Cette fois, le temps a été particulièrement clément, sans pluie et avec une température constante de 16°, idéale pour se mettre sur la trogne pendant 3 jours. Le scénario de la bataille reste globalement le même et nous avons fait de notre mieux pour perdre de manière la plus noble possible. Rappel : Siège de Groll
Depuis la dernière édition, j'ai même pris du galon puisque j'ai eu l'insigne honneur de commander ma troupe sous la grade de Capitaine (claaaaaaaaasse, il y a deux ans, je n'étais que mousquetaire) et je pense avoir mener mes hommes au mieux Nous avons eu de grands moments dans la bataille :
-Le premier jour : Mon sergent, interprétant fort mal mes directives envoya toute la compagnie droit sur l'ennemi. Celle-ci fut promptement encerclée et massacrée. En pénitence, l'incapable sergent était parmi les morts.
-Le second jour : le caporal des mousquetaires, Eugène Moïché MacBoisonnet (ancien capitaine de la troupe rétrogradé pour incompétence lors de la bataille en 2010. Voir résumer plus haut) tente toujours de se racheter une conduite (à moins qu'il ne soit totalement dingue) et couvre à lui seul le replit de la compagnie, debout sur un talus armé d'une simple pelle, réinventant pour l'occasion le jeu du TapeTaupe.
Au second assaut des hollandais, le Tercio de St Amour (le notre) et celui de Carthagène (venu d’Espagne) contre attaquent en entonnant le chant des Tercio (en espagnol, apprit pour l’occasion). C’est du plus bel effet et ça marche. N’y trouvant rien à redire, les hollandais se replient face à notre marche.
-Le troisième jour : Après une tentative de négociation, notre camp refuse de capituler. Les hollandais décident d'en finir une fois pour toute et lancent un assaut général précédé d'une forte canonnade. Le champ se couvre d'un épais nuage, masquant ainsi les mouvements de la troupe ennemie. Au dernier moment, celle-ci a surgit de cet épais brouillard de guerre. Scène irréaliste au possible, digne d'Alatriste. Je crois que rien ne peut décrire la sensation du moment, en voyant plus de 700 piquiers et mousquetaires marché en rangs serrés vers soi, bannières au vent et au son des tambours. ENORME !!!
Malgré une défense plus qu’opiniâtre, nous devons malheureusement nous rendre. L’armée ennemie nous fait les honneurs en formant une haie et nous la traversons, drapeaux bas, en chantant une vielle chanson de marche : « au chemin de la guerre ne pousse pas de blé », ce qui nous à valut un tonnerre d’applaudissement de la part de nos adversaires et du public.
Nous avons aussi expérimenté (dans un moment creux) en collaboration avec les autres troupes quelques manœuvres avec un beau carré de 75 piques. Ce n’est pas tout les jours qu'on peut s'offrir un tel spectacle ... sauf sur une table de jeu.
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Bref, globalement une très belle reconstit comme j'aimerais en voir plus souvent en France. J'espère que la 1er édition de la bataille de Rocroi en 2013 tiendra toutes ses promesses. Pour Groenlo, prochaine éditon en 2015.
Et plus tard, un coup de pique mal placé (toujours de la part d'un MacKey) a faillit emporter un morceau intime de ma personne (j'ai eu du nez de me faire faire un buffle sur mesure). 
