regarde champs-de-bataille-thematique n°27
Mais c'est surtout des clans sans schéma d'organisation et pour les armes la liste est non exhaustive
sinon du classique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%2 ... li.C3.A9es
Le Monde diplomatique de septembre 2006
Selon M. Jangvi, la tâche actuelle des talibans est double : primo, détruire les bases américaines, et, par ce biais, la suprématie aérienne américaine, qui seule leur permet d’atteindre véritablement les talibans ; secundo, réveiller les cellules dormantes des talibans. Il poursuit en expliquant que les talibans ont commencé avec dix commandants, mais que ce nombre augmente au rythme de la reconquête. Dès que les talibans retournent dans un village, ils rétablissent leurs anciens réseaux : « Pour le moment, tout ce que je peux dire est que nous avons des commandants dans toutes les provinces afghanes. Nous n’avions pas ce réseau l’an passé. Chaque succès apporte un peu plus de force et, dans les jours à venir, le réseau taliban s’étendra à l’échelle du district et du village. Cela signifiera que nous avons retrouvé notre ancienne puissance, soit trois cent mille hommes dans tout le pays. » Ce chiffre fait référence à ceux qui, sous le régime taliban, étaient policiers, militaires et membres de l’appareil répressif, et qui, après la chute des talibans, se sont évaporés dans la population.
A la mi-juillet, il apparaît que les talibans ont réussi leur pari au sud de l’Afghanistan, où ils s’emparent tous les jours de nouveaux districts (Musa Kila, Sagin, Panjwai…). Les forces de la coalition peuvent certes reprendre ces positions. Mais ce jeu de cache-cache ne saurait durer longtemps. Les talibans pensent pouvoir raisonnablement compter sur une occupation du Sud-Ouest bien avant l’hiver… //
La proclamation du commandement central des talibans à la frontière du Sud-Ouest, selon laquelle trois cent mille militants se tenaient prêts à répondre à un ordre du mollah Omar, était probablement très exagérée dans le contexte de l’Afghanistan post-taliban, repris en main par le gouvernement Karzaï. En revanche, quelques milliers de talibans, épaulés par quelques contingents ouzbeks, tchétchènes, ouïgours, chinois ou arabes, embusqués dans les montagnes du Waziristan, pouvaient avoir un impact déterminant. Ils pouvaient habilement mobiliser de larges pans de la population tribale au service de leurs objectifs politiques et militaires.
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