[Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
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- le samouraï fou
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[Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
Un épisode de la campagne de 1809 :
Club Le Shakko, St Geneviève des bois 91
compte-rendu de Jean-François, alias Vania
"Le plastique c'est fantastique !"
Ce n’est jamais facile en "Empire" de monter une attaque coordonnée avec les trois armes face à un adversaire déjà bien en place.
La ligne de défense autrichienne, prenant à droite appui sur un hameau, et à gauche sur un château, avait de quoi intimider: habits blancs en lignes renforcées au centre, prenant appui aux ailes dans les fermes et granges, précédées de nuées de tirailleurs gris armés de carabines rayées, le tout garni de pièces d’artillerie dont certaines en redoute. Sans compter les réserves certainement massées derrière les bois.
Les Français (et Wurtembergeois) avaient de bien belles unités, mais comment procéder ?
D’abord faire donner à droite la cavalerie (lourde) pour tenter une brèche, ou du moins fixer les réserves adverses, le temps pour les « piétons » de rompre au centre. Exploitation en cas de succès par la brigade de cavalerie légère (chasseurs à cheval, hussards).
L’idée était bonne, mais charger de l’infanterie ennemie « fraîche », à proximité d’un bois non reconnu, et sans attendre le soutien de la batterie d’artillerie à cheval était osé. Pris en enfilade par des compagnies de Grenz-infanterie en lisière de bois, essuyant de face le feu d’au moins un bataillon en ligne, plombés à mitraille à courte portée par du 12, les deux régiments de cuirs, non soutenus par la brigade légère restée en arrière sans ordres n’ont pas atteint la ligne ennemie, tout en perdant leur général.
Voilà pour l’aile droite !
L’infanterie française, excellente, a des compagnies de voltigeurs. Tireurs exceptionnels, à l’aise sur le terrain, leur feu redoutable cause des pertes irréparables tandis que leur mobilité et leur dispersion (ainsi que leur petite taille…) égarent nombre de projectiles ennemis. Sur un potentiel de 6 compagnies de voltigeurs, de carabiniers d’infanterie légère et de 4 compagnies de chasseurs, 4 de voltigeurs sont restées « au bataillon ».
Elles auraient pu contribuer à « ramollir » la défense adverse en avant des colonnes d’attaque, compensant en partie l’absence de l’artillerie en pleine explication avec celle d’en face. Aussi bien devant le hameau que face à la ligne principale de défense, les fusiliers français se sont donc trouvés devant un mur blanc immobile crachant le feu.
D’abord pleins d’allant, les cinq bataillons d’assaut ont fini par marquer le pas avant de se replier bien diminués sur leurs positions de départ.
Voilà pour le centre.
A gauche, les wurtembergeois.
Ce sont eux qui ont mordu le plus dans les défenses autrichiennes, deux bataillons s’emparant d’un verger. Mais devant faire face à l’attaque d’une division de cavalerie qui mit un temps certain à se forcer en ligne d’attaque, la moitié de la brigade d’infanterie qui aurait pu soutenir l’attaque du hameau dû former le carré. Privée de ce soutien, la prise du verger resta sans suite.
Voyant cesser les attaques contre son aile gauche, l’autrichien, lentement comme toujours mais sûrement, mit en mouvement un bataillon de grenadiers jusque là en réserve, ainsi que les deux bataillons de fusiliers-frontières maintenant sans emploi. Ce mouvement reconduisit les Français sur leur ligne de départ.
Le corps d’armée français a donc échoué contre la défense autrichienne. Ainsi, s’il est relativement aisé d’attendre l’adversaire mèche allumées et doigt sur la détente, il n’en est pas de même quand il s’agit de trouver le moyen de faire brèche dans une position adverse bien préparée…
Vania
Club Le Shakko, St Geneviève des bois 91
compte-rendu de Jean-François, alias Vania
"Le plastique c'est fantastique !"
