Aides de camp du général St Hilaire
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Aides de camp du général St Hilaire
Bonjour à tous
J'aimerais trouver le nom de 2 aides de camp du général Saint Hilaire pendant la campagne d'Autriche en 1809.
J'en ai déjà un: le chef de bataillon François Louis Boudin de Roville, il m'en faudrait un deuxième...
Des idées?
J'aimerais trouver le nom de 2 aides de camp du général Saint Hilaire pendant la campagne d'Autriche en 1809.
J'en ai déjà un: le chef de bataillon François Louis Boudin de Roville, il m'en faudrait un deuxième...
Des idées?
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
Devant la masse énorme de réponses...
J'élargis mon questionnement.
Il me faudrait le nom d'un aide de camp du général Saint-Hilaire à n'importe quelle période.
J'élargis mon questionnement.
Il me faudrait le nom d'un aide de camp du général Saint-Hilaire à n'importe quelle période.
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- jacknap1948
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
Salut Bernard.Bernard a écrit :Devant la masse énorme de réponses... J'élargis mon questionnement. Il me faudrait le nom d'un aide de camp du général Saint-Hilaire à n'importe quelle période.
J'aime bien ta façon de personnaliser tes troupes, un peu comme moi.
Lors de mes recherches pour le IV° Corps d'Armée de 1805 j'avais trouvé l'Adjudant-Commandant BINOT, à Austerlitz donc.
J'espère que cette réponse te conviendra.
Bonne fin de journée et à plus tard.
Jacques.
À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).
Décor "simpliste" sur lequel nous avions rejoué, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).
Décor "simpliste" sur lequel nous avions rejoué, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
Etat-major du général Saint-Hilaire
Je ne puis que vous confirmer que le Chef de bataillon BOUDIN de ROVILLE servait bien auprès du général SAINT-HILAIRE probablement en qualité de premier aide de camp au vu de son grade.
C'est d'ailleurs à ce titre qu'il rédigea le journal des opérations de la campagne de 1809 pour ce qui concerne la bataille d'Essling comme l'indique JOMINI dans son précis de « l'Art de la guerre ».
in des batailles et des hommes: Essling Histoire & collections Pages 70-71
Auprès d'un général de division comme Louis Charles Vincent LE BLOND de SAINT HILAIRE devait également servir deux autres aides de camp : un capitaine et un lieutenant dont je n'ai pu déterminer l'identité.
S'agissant de l'adjudant-commandant Louis François BINOT. Il servit effectivement auprès du général SAINT-HILAIRE en qualité de chef d'état-major lors de la campagne de 1805 et participa à cette occasion à la bataille d'Austerlitz au sein du 4° corps. Promu général de brigade le 22 novembre 1806, il participa à la campagne de Pologne au sein du 7° corps et fut tué le 8 février 1807 lors de la bataille de Preussisch-Eylau.
http://thierry.pouliquen.free.fr/pagesalpha/PersBim.htm
Je ne puis que vous confirmer que le Chef de bataillon BOUDIN de ROVILLE servait bien auprès du général SAINT-HILAIRE probablement en qualité de premier aide de camp au vu de son grade.
C'est d'ailleurs à ce titre qu'il rédigea le journal des opérations de la campagne de 1809 pour ce qui concerne la bataille d'Essling comme l'indique JOMINI dans son précis de « l'Art de la guerre ».
in des batailles et des hommes: Essling Histoire & collections Pages 70-71
Auprès d'un général de division comme Louis Charles Vincent LE BLOND de SAINT HILAIRE devait également servir deux autres aides de camp : un capitaine et un lieutenant dont je n'ai pu déterminer l'identité.
S'agissant de l'adjudant-commandant Louis François BINOT. Il servit effectivement auprès du général SAINT-HILAIRE en qualité de chef d'état-major lors de la campagne de 1805 et participa à cette occasion à la bataille d'Austerlitz au sein du 4° corps. Promu général de brigade le 22 novembre 1806, il participa à la campagne de Pologne au sein du 7° corps et fut tué le 8 février 1807 lors de la bataille de Preussisch-Eylau.
http://thierry.pouliquen.free.fr/pagesalpha/PersBim.htm
Re: Aides de camp du général St Hilaire
Grand merci à vous deux!
