4, 5, 6 et 7-06-1807 : bataille de Guttstadt.

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jacknap1948
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4, 5, 6 et 7-06-1807 : bataille de Guttstadt.

Message par jacknap1948 » Dim Juin 04, 2023 6:13 am

4, 5, 6 et 7 Juin 1807 : bataille de Guttstadt.



Combat de Spanden.

Le 5 Juin 1807, l'armée Russe se met en mouvement, ses divisions attaquent la tête de Pont de Spanden que le Général Georges Frère (1764-1826) défendait avec le 27° Régiment d'Infanterie.

Les Russes et les Prussiens firent de vains efforts, sept fois ils furent repoussés.


Combat de Lomitten.


Le 5 Juin 1807, Doctourov passe à l'assaut à Lomitten (Prusse), position tenue par Soult, les positions sont prises et reprises.


LES AMIS DU PATRIMOINE NAPOLÉONIEN.



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Bataille de GUTTSTADT.


Le commandant russe, le général Levin August von Bennigsen, décide de surprendre l'armée française alors qu'elle est encore dans ses cantonnements et par conséquents très dispersée.

Accompagné du grand-duc Constantin, il se présente le 4 juin 1807 à la tête de 50.000 à 63.000 hommes face aux 15.000 hommes du 6° Corps.

Simultanément, le corps prussien de L'Estocq attaque le 1° corps du maréchal Bernadotte à Spanden (combat de Spanden) et Dokhtourov attaque le 4° Corps du maréchal Soult à Lomitten (en) (combat de Lomitten).

Le maréchal Ney dispose la division Marchand au nord de Guttstatd, autour du village d'Altkirch (en) et la division Bisson au sud de la ville, autour des villages de Glottau, Knopen (en), Lingnau (pl) et Queetz.

Au matin du 5 juin, le général Bagration enlève Altkirch, mais suspend son offensive pour attendre l'arrivée des forces de Sacken.

À son arrivée, Ney se replie lentement sur Ankendorf (en), ce qui permet à Gortchakov de traverser l'Alle à Guttstadt.

Le soir, les Français tiennent une ligne appuyée sur le lac de Queetz et une forêt au nord de Deppen6.

Le matin du 6, les Russes reprennent l'offensive, et le maréchal Ney, désespérant de l'arrivée des secours d'autres corps, se trouve contraint à la retraite.

Plusieurs fois encerclés, les Français se fraient un passage à la baïonnette et profitent de la mollesse de la poursuite russe pour ne laisser qu'un minimum de prisonniers.

En raison du manque de mordant de la poursuite russe et d'un sens aigu de la retraite qui allait se manifester encore en Russie cinq ans plus tard, le maréchal Ney parvient à limiter ses pertes à 400 tués et blessés et entre 1.000 et 2.000 prisonniers.

L'armée française laisse aussi sur le terrain 2 canons et tous ses bagages, y compris les effets personnels du maréchal Ney.

Les Russes perdent environ 2.500 tués, blessés et disparus.

Bennigsen échoue à détruire le 6° Corps, pourtant isolé.

De plus, il a révélé son intention de marcher vers Kœnigsberg à Napoléon I°.

Le général en chef russe décide alors de se replier sur le camp fortifié d'Heilsberg, et d'y attendre la grande Armée.

Quelques jours plus tard, le 6° Corps jouera un rôle crucial à la bataille de Friedland.



WIKIPÉDIA
À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).



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Décor "simpliste" sur lequel nous avions rejoué, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.

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