À partir de novembre 1944, les Américains bombardent intensément l'archipel nippon.
Les B29 détruisent les usines et les voies de communication sans épargner les villes.
Dans la nuit du 10 au 11 mars 1945, un tiers de la capitale Tokyo est détruit dans l'un des pires bombardements de l'Histoire, avec un total de 83.000 morts et 30.000 blessés dont beaucoup décèderont les jours suivants de leurs brûlures (« opération Meetinghouse »).
C'est autant qu'à Hiroshima et plus qu'à Nagasaki, cinq mois plus tard.
Selon une technique mise au point contre l'Allemagne, plusieurs centaines de bombardiers déversent en quelques heures 1.700 tonnes de bombes explosives et incendiaires.
Sous l'effet du vent qui souffle cette nuit-là, les maisons, dont la plupart sont en bois, s'embrasent instantanément.
Beaucoup d'habitants meurent carbonisés, parmi lesquels des survivants du terrible tremblement de terre qui avait eu lieu en 1923 !

Tokyo après le bombardement américain du 10 mars 1945
Les Américains ne s'en tiennent pas là.
Les autres métropoles, Kôbe, Ôsaka, Nagoya... subissent à peu près le même sort de même que les villes côtières.
Au total plus de 430.000 morts dans la population civile japonaise.
Une semaine d'Histoire du 10 Mars 2025 au 16 Mars 2025 avec Herodote.net