Empire. De plus, la siège de Saragosse (du 20 décembre 1808 au 21 février 180) demeure la référence dans le modèle du maintien de l'ordre en France au XIXeme.

Contrairement à Cruchot, je crois en une radicalisation des combats "urbains". C'est à dire au recours à la destruction des immeubles (destruction théorisée par Roguet et Blanqui) et à l'extermination de l'ennemi. Moscou et Saragosse illustrent mon opinion. Le général Roguet qualifiait ce type de combat de «triste guerre».

C'est fort de ces expériences et des révoltes de 1830 et 1848, que Mac-Mahon et Foutriquet imposeront à l'Etat-Major de l'Armée de Versaille une opération préparée et méthodique de la "libération" de Paris. Cette semaine de combat (du 21 au 28 mai 1871) entrera dans l'Histoire sous le nom de Semaine Sanglante.

Si les détails t'intéressent, je serai ravi de les partager avec toi dans un post sur le XIXe siècle.

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Thierry Melchior
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Message par Thierry Melchior » Sam Déc 29, 2007 8:53 pm

Bonsoir Cruchot :-)
cruchot a écrit :Thierry, j'espérais que tu avais plus d'infos sur le sujet.
Et bien, peut-être n'ai-je pas été assez explicite et/ou affirmatif ? :?
Je n'ai pas trouvé de mémoires relatant un corps à corps, mais il y avait bien des combats au corps à corps dans les rues, les cimetières, les maisons, les étages, les pièces ! :-)

Je préfère que vous achetiez les livres dont je donne les références, mais voici un extrait qui devrait te convaincre qu'il y avait bien des corps à corps dans les zones construites pendant les batailles. :-)
« La bataille de Waterloo » de Jean-Claude Damamme, Librairie Académique Perrin, 1999. ISBN : 2-7028-3949-5 a écrit : Plancenoit, vers vingt heures trente.
Alors que, à la droite des lignes françaises, la panique ronge les troupes, alors que les soldats, déconcertés, crient A la trahison / et abandonnent leurs armes, d'autres hommes luttent désespérément dans le village. Incendié par les obusiers prussiens, Plancenoit est un gouffre de feu. L'église, qui, ce matin, a fait voler les notes de l'angélus sur les soldats massés dans l'arène, pointe son clocher contre un ciel d'apocalypse.
Harcelée, émincée, meurtrie, la Jeune Garde résiste. Deux bataillons d'anciens, un du 2e chasseurs et un du 2e grenadiers de la Vieille Garde sous le commandement du général Jean-Jacques Pelet, un Toulousain de trente-sept ans, ancien ingénieur-géographe et aide de camp de Masséna, luttent furieusement à ses côtés.
Les rues du village rougeoient des incendies qui dansent dans les maisons. Chacune d'elles est le champ clos de combats singuliers. Français et Prussiens se pourchassent dans les escaliers, qui s'effondrent dans une gerbe d'étincelles sous les pas enragés des adversaires, et là, prisonniers, ils continuent de s'entretuer avec férocité jusqu'à ce que le plancher, rongé par le feu, s'effondre à son tour, précipitant les combattants dans les flammes.
Duhesme, le patron de la Jeune Garde, tombe mortellement blessé dans la rue principale du village.
Forte du soutien des anciens, la Jeune Garde, composée pour l'essentiel de très jeunes volontaires parisiens et lyonnais, s'accroche au cimetière dans lequel elle s'est repliée.
Des corps percés, fracassés, tordus, s'entassent sur les tombes, au milieu des croix brisées. Des plaintes résonnent, troublant le dernier sommeil des villageois.
Pour tenter de s'emparer du bastion qu'est devenu le cimetière, Gneisenau, dépêché par Blücher pour diriger les opérations, lance des renforts dans la lice. Toujours plus de renforts : fusiliers du 25e régiment d'infanterie prussien, du 15e régiment de la Landwehr de Silésie... pour refouler et, si possible, anéantir les défenseurs du village.
Chaque maison, chaque ruelle se fait champ clos que l'on se dispute farouchement. La pitié n'a pas cours en ce lieu.
Le 2e régiment de la Landwehr westphalienne arrive à la rescousse. Ils sont maintenant plus de 10 000. contre moins d'un millier.
Refoulés du cimetière, les Français sont poussés, baïonnettes au ventre, jusque sous les murs des maisons en flammes.
Récit d'un témoin :
« La lueur de l'incendie, éclairant les combattants qui faisaient retentir l'air de leurs cris, donnait un caractère sauvage à cette scène sanglante. Mais l'intérieur de l'église présentait un spectacle plus sauvage et plus terrible encore, lorsque les flots de lumière que les flammes versaient dans son enceinte à travers les fenêtres venaient éclairer les morts et les traits défigurés des blessés et des mourants qui encombraient l'édifice sacré. »
Quand il n'y a plus de munitions, quand les baïonnettes sont brisées, tordues, on se bat à coups de crosse, ou avec l'outil de sa fonction. Stubert, tambour-major du 2e grenadiers, fracasse les crânes prussiens avec la pomme de sa canne, qu'il manie comme la masse d'arme d'un chevalier du moyen âge.
À vingt heures trente, Pelet est informé que l'ennemi s'insinue sur la chaussée de Bruxelles. Il tente de faire rallier au tambour. Impossible : la mitraille a éventré les caisses.
Écrasés par le nombre, les survivants n'ont plus d'autre choix que la mort dans Plancenoit.
Dans un ultime effort, Pelet et ses hommes, Jeune et Vieille Gardes confondues, se taillent un chemin dans le barrage prussien qui garrotte le village, et, mitraillés de toutes parts, parviennent à s'extraire de la fournaise et à gagner la chaussée de Bruxelles.
Pelet, alors, se retourne pour compter ses hommes : ils ne sont plus que 250. Au-dessus du petit groupe sanglant, une forme funèbre et fine : c'est l'aigle du 2e chasseurs couverte d'un crêpe noir.
Dans les ruines de Plancenoit, le général Duhesme gît, inerte, là où il est tombé.
cruchot a écrit :Concernant l'attaque en colonne préconisée par Guibert, cela semble logique mais dans une rue de 6 m de large, un simple peloton a déjà de la profondeur !
Je crois que tu n'as pas compris. :-)
Guibert sait parfaitement comment ça se passe : la colonne en question doit être à peu près aussi large que la zone construite.
Le premier peloton (ou première division) masque les feux et, s'il flanche, le deuxième continuera l'assaut sans trop avoir souffert des feux et de la vue de l'obstacle !
Guibert sait bien que les soldats doivent se tasser dans les rues. :-)
D'ailleurs je viens de consulter Guibert pour te répondre et bien maintenant que j'ai lu « Les souvenirs du lieutenant Martin » et l'étude « Sous le feu », j'ai encore plus de respect pour lui !
C'est un homme qui a fait la guerre et qui sait comment manier l'Homme au combat !
Lire ces écrits à la lumière des ouvrages précités est une révélation ! :shock:
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Korre
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Message par Korre » Sam Déc 29, 2007 9:15 pm