Ce n’est jamais facile en "Empire" de monter une attaque coordonnée avec les trois armes face à un adversaire déjà bien en place.
La ligne de défense autrichienne, prenant à droite appui sur un hameau, et à gauche sur un château, avait de quoi intimider: habits blancs en lignes renforcées au centre, prenant appui aux ailes dans les fermes et granges, précédées de nuées de tirailleurs gris armés de carabines rayées, le tout garni de pièces d’artillerie dont certaines en redoute. Sans compter les réserves certainement massées derrière les bois.
Les Français (et Wurtembergeois) avaient de bien belles unités, mais comment procéder ?
D’abord faire donner à droite la cavalerie (lourde) pour tenter une brèche, ou du moins fixer les réserves adverses, le temps pour les « piétons » de rompre au centre. Exploitation en cas de succès par la brigade de cavalerie légère (chasseurs à cheval, hussards).
L’idée était bonne, mais charger de l’infanterie ennemie « fraîche », à proximité d’un bois non reconnu, et sans attendre le soutien de la batterie d’artillerie à cheval était osé. Pris en enfilade par des compagnies de Grenz-infanterie en lisière de bois, essuyant de face le feu d’au moins un bataillon en ligne, plombés à mitraille à courte portée par du 12, les deux régiments de cuirs, non soutenus par la brigade légère restée en arrière sans ordres n’ont pas atteint la ligne ennemie, tout en perdant leur général.
Voilà pour l’aile droite !
L’infanterie française, excellente, a des compagnies de voltigeurs. Tireurs exceptionnels, à l’aise sur le terrain, leur feu redoutable cause des pertes irréparables tandis que leur mobilité et leur dispersion (ainsi que leur petite taille…) égarent nombre de projectiles ennemis. Sur un potentiel de 6 compagnies de voltigeurs, de carabiniers d’infanterie légère et de 4 compagnies de chasseurs, 4 de voltigeurs sont restées « au bataillon ».
Elles auraient pu contribuer à « ramollir » la défense adverse en avant des colonnes d’attaque, compensant en partie l’absence de l’artillerie en pleine explication avec celle d’en face. Aussi bien devant le hameau que face à la ligne principale de défense, les fusiliers français se sont donc trouvés devant un mur blanc immobile crachant le feu.
D’abord pleins d’allant, les cinq bataillons d’assaut ont fini par marquer le pas avant de se replier bien diminués sur leurs positions de départ.
Voilà pour le centre.
A gauche, les wurtembergeois.
Ce sont eux qui ont mordu le plus dans les défenses autrichiennes, deux bataillons s’emparant d’un verger. Mais devant faire face à l’attaque d’une division de cavalerie qui mit un temps certain à se forcer en ligne d’attaque, la moitié de la brigade d’infanterie qui aurait pu soutenir l’attaque du hameau dû former le carré. Privée de ce soutien, la prise du verger resta sans suite.
Voyant cesser les attaques contre son aile gauche, l’autrichien, lentement comme toujours mais sûrement, mit en mouvement un bataillon de grenadiers jusque là en réserve, ainsi que les deux bataillons de fusiliers-frontières maintenant sans emploi. Ce mouvement reconduisit les Français sur leur ligne de départ.
Le corps d’armée français a donc échoué contre la défense autrichienne. Ainsi, s’il est relativement aisé d’attendre l’adversaire mèche allumées et doigt sur la détente, il n’en est pas de même quand il s’agit de trouver le moyen de faire brèche dans une position adverse bien préparée…
Vania
Dernière édition par le samouraï fou le Sam Sep 25, 2010 6:39 pm, édité 2 fois.
- Thierry Melchior
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Re: [Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
Ah ! « les Aigles » que de beaux souvenirs !
Merci Jean-François et toute l'équipe.
Amicalement,
Thierry.
Merci Jean-François et toute l'équipe.