J'avoue que pour l'instant mes recherches restent vaines...
Il me faut aussi 2 aides de camp du général Friant.
J'ai ceci:
Ces noms vous disent-ils quelque chose?
J'avoue que pour l'instant mes recherches restent vaines...
Il me faut aussi 2 aides de camp du général Friant.
J'ai ceci:
Ces noms vous disent-ils quelque chose?
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
Je ne sais d'où vous tenez ce document qui m'apparaît des plus intéressants et suscite quelques réflexions
1/ Le tableau doit être lu de la façon suivante:
2° division du III corps : Général de division FRIANT
aides de camp du général Friant
- Chef de bataillon ESPARRON
- Capitaine GOBERT
Chef d'état-major : Adjudant commandant GALLICHET
adjoints d'état-major
- Chef de bataillon MAUREL
- Capitaine DUPREY
1°brigade : général de brigade GILLY
aides de camp du général Gilly
- Capitaine GILLY
- Capitaine MAUSSION
2°brigade : général de brigade BARBANEGRE
aides de camp du général Barbanègre
- Capitaine SURLEAU
- Lieutenant MONTBRUN
3°brigade : général de brigade GRANDEAU
aides de camp du général Grandeau
- Lieutenant DALBENAS
2/ La composition de la division Friant est conforme aux ordres de bataille que nous connaissons tant pour la bataille de Thann que pour la bataille de Wagram. A noter toutefois que la répartition des régiments entre les trois brigades ne semble pas figée: ce qui est conforme à l'emploi des brigades au sein des divisions.
3/ La présence du général GRANDEAU à la tête de la troisième brigade situe ce TED (tableau des effectifs disponibles) comme postérieur au 22 avril 1809 . Elle était jusqu'alors sous les ordres du général HERVO tué à la bataille d'Eckmül.
4/ - Au regard de l'effectif théorique de l'état-major d'une division, ils manquent deux aides de camp, un lieutenant auprès du général Friant et un capitaine auprès du général Grandeau. Ont-ils été victimes des premiers combats de la campagne d'Autriche Thann, Eckmül, Abensberg à l'instar du général Hervo...?
5/ - le général Gilly compte parmi ses aides de camp deux capitaines alors qu'il devrait avoir un capitaine et un lieutenant, parmi ses deux aides de camp l'un est un parent probablement son frère.
6/ - les deux adjoints d'état-major servant auprès de adjudant-commandant Gallichet devrait avoir le grade de capitaine. Maurel ayant été promu au grade supérieur il est considéré comme officier à la suite et devrait théoriquement rejoindre un régiment à l'issue de la campagne.
1/ Le tableau doit être lu de la façon suivante:
2° division du III corps : Général de division FRIANT
aides de camp du général Friant
- Chef de bataillon ESPARRON
- Capitaine GOBERT
Chef d'état-major : Adjudant commandant GALLICHET
adjoints d'état-major
- Chef de bataillon MAUREL
- Capitaine DUPREY
1°brigade : général de brigade GILLY
aides de camp du général Gilly
- Capitaine GILLY
- Capitaine MAUSSION
2°brigade : général de brigade BARBANEGRE
aides de camp du général Barbanègre
- Capitaine SURLEAU
- Lieutenant MONTBRUN
3°brigade : général de brigade GRANDEAU
aides de camp du général Grandeau
- Lieutenant DALBENAS
2/ La composition de la division Friant est conforme aux ordres de bataille que nous connaissons tant pour la bataille de Thann que pour la bataille de Wagram. A noter toutefois que la répartition des régiments entre les trois brigades ne semble pas figée: ce qui est conforme à l'emploi des brigades au sein des divisions.
3/ La présence du général GRANDEAU à la tête de la troisième brigade situe ce TED (tableau des effectifs disponibles) comme postérieur au 22 avril 1809 . Elle était jusqu'alors sous les ordres du général HERVO tué à la bataille d'Eckmül.
4/ - Au regard de l'effectif théorique de l'état-major d'une division, ils manquent deux aides de camp, un lieutenant auprès du général Friant et un capitaine auprès du général Grandeau. Ont-ils été victimes des premiers combats de la campagne d'Autriche Thann, Eckmül, Abensberg à l'instar du général Hervo...?
