Observez bien aussi la manière de porter le fusil en première ligne des bataillons lors des rares charges

http://www.militaryheritage.com/video.htm
Gio, le samouraï fou
Modérateur : Staff Forum
Oui, c'est ce que je pense plus ou moins à chaque fois que je vois des scènes de bataille de la période. Même si les armes n'avaient pas la précision de celles d'aujourd'hui, je me dis qu'il fallait un sacré courage pour accepter de se faire fusiller en restant au garde à vous. En fait, je cherche même quelle pouvait être la motivation de ces soldats, la raison qui les poussait à rester debout comme ça et à obéir aux ordres.Vidéo réaliste où à cette époque, on était dur à la tache dur et stoicque à accepter de ce faire flinguer à moins de 50m.
Regardons ce qu'est devenu notre civilisation d'insatisfait qui a peur au moindre "Bouuuuu".
En fait avec la fumée , dès la 2ème ou 3ème salve, ils n'y voyaient plus rien. En prime, il semble que les types tiraient "en l'air", SGDCH (sans garantie de Cruchot historicalSiaba a écrit :C'est dû à quoi ce faible taux de pertes ?
Ils savaient pas tirer ou ils avaient des fusils tout pourris ?![]()
Par ce que rater une ligne de bonhommes sur deux ou trois rangs à 50 pas ça parait quand même dur.....
Pour la précision, un membre du forum avait indiqué que les types baissaient la tête pour éviter l'aveuglement quand ils tiraient. Essayez et vous tirez en l'air.Siaba a écrit :Ok, il y avait donc des deux: tireurs pas super entraînés à viser et armes toutes pourries.
Au vu des explications de Mandfred sur les armes, ceux qui ont quelques notions de tir apprécieront encore plus les performances des bons tireurs de l'époque (coureurs des bois, miliciens canadiens, indiens, rifles américains, etc).
J'étais au courant pour les blessures et les soins de l'époque (situation qui, me semble-t-il a duré jusque vers la fin du XIX° siècle). En gros, une blessure équivalait à la mort dans la plupart des cas.