première bataille sécession en 15mm
Publié : Jeu Mai 07, 2015 8:55 pm
Salut à tous les joueurs,
Je joue avec un copain avec une règle maison qu'il a concoctée ; basique, mais du coup très fluide...
Voici le CR d’une bataille que nous avons joué récemment avec Marc (inscrit comme moi sur le forum Blitzkrieg) ; nous étions sur un projet sécession depuis quelque temps ; la règle est une règle « maison » que Marc avait concocté pour jouer avec son fils ; règle très basique mais cohérente et qui a été remaniée par ses soins.
On affine tout ça encore mais globalement elle est vraiment très jouable, prise en main automatique ; et pas chronophage durant la partie, ça a son importance quand on veut aligner des brigades…
L’essentiel des troupes sur la table est ma collection que j’ai peinte depuis 4 mois, les figurines sont de marque Blue Moon, mes maisons sont des Hovel model, celles de Marc (toits différents et très fins moulage) sont de gettysburg soldiers. Il a aussi une belle collection de figurines de la même marque, mais que l’on a pas mis sur la table, hormis quelques unités.
Voici les liens pour ceux que ça tente :
http://www.oldgloryuk.com/
http://www.hovelsltd.co.uk/index.htm
http://www.gettysburgsoldiers.com/home.do
Nous avions prévu une carte mais nous avons décidé finalement de composer une table avec les éléments qu’on avait apporté ; avec une route principale, quelques maisons, reliées à des granges, pour figurer l’activité agricole ; quelques chemins, deux bois, un verger. Tout ça entouré de clôtures variées et de murets de pierre.
Enfin nous avons décidé de jouer notre première confrontation comme une bataille de rencontre, soit une brigade qui trouve un point tenu par une autre brigade ennemie, pas totalement organisée et retranchée. Mais déjà sur place.
En second tour, une brigade vient renforcer l’assaut et la défense.
Marc jouait en défense les confédérés, je jouais l'union.
Donc place à l’histoire, nous voici en 1863, quelque part en Virginie…
Un coin de Virginie, une campagne tranquille, des champs protégés par des palissades, un paysage dompté par les descendants des premiers pionniers, très loin du Far West…
Des maisons et granges bien tenues, c’est la fin de l’été, les foins ont été faits… mais les moissons pas encore, les blés sèchent et finissent de pousser.
Une grange et une maison, au centre du paysage et qui deviendra un futur enjeu stratégique…
Une brigade de l’union avance, paisiblement vers l’ennemi, ne sachant pas où il se trouve…
Quelques soldats, d’un petit régiment confédéré ont pris position dans un verger, entre piquet et cueillette…
Plus loin, un autre régiment s’est aligné derrière une barrière, tenant la position et protégeant un canon napoléon et les artilleurs.
Ayant l’initiative, j’avance mon premier régiment face aux tirailleurs, essayant de tirer le bénéfice de la surprise et du nombre…
Le colonel confédéré appelle ses troupes éparses dans le verger…
Quelques centaines de mètres à l’ouest, un autre régiment avance au travers des blés…
En face, on fait fissa, une colonne marche pour prendre position, les artilleurs s’activent afin de tenir leur pièce prête pour le combat…
Le général de brigade (deux cavaliers) se plaçant au centre de la position défensive, afin de mieux donner ses ordres.
Le régiment a pris place et s’est placé au droit, un peu en arrière des barrières. Se placer derrière la clôture aurait brisé sa ligne.
Une vue d’oiseau… Les corbeaux n’auront pas faim ce soir…
Je fais partir sur le côté un autre petit régiment et l'attelage de la pièce d’artillerie de ma première brigade…
Les premiers tirs se font entre les tirailleurs qui se sont mis en ligne… Le muret offre une bonne protection et mes pauvres gars se font descendre comme à la parade…
Pendant ce temps, l’artillerie s’est mise en place, et le limber se détache… mon petit régiment avance en couverture…
Mon autre régiment s’est positionné, en attente derrière le muret de pierre… Hm, la ligne ennemie est encore trop loin, et trop d’obstacles vont rendre le tir inefficace…
J’attends donc la venue de mon autre brigade, qui avance vite, placée en colonnes…
…A ma droite, j’ai le renfort des Zouaves de New-York, nul doute qu’ils vont mettre le feu chez l’ennemi… paradoxe des anciens pompiers…
Un colonel crie ses ordres à la pièce afin qu’elle se positionne au plus vite !
En face, on tient fermement sa position, et on vérifie son arme une dernière fois…
Les cœurs battent plus fort…
… devant un tel déferlement de troupes.