Amicalement,
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« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès, Ve Congrès socialiste international, Paris, 1900
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Site de jeu d'histoire et d'Histoire de 1700 à 1850
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Re: [Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
J adore comme quoi on peut toujours y jouer alors thierry on en refait ??
haut les tetes la mitraille nest point de la M....
""michel montoya""
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- Thierry Melchior
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Re: [Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
Salut Michel,
Bises à la famille,
Amitiés,
Thierry.
Oh non, Michel, je ne pense pas pouvoir, je serais toujours en train de comparer avec S&B !lepic60 a écrit :J'adore, comme quoi on peut toujours y jouer, alors Thierry on en refait ? ?
Bises à la famille,
Amitiés,
Thierry.
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Re: [Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
Salut à tous
Lepic 60 a écrit:
"Les Aigles", c'est aussi certainement une des règles où l'aléatoire est le moins présent, les jets de dés modifiant peu les données tactiques, ce qui la rend à mon sens très intéressante: on ne peut rattraper ses erreurs sur un coup de dé, il faut anticiper et manoeuvrer tout le temps
Quant au 20 mm, qui est semble t-il moins en vogue ces derniers temps, ça reste une très bonne échelle de compromis, avec un grand nombre de références.
On en profite donc pour "étayer" nos armées existantes et déjà anciennes avec de nouveaux officiers, artilleurs, régiments de cavalerie..., voire avec de nouvelles unités comme les Polonais...
Lepic 60 a écrit:
En fait, si on est bien sur la base de la règle "Les Aigles", celle-ci a été revisitée pour pouvoir "avaler" davantage de tours de jeu...J'adore comme quoi on peut toujours y jouer
"Les Aigles", c'est aussi certainement une des règles où l'aléatoire est le moins présent, les jets de dés modifiant peu les données tactiques, ce qui la rend à mon sens très intéressante: on ne peut rattraper ses erreurs sur un coup de dé, il faut anticiper et manoeuvrer tout le temps
Quant au 20 mm, qui est semble t-il moins en vogue ces derniers temps, ça reste une très bonne échelle de compromis, avec un grand nombre de références.
On en profite donc pour "étayer" nos armées existantes et déjà anciennes avec de nouveaux officiers, artilleurs, régiments de cavalerie..., voire avec de nouvelles unités comme les Polonais...
Dernière édition par vania le Dim Sep 26, 2010 9:00 am, édité 4 fois.
Jean-François.
Seule l'inaction est coupable...
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- le samouraï fou
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Re: [Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
Certaines des figurines sur la table, ont plus de 30 ans d'age !
Comme quoi le plastique vieillit bien.
Sans oublier qu'à l'époque, les copains ont du customiser pas mal
de figurines ...
Comme quoi le plastique vieillit bien.
Sans oublier qu'à l'époque, les copains ont du customiser pas mal
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Re: [Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
Belles images qui tendent à modifier ma considération pour le 20mm
Je me demande si...
Je me demande si...
Président tyranique du Club de la Garde Républicaine à Nanterre
Et,
Admin despotique du http://new-wab.forumactif.org/
Et,
Admin despotique du http://new-wab.forumactif.org/
Re: [Les Aigles] Quelque part en Autriche 1809
En fait, si on est bien sur la base de la règle "Les Aigles", celle-ci a été revisitée pour pouvoir "avaler" davantage de tours de jeu...vania a écrit :Salut à tous
Lepic 60 a écrit:J'adore comme quoi on peut toujours y jouer
"Les Aigles", c'est aussi certainement une des règles où l'aléatoire est le moins présent, les jets de dés modifiant peu les données tactiques, ce qui la rend à mon sens très intéressante: on ne peut rattraper ses erreurs sur un coup de dé, il faut anticiper et manoeuvrer tout le temps quote]
Je confirme c'est pourquoi cette règle restera pour moi la meilleure au sens de la reflexion avec ses défauts bien sur mais la perfection n'est pas de ce monde.....
Bonjour à tous encore un mois à tirer....
haut les tetes la mitraille nest point de la M....
""michel montoya""
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