5/ - le général Gilly compte parmi ses aides de camp deux capitaines alors qu'il devrait avoir un capitaine et un lieutenant, parmi ses deux aides de camp l'un est un parent probablement son frère.
6/ - les deux adjoints d'état-major servant auprès de adjudant-commandant Gallichet devrait avoir le grade de capitaine. Maurel ayant été promu au grade supérieur il est considéré comme officier à la suite et devrait théoriquement rejoindre un régiment à l'issue de la campagne.
Re: Aides de camp du général St Hilaire
Ce document: je l'avais à l'époque photocopié dans un livre.
Je serai incapable de vous dire quel livre.
Je n'avais pas internet.
Il est parfait pour Wagram mais malheureusement inutile pour les aides de camp du général Saint-Hilaire.
Pour Gilly:
Jean Étienne Cyprien GILLY (1775-1838). C'est effectivement le frère.
Je serai incapable de vous dire quel livre.
Je n'avais pas internet.
Il est parfait pour Wagram mais malheureusement inutile pour les aides de camp du général Saint-Hilaire.
Auriez-vous des infos sur ces deux personnages (prénoms,...)?LECHEVALIER a écrit : ↑Mer Sep 23, 2020 11:39 pm2° division du III corps : Général de division FRIANT
aides de camp du général Friant
- Chef de bataillon ESPARRON
- Capitaine GOBERT
Pour Gilly:
Jean Étienne Cyprien GILLY (1775-1838). C'est effectivement le frère.
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
A priori rien concernant les deux aides de camp du général Friant mais je pense que s'ils ont survécu aux campagnes d'Autriche, de Russie, de Saxe, de France et de Belgique ils ont certainement pris du galon. Sachant que le général Friant terminera sa carrière au commandement de la division de grenadiers à pied de la garde impériale il est probable que ses anciens aides de camp aient eu eux aussi de la promotion. Ils pourraient dés lors figurer dans le dictionnaire des généraux de Napoléon, à tout le moins dans celui des colonels. Je ne puis que vous orienter vers cette piste, ne possédant pas ces deux ouvrages.
J'ajoute toutefois que le nom d'Esparron est celui d'une petite commune du département des Alpes de Haute Provence (à l'époque Alpes Maritimes) située au bord du lac du même nom alimenté par le Verdon. Il n'est pas impossible que le chef de bataillon Esparron soit natif de la commune ou de ses environs.
Concernant le capitaine Gobert, je ne saurai trop vous mettre en garde contre le risque d'homonymie comme ce fut le cas du colonel Meunier Saint Clair.
S'agissant des aides de camp du général de Saint-Hilaire auquel Naploéon avait dit, au soir de la bataille d'Eckmül, devant sa division en lui frappant amicalement l'épaule "Allons, tu as gagné le bâton de maréchal et tu l'auras", je comprend votre embarras.
A l'issue de la bataille d'Essling au cours de laquelle les généraux de Saint Hilaire et de Stabenrath furent blessés, le premier mortellement le second sérieusement, le commandement de la division échue au général Grandjean. La réorganisation de cette division la vit passer de deux à trois brigades et seul le général de brigade Lorencez conserva son commandement. Le général de Stabenrath qui souhaitait revenir à son ancienne division fut d'après sa notice nécrologique affecté au corps du maréchal Massena, attaché à la division du général Carra-Saint-Cyr ce qui n'apparaît pourtant pas dans les ordres de bataille dont je dispose.
Les aides de camp, attachés à la personne du général le suivent ordinairement dans ses changements d'affectation. S'agissant des aides de camp du général de Saint Hilaire il est possible qu'ils aient rejoint :
- soit un régiment,
- soit un état-major en qualité d'adjoint d'état-major,
- soit un poste d'aide de camp auprès d'un autre général.
Le général de division Granjean, les généraux de brigade Marion et Brun, officiers à la suite nommés aux commandements devenus vacants de l'ancienne division de Saint Hilaire disposaient-ils du nombre d'aides de camp qu'autorisait désormais leurs nouvelles fonctions ? C'est peu probable.
Pour autant choisirent-ils parmi les anciens aides de camp devenus disponibles le complément qui leur manquait ? C'est possible.
