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par Jeff, de Lyon » Lun Nov 25, 2013 10:49 pm
Rapport de la Bataille des alentours de Pampelune, par Jérémy.
28 juin 1813,
Du général Suchet
A sa majesté, Napoléon, Empereur des Français
Sir,
La contre attaque que vous nous aviez soumis, il y a déjà un mois de cela, a fort bien marché, et ce, grâce à votre stratégie imparable !
Il est 8h00, notre Avant-Garde arrive sur le champs de bataille. Devant elles, se présentaient deux collines avec au centre, un étroit passage qui menait vers la ville, qui fut notre objectif, pour la journée. Le calme se faisait entendre sur les contrées espagnoles dans cette province de catalogne.
Nous avions un visuel sur l’ennemi. Une Brigade Portugaise (avec les trois Armes) et deux Régiments de KGL, nous faisait face sur les pentes des deux collines.
Ma première idée était de prendre, les deux collines, pour avoir un appuis d'artillerie pour ensuite attaquer sereinement la Ville d'Alberto Contadora. En effet, dans mon ordre de bataille, je pouvais compter sur trois batteries, dont une de 12 Livres, celle qui été tant renommée, après avoir repoussé les anglais sur le canton de Vitoria.
Je disposais de 4 Bataillons de Vétérans qui contournèrent leurs positions de déploiement par la droite pour arriver sur l’ennemi, au sommet de la colline droite, tant dis que ma cavalerie légère protégea leur flanc gauche d'une menace de charge ennemie.
Il est 10h00, quand les 4 autres Bataillons de Ligne arrivèrent sur le champs de bataille pour prendre la colline de gauche avec un appuis d'Artillerie à pied.
Il se trouva que l'ennemi avait pris de très bonnes dispositions défensive. En effet, il avait disposé une artillerie sur la colline de gauche afin de repousser une éventuelle attaque de mes troupes. J'aurai pris les mêmes dispositions à sa place.
Les 4 Bataillons de Vétérans combattirent les Portugais et les Anglais sur la colline de droite.
11H00 sonna, la Brigade d'infanterie de Ligne combat les anglais et les Portugais, sur la colline de gauche, avec acharnement soutenue par nos tirs d'artilleries ainsi que le soutient de la cavalerie qui protégeait leur flanc droit.
Les Vétérans, firent une marche au combat sur la cavalerie ennemie stationnée au centre. Ce qui fut une belle progression pour nos troupes, puisque lors du replis de leur cavalerie, nous menacions le flanc gauche de l’ennemi qui était sur la colline de droite.
Alors que l'ensemble de notre armée faisait gloire et beauté sur le champs de bataille, j'appris la nouvelle suivante : Mes renforts viennent d'arriver. Ils étaient constitués de deux Unités de Grenadiers Réunis que votre majesté nous a envoyé afin de nous aider dans nos durs combats face à l'ennemi.
12H00 se fit entendre, la colline de gauche fut à nous, après avoir mis en déroute les Anglais et les Portugais !
Je disposais alors mon artillerie à cheval près d'une ferme en bas de cette fameuse colline afin de protéger l'avancée de mes Bataillons de Vétérans sur la colline de droite qui avaient un peu plus de mal à avancer. Alors que 4 Régiments de Dragons arrivèrent sur le terrain, une batterie ennemie arriva sur la colline de droite pour nous repousser !
13h00 et la bobina cherra ! Notre infanterie de Ligne prit une position défensive sur la colline de gauche afin d'attendre l'arrivée de la batterie de 12 Livres !
Les Vétérans étaient toujours en combats sur la colline de droite, et n'arrivaient pas à la prendre. C'est pourquoi je décida de les soutenir par de la cavalerie.
14h00 arriva, et je disposais ma batterie qui était en protection de la ferme sur la colline qui nous appartenait pour soutenir la défense de notre positions sur notre aile gauche.
La cavalerie et l'infanterie Anglaise arriva sur cette position en nous attaquant de toute part.
Les Vétérans arrivèrent enfin à prendre position sur la colline de droite, en mettant en déroute un grand nombre d’unités ennemies fuyant lâchement leurs positions...Aucun honneur ses anglais.
15H00 était là, et je dois dire que nous sommes passé tout prés du désastre sur notre aile gauche. Les Cavalerie Anglaise chargeat nos positions avec ferveur ce qui fit décrocher plusieurs de nos bataillons d'infanterie et de cavalerie.
Les Vétérans confirmèrent leurs positions en adoptant une formation d'attaque sur les nouvelles positions anglaise près de l'objectif qui est, je le rappelle, Alberto Contadora.
Notre cavalerie avança droit vers l'ennemi au centre.
Je décida d'envoyer ma deuxième batterie sur la colline de droite pour soutenir nos positions.
16H00, l'heure du goûter...Les Grenadiers Réunis se déployaient en carré en bas de la colline de gauche afin de protéger notre artillerie qui se déployait face aux positions de l'ennemi, constitué d’avantage de cavalerie.
Derrière la batterie, se trouva notre infanterie de Ligne, qui se reforma après avoir essuyé plusieurs tirs et charges de l’ennemi.
Les Anglais que nous avions battu sur la colline de gauche, reprirent position sur les hauteurs de la Ville, avec batterie déployée.
17H00 L'heure du thé..., OUI, je le dis, leur du thé. Pourquoi ? Et bien tout simplement, parce qu’un des rapports fait par un de nos colonels qui était sur le flanc droit, me compta une histoire qui ressort du surnaturel ! En effet, il avait lu un livre avec des images qui reflétait l'histoire d'un petit homme très malin et toujours accompagné d'un gros bonhomme qui transportait des pierres. Se sont des gaulois!… Ils avaient eu pour idée d'aider les britanniques, en leurs temps, comme quoi tout arrive, contre l'empire romain, et à 17h00, les anglais s’arrêtèrent de combattre pour prendre le thé, (eau chaude avec des feuilles dedans) laissant les romains sur place surpris de ne pas pouvoir continuer à combattre, et donc de ne pas tuer leur ennemis sans défense, leurs honneurs en dépend ! Et bien, c'est à peu prés ce qu'il s'est passé sur le flanc droit. Sachant que l’ennemi était à un cheveux de battre en retraite, un des bataillons de Vétéran chargea l'ennemi qui était assis en rond, sur le gazon, buvant une espèce de boisson chaude avec des feuilles dedans, fumant une longue et grosse pipe enfumant le champs de bataille, et faisant vomir notre bataillons.
J’avouerai que c'est un déshonneur envers la Grande Bretagne d'agir ainsi.
L'aile gauche tenait toujours face à l'ennemie.
18H00, la fin, notre Aile gauche tiendra jusqu'à la fin, tenant ainsi leurs positions sur la colline, avec les Grenadiers en première ligne.
Sur la colline de droite, tout les bataillons étaient prêt a l'attaque et chargèrent les postions ennemis : mettant en déroute la plupart d'entre elles, laissant la ville d'Alberto Contadora à portée de main, pour ainsi dire : la route vers Pampelune était ouverte !
C’était une attaque finement menée par nos troupes nous menant à la Victoire, une de plus.
Louis-Gabriel Suchet.