La seconde brigade confédéré se met aussi en place ; un canon à même la route…
Pendant que courent les soldats d’un régiment confédéré, Bonnie blue flag en tête…
Deux autres régiments prennent un chemin plus direct vers la bataille, tout ceci s’active au pas de course…
La bataille n’est pas bien loin, on entend les tirs sporadiques encore…
Mais qui éclaircissent les rangs à une vitesse effrayante… Mon dieu ils paraissaient si peu dans le verger…
Mon autre régiment les tirera de flanc, avec de la chance entre les arbres, on devrait les avoir…
Les premiers boulets de l’union partent, la hausse n’est pas bonne encore, peu de dégâts…
Des tirs se font, la distance étant devenue plus courte, les balles ne sont pas perdues pour tout le monde…
Y’a pas à dire, la position confédérée s’est bien étoffée sur ce coin de campagne…
Pendant ce temps, dans le verger, les tirailleurs font toujours le coup de feu...
La bataille, vu de corbeau, pour l’instant un peu effrayé par les déflagrations ; ce sera moins le cas au crépuscule..
Les confédérés se sont déployés plus vite, moins d’obstacles sur leurs routes…
Une seconde charge sur les tirailleurs les a poussés après la route, enfin nous tenons le verger !
Non sans pertes…
Il reste que nous sommes maintenant de l’autre coté du muret de pierre…
Les confédérés ayant eu l’avantage du mouvement ce tour, ils sont dans une position idéale pour un tir sur ma colonne… mais tous les mouvements devant se faire avant les combats, j’ai le temps…
...de les aligner vite fait derrière le muret… Ouf !
Les lignes se forment en un angle droit, comme à l’académie, un des régiments ayant fait « flanc refusé ».
Et la brume des tirs rehausse ces alignements presque parfaits d’un nuage mortel.
Un régiment confédéré fait les frais de ce renfort, et de la position retranchée… à découvert, en infériorité numérique… Chaque homme qui tombe rappelle durement les erreurs…
Qui n’en sont peut-être pas : mon régiment du centre, dont j'ai brisé la ligne, trouve sa puissance divisée en deux ; s'il peut tirer dans les deux sens, il est potentiellement affaibli en défense...
En attendant, il subit déjà le tir de flanc de l’artillerie sudiste…
La fumée du tir d’artillerie dissipée, les soldats de l'union blessés jonchent la position…
Moment idéal de flottement pour Marc, qui fait tirer son régiment confédéré, et dans la foulée lance un assaut…
Mon tir défensif fortement réduit (du fait de trois plaquettes seulement qui peuvent le faire), je ne peux que subir le cri du Rebel Yell et la charge dans la foulée… Furie du corps à corps… gris et bleu entremêlés.
De l’autre côté, après de dures pertes dues au canon confédéré, j’ai pu aligner mes Zouaves avec mes fantassins du verger, appartenant à ma première brigade… Ils arriveront à se venger sur les artilleurs... mais quels dégâts inutiles !
Des tirs se font un peu plus haut, juste derrière les fruitiers ; pendant que mon petit régiment se trouve esseulé, étrangeté de la bataille.
Passé la charge de Marc, et ayant perdu trop de troupes, mon régiment a reculé, le sien restant sur place, mais tout de même désorganisé.
Une brèche s’est faite dans un angle, situation favorable pour Marc. Mon régiment qui a subi l’assaut cependant retrouve sa cohésion et se rassemble, en position défensive.
Mes Zouaves ont disparu du champ de bataille, trop de morts, le reste a fui les combats…
Du coup, je joue le tout pour le tout, et après un tir lance mon régiment à l'assaut sur l’ennemi, afin de prendre la position à l’arraché !
Les dés sont avec moi, puisque j’élimine une bonne partie du régiment ennemi ; cependant au décompte de points des dés, sanctionnant le succès de l’assaut hors les pertes, nous sommes à égalité.
Donc contraints de continuer le carnage...
Au final, je suis obligé de battre retraite, n’ayant plus qu’un socle de soldats valides sur les 5 engagés en début de partie… des éclopés...
Ils ne reviendront pas au feu tout de suite, c’est sûr…
De l’autre coté, si je tiens en respect les deux régiments confédérés, et pense me sortir d’un assaut, tout en ayant une bonne position, je suis très loin de l’objectif, qui est la ferme et la grange…
Au final, c’est une victoire sudiste ce jour, les confédérés tenant la position initiale et principale et ayant de plus porté un assaut victorieux.
Il me reste un régiment dans le verger, mais pas beaucoup d’effectifs.
Trois régiments de l’union sont exsangues sur les 6 engagés ce jour-là, ce soir les survivants chanteront « Dixie » dans le camp sudiste…
Voilà donc pour notre première bataille sécession ; merci à Marc pour son hospitalité et bravo pour sa victoire !