Puisque vous disposez de cet extraordinaire état de situation des personnels de la grande armée au jour de la bataille de Wagram, peut-être pourriez-vous rechercher si parmi les aides de camp des généraux Grandjean, Marion et Brun ne figurerait pas l'un ou l'autre des aides de camp du défunt général de Saint-Hilaire en commençant naturellement par le chef de bataillon Boudin de Roville?
Il faudrait pour chaque aide de camp de ses trois généraux vérifier ses états de services. Si la réponse ne peut-être obtenu par internet; il vous faudra émettre une requête auprès du service historique de la défense à Vincennes qui conserve les dossiers militaires des officiers de la grande armée.
J'ajoute toutefois que le nom d'Esparron est celui d'une petite commune du département des Alpes de Haute Provence (à l'époque Alpes Maritimes) située au bord du lac du même nom alimenté par le Verdon. Il n'est pas impossible que le chef de bataillon Esparron soit natif de la commune ou de ses environs.
Concernant le capitaine Gobert, je ne saurai trop vous mettre en garde contre le risque d'homonymie comme ce fut le cas du colonel Meunier Saint Clair.
S'agissant des aides de camp du général de Saint-Hilaire auquel Naploéon avait dit, au soir de la bataille d'Eckmül, devant sa division en lui frappant amicalement l'épaule "Allons, tu as gagné le bâton de maréchal et tu l'auras", je comprend votre embarras.
A l'issue de la bataille d'Essling au cours de laquelle les généraux de Saint Hilaire et de Stabenrath furent blessés, le premier mortellement le second sérieusement, le commandement de la division échue au général Grandjean. La réorganisation de cette division la vit passer de deux à trois brigades et seul le général de brigade Lorencez conserva son commandement. Le général de Stabenrath qui souhaitait revenir à son ancienne division fut d'après sa notice nécrologique affecté au corps du maréchal Massena, attaché à la division du général Carra-Saint-Cyr ce qui n'apparaît pourtant pas dans les ordres de bataille dont je dispose.
Les aides de camp, attachés à la personne du général le suivent ordinairement dans ses changements d'affectation. S'agissant des aides de camp du général de Saint Hilaire il est possible qu'ils aient rejoint :
- soit un régiment,
- soit un état-major en qualité d'adjoint d'état-major,
- soit un poste d'aide de camp auprès d'un autre général.
Le général de division Granjean, les généraux de brigade Marion et Brun, officiers à la suite nommés aux commandements devenus vacants de l'ancienne division de Saint Hilaire disposaient-ils du nombre d'aides de camp qu'autorisait désormais leurs nouvelles fonctions ? C'est peu probable.
Pour autant choisirent-ils parmi les anciens aides de camp devenus disponibles le complément qui leur manquait ? C'est possible.
Puisque vous disposez de cet extraordinaire état de situation des personnels de la grande armée au jour de la bataille de Wagram, peut-être pourriez-vous rechercher si parmi les aides de camp des généraux Grandjean, Marion et Brun ne figurerait pas l'un ou l'autre des aides de camp du défunt général de Saint-Hilaire en commençant naturellement par le chef de bataillon Boudin de Roville?
Il faudrait pour chaque aide de camp de ses trois généraux vérifier ses états de services. Si la réponse ne peut-être obtenu par internet; il vous faudra émettre une requête auprès du service historique de la défense à Vincennes qui conserve les dossiers militaires des officiers de la grande armée.
Re: Aides de camp du général St Hilaire
Pour la source d'information, il s'agit de:
Histoire des campagnes de l’empereur Napoléon en 1805-1806 & 1807-1809, Paris, 1845. En 3 volumes.
Je les ai trouvés sur Ebay: https://www.ebay.fr/itm/HISTOIRE-DES-CA ... 4323229004
Trop cher pour moi! Ma femme ne sera jamais d'accord!
Je garde mes photocopies.
Histoire des campagnes de l’empereur Napoléon en 1805-1806 & 1807-1809, Paris, 1845. En 3 volumes.
Je les ai trouvés sur Ebay: https://www.ebay.fr/itm/HISTOIRE-DES-CA ... 4323229004
Trop cher pour moi! Ma femme ne sera jamais d'accord!
Je garde mes photocopies.
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- Thierry Melchior
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
Voici un LIEN pour lire ou imprimer ce livre.