Contrairement à Cruchot, je crois en une radicalisation des combats "urbains". C'est à dire au recours à la destruction des immeubles (destruction théorisée par Roguet et Blanqui) et à l'extermination de l'ennemi. Moscou et Saragosse illustrent mon opinion. Le général Roguet qualifiait ce type de combat de «triste guerre».
Je suis assez d'accord avec ça. Atlanta, Stalingrad etc. Même durant la guerre du péloponèse, la prise des villes étaient très sanglante.
Sous Napoléon, les batailles intra urbaines ne devaient pas faire exception.

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Message par cruchot » Lun Déc 31, 2007 3:31 pm

Un bataillon de jeune garde se fait exterminer dans le cimetière qui sert de réduit. Les Prussiens enlèvent les maisons une a une. On s'égorge dans les chambres, dans les greniers ; et pendant ces luttes sans merci, les toits de chaume que le feu a gagnés s'écroulent sur les combattants.
J'ai trouvé cela concernant Plancenoit, mais pas de ref bien que le texte contienne l'annecdote du tambour-majour.

Donc contrairement à mon impression première, cela chauffait dur dans les villages.
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BMasson
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Message par BMasson » Lun Déc 31, 2007 8:02 pm

pour les combats urbains, un bon exemple est Lüneburg (02/04/1813), avec le divisionnaire Joseph Morand, tenant la ville avec un 2500h tout mouillés (dont 3/4 de saxons en pleine désertion) contre la population et le corps de Dörnberg (4100h dont 3200 cavaliers). Je me souviens d'une partie épique où je jouait l'habitant et les révoltés, j'avais réussi à prendre deux portes et à les ouvrir à l'assaillant!

un vrai truc fun, plein de fureur et de rebondissements

voir aussi ma relation de la prise de Bergen-op-Zoom (directement inspirée de Fortescue entre autres, on est jamais si bien servi que par soi-même :wink:)
http://www.planete-napoleon.com/forum/v ... c.php?t=10

hors de fortifications fixes, je te conseille les récits des attaques sur les hameaux de St Amand à Ligny, Fuentes de Oñoro, Bautzen même, les attaques Autrichiennes sur l'aîle gauche Française à Wagram, voir les dos et tres de mayo...

généralement, les "lois de la Guerre" en vigueur depuis le XVIIe siècle veulent qu'une ville fortifiée qui ne s'est pas rendue après avoir vu son rempart battu en brèche soit livrée au pillage de la soldatesque (avec tout les excès possibles et imaginables). Si la ville n'est pas fortifiée, c'est souvent plus grave, car on se rencontre au détour d'un croisement, on a pas le temps de se jauger, c'est du "toi-ou-moi" et c'est pourquoi les miliciens Prussiens feront aussi bien l'affaire dans les St Amand en 1815, pas besoin de formation, c'est du pur instinct de survie, tout le monde a le bide serré, et plante l'autre avant de réfléchir.

La Division Girard va y disparaitre presque, alors qu'en rase campagne elle aurait balayé les unités adverses par sa maîtrise des évolutions.
Voir aussi (pour une fois qu'il est intéressant sur notre période!) les descriptions de Victor Hugo dans les Misérables, à propos des assauts de barricades.
L'Homme disparait devant le Primate luttant pour sa survie immédiate, on combat à coup de fusil, de bayonette, de crosse, de sabre, de tronçon d'épée, de couteaux, de bâtons, de briques, voir même de poings....

c'est vraiment la sale guerre qu'on retrouvera chez les nettoyeurs de tranchée lors de la Grande Erreur n°1; pas étonnant qu'on en trouve si peu d'écho dans les mémoires, toujours un peu hagiographiques ...

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