Je joue avec un copain avec une règle maison qu'il a concoctée ; basique, mais du coup très fluide...
Voici le CR d’une bataille que nous avons joué récemment avec Marc (inscrit comme moi sur le forum Blitzkrieg) ; nous étions sur un projet sécession depuis quelque temps ; la règle est une règle « maison » que Marc avait concocté pour jouer avec son fils ; règle très basique mais cohérente et qui a été remaniée par ses soins.
On affine tout ça encore mais globalement elle est vraiment très jouable, prise en main automatique ; et pas chronophage durant la partie, ça a son importance quand on veut aligner des brigades…
L’essentiel des troupes sur la table est ma collection que j’ai peinte depuis 4 mois, les figurines sont de marque Blue Moon, mes maisons sont des Hovel model, celles de Marc (toits différents et très fins moulage) sont de gettysburg soldiers. Il a aussi une belle collection de figurines de la même marque, mais que l’on a pas mis sur la table, hormis quelques unités.
Voici les liens pour ceux que ça tente :
http://www.oldgloryuk.com/
http://www.hovelsltd.co.uk/index.htm
http://www.gettysburgsoldiers.com/home.do
Nous avions prévu une carte mais nous avons décidé finalement de composer une table avec les éléments qu’on avait apporté ; avec une route principale, quelques maisons, reliées à des granges, pour figurer l’activité agricole ; quelques chemins, deux bois, un verger. Tout ça entouré de clôtures variées et de murets de pierre.
Enfin nous avons décidé de jouer notre première confrontation comme une bataille de rencontre, soit une brigade qui trouve un point tenu par une autre brigade ennemie, pas totalement organisée et retranchée. Mais déjà sur place.
En second tour, une brigade vient renforcer l’assaut et la défense.
Marc jouait en défense les confédérés, je jouais l'union.
Donc place à l’histoire, nous voici en 1863, quelque part en Virginie…
Un coin de Virginie, une campagne tranquille, des champs protégés par des palissades, un paysage dompté par les descendants des premiers pionniers, très loin du Far West…
Des maisons et granges bien tenues, c’est la fin de l’été, les foins ont été faits… mais les moissons pas encore, les blés sèchent et finissent de pousser.
Une grange et une maison, au centre du paysage et qui deviendra un futur enjeu stratégique…
Une brigade de l’union avance, paisiblement vers l’ennemi, ne sachant pas où il se trouve…
Quelques soldats, d’un petit régiment confédéré ont pris position dans un verger, entre piquet et cueillette…
Plus loin, un autre régiment s’est aligné derrière une barrière, tenant la position et protégeant un canon napoléon et les artilleurs.
Ayant l’initiative, j’avance mon premier régiment face aux tirailleurs, essayant de tirer le bénéfice de la surprise et du nombre…
Le colonel confédéré appelle ses troupes éparses dans le verger…
Quelques centaines de mètres à l’ouest, un autre régiment avance au travers des blés…
En face, on fait fissa, une colonne marche pour prendre position, les artilleurs s’activent afin de tenir leur pièce prête pour le combat…
Le général de brigade (deux cavaliers) se plaçant au centre de la position défensive, afin de mieux donner ses ordres.
Le régiment a pris place et s’est placé au droit, un peu en arrière des barrières. Se placer derrière la clôture aurait brisé sa ligne.
Une vue d’oiseau… Les corbeaux n’auront pas faim ce soir…
Je fais partir sur le côté un autre petit régiment et l'attelage de la pièce d’artillerie de ma première brigade…
Les premiers tirs se font entre les tirailleurs qui se sont mis en ligne… Le muret offre une bonne protection et mes pauvres gars se font descendre comme à la parade…
Pendant ce temps, l’artillerie s’est mise en place, et le limber se détache… mon petit régiment avance en couverture…
Mon autre régiment s’est positionné, en attente derrière le muret de pierre… Hm, la ligne ennemie est encore trop loin, et trop d’obstacles vont rendre le tir inefficace…
J’attends donc la venue de mon autre brigade, qui avance vite, placée en colonnes…
…A ma droite, j’ai le renfort des Zouaves de New-York, nul doute qu’ils vont mettre le feu chez l’ennemi… paradoxe des anciens pompiers…
Un colonel crie ses ordres à la pièce afin qu’elle se positionne au plus vite !
En face, on tient fermement sa position, et on vérifie son arme une dernière fois…
Les cœurs battent plus fort…
… devant un tel déferlement de troupes.
La seconde brigade confédéré se met aussi en place ; un canon à même la route…
Pendant que courent les soldats d’un régiment confédéré, Bonnie blue flag en tête…
Deux autres régiments prennent un chemin plus direct vers la bataille, tout ceci s’active au pas de course…
La bataille n’est pas bien loin, on entend les tirs sporadiques encore…
Mais qui éclaircissent les rangs à une vitesse effrayante… Mon dieu ils paraissaient si peu dans le verger…
Mon autre régiment les tirera de flanc, avec de la chance entre les arbres, on devrait les avoir…
Les premiers boulets de l’union partent, la hausse n’est pas bonne encore, peu de dégâts…
Des tirs se font, la distance étant devenue plus courte, les balles ne sont pas perdues pour tout le monde…
Y’a pas à dire, la position confédérée s’est bien étoffée sur ce coin de campagne…
Pendant ce temps, dans le verger, les tirailleurs font toujours le coup de feu...
La bataille, vu de corbeau, pour l’instant un peu effrayé par les déflagrations ; ce sera moins le cas au crépuscule..
Les confédérés se sont déployés plus vite, moins d’obstacles sur leurs routes…
Une seconde charge sur les tirailleurs les a poussés après la route, enfin nous tenons le verger !
Non sans pertes…
Il reste que nous sommes maintenant de l’autre coté du muret de pierre…
Les confédérés ayant eu l’avantage du mouvement ce tour, ils sont dans une position idéale pour un tir sur ma colonne… mais tous les mouvements devant se faire avant les combats, j’ai le temps…
...de les aligner vite fait derrière le muret… Ouf !
Les lignes se forment en un angle droit, comme à l’académie, un des régiments ayant fait « flanc refusé ».
Et la brume des tirs rehausse ces alignements presque parfaits d’un nuage mortel.
Un régiment confédéré fait les frais de ce renfort, et de la position retranchée… à découvert, en infériorité numérique… Chaque homme qui tombe rappelle durement les erreurs…
Qui n’en sont peut-être pas : mon régiment du centre, dont j'ai brisé la ligne, trouve sa puissance divisée en deux ; s'il peut tirer dans les deux sens, il est potentiellement affaibli en défense...
En attendant, il subit déjà le tir de flanc de l’artillerie sudiste…
La fumée du tir d’artillerie dissipée, les soldats de l'union blessés jonchent la position…
Moment idéal de flottement pour Marc, qui fait tirer son régiment confédéré, et dans la foulée lance un assaut…
Mon tir défensif fortement réduit (du fait de trois plaquettes seulement qui peuvent le faire), je ne peux que subir le cri du Rebel Yell et la charge dans la foulée… Furie du corps à corps… gris et bleu entremêlés.
De l’autre côté, après de dures pertes dues au canon confédéré, j’ai pu aligner mes Zouaves avec mes fantassins du verger, appartenant à ma première brigade… Ils arriveront à se venger sur les artilleurs... mais quels dégâts inutiles !
Des tirs se font un peu plus haut, juste derrière les fruitiers ; pendant que mon petit régiment se trouve esseulé, étrangeté de la bataille.
Passé la charge de Marc, et ayant perdu trop de troupes, mon régiment a reculé, le sien restant sur place, mais tout de même désorganisé.
Une brèche s’est faite dans un angle, situation favorable pour Marc. Mon régiment qui a subi l’assaut cependant retrouve sa cohésion et se rassemble, en position défensive.
Mes Zouaves ont disparu du champ de bataille, trop de morts, le reste a fui les combats…
Du coup, je joue le tout pour le tout, et après un tir lance mon régiment à l'assaut sur l’ennemi, afin de prendre la position à l’arraché !
Les dés sont avec moi, puisque j’élimine une bonne partie du régiment ennemi ; cependant au décompte de points des dés, sanctionnant le succès de l’assaut hors les pertes, nous sommes à égalité.
Donc contraints de continuer le carnage...
Au final, je suis obligé de battre retraite, n’ayant plus qu’un socle de soldats valides sur les 5 engagés en début de partie… des éclopés...
Ils ne reviendront pas au feu tout de suite, c’est sûr…
De l’autre coté, si je tiens en respect les deux régiments confédérés, et pense me sortir d’un assaut, tout en ayant une bonne position, je suis très loin de l’objectif, qui est la ferme et la grange…
Au final, c’est une victoire sudiste ce jour, les confédérés tenant la position initiale et principale et ayant de plus porté un assaut victorieux.
Il me reste un régiment dans le verger, mais pas beaucoup d’effectifs.
Trois régiments de l’union sont exsangues sur les 6 engagés ce jour-là, ce soir les survivants chanteront « Dixie » dans le camp sudiste…
Voilà donc pour notre première bataille sécession ; merci à Marc pour son hospitalité et bravo pour sa victoire !