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès, Ve Congrès socialiste international, Paris, 1900
———
Site de jeu d'histoire et d'Histoire de 1700 à 1850
Forum S&B
Jean Jaurès, Ve Congrès socialiste international, Paris, 1900
———
Site de jeu d'histoire et d'Histoire de 1700 à 1850
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
Je pense avoir trouvé!
Le lieutenant Lafontaine était aide de camp du général de division St-Hilaire en 1805.
On le retrouve capitaine en 1807 toujours aide de camp du général St-Hilaire.
St-Hilaire ayant été tué, ses aides de camp sont dispatchés soit à l'état-major du corps pour Boudin de Roville soit à l'état-major de la division Grandjean ex St-Hilaire et qui garde cette appellation jusqu'à la fin de la campagne.
Je pense donc que le capitaine LAFONTAINE était deuxième aide de camp du général de division Saint-Hilaire pendant la bataille de Thann.
Je remercie tous ceux qui m'ont aidé (sur ce site et ailleurs ) à avoir résolu cette affaire!
Certes cela ne sert à rien d'un point de vue ludique mais c'était diablement intéressant.
Le lieutenant Lafontaine était aide de camp du général de division St-Hilaire en 1805.
On le retrouve capitaine en 1807 toujours aide de camp du général St-Hilaire.
St-Hilaire ayant été tué, ses aides de camp sont dispatchés soit à l'état-major du corps pour Boudin de Roville soit à l'état-major de la division Grandjean ex St-Hilaire et qui garde cette appellation jusqu'à la fin de la campagne.
Je pense donc que le capitaine LAFONTAINE était deuxième aide de camp du général de division Saint-Hilaire pendant la bataille de Thann.
Je remercie tous ceux qui m'ont aidé (sur ce site et ailleurs ) à avoir résolu cette affaire!
Certes cela ne sert à rien d'un point de vue ludique mais c'était diablement intéressant.
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
Je note aussi qu'à la bataille de Thann, Boudin était chef d'escadron et Lafontaine capitaine.
Et qu'au premier juillet 1809 ils avaient tous deux montés en grade!
Peut-être que la mort de leur mentor n'y est pas pour rien...
Et qu'au premier juillet 1809 ils avaient tous deux montés en grade!
Peut-être que la mort de leur mentor n'y est pas pour rien...
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
bravo pour cette belle recherche et merci à Thierry pour le lien.
Félicitations au futur nouveau promu puisqu'il ne vous a pas échappé que le chef de bataillon Boudin de Roville était devenu major à l'occasion de son changement d'affectation.
Quant au capitaine Lafontaine, lui aussi futur nouvellement promu il n'est pas sans évoquer chez moi :
- le Général Etienne Lafontaine sous les ordres duquel j'ai brièvement servi.
https://www.nato.int/KFOR/structur/whos ... ntaine.htm
- le Général Vincent Lafontaine qui commanda en second mon état-major
https://le.7rch.org/spip.php?article66
Leur grand-père le général Henri Jean Lafontaine commandait le 10 mai 1940 la 55° division d'infanterie et tenta en vain d'endiguer le flot des panzers allemands qui après avoir franchi la Meuse bousculèrent la IX° armée du général Corap. Le très contesté général Huntzinger le rendit responsable du désastre qui s'en suivit.
https://wikimaginot.eu/V70_glossaire_de ... id=1000309
Il n'est pas étonnant, dés lors, qu'un autre de ses petits fils,le général Yves Lafontaine ai écrit un livre sur le sujet rendant justice aux combattants ds deux camps
http://lhistoireenrafale.lunion.fr/2020 ... afontaine/
A l"instar des Stabenrath il s'agit là encore d'une famille de militaires. Qui sait si le capitaine, aide de camp du général de Saint-Hilaire, n'était pas leur ancêtre. Je n'en serai pas autrement surpris.
Félicitations au futur nouveau promu puisqu'il ne vous a pas échappé que le chef de bataillon Boudin de Roville était devenu major à l'occasion de son changement d'affectation.
Quant au capitaine Lafontaine, lui aussi futur nouvellement promu il n'est pas sans évoquer chez moi :
- le Général Etienne Lafontaine sous les ordres duquel j'ai brièvement servi.
https://www.nato.int/KFOR/structur/whos ... ntaine.htm
- le Général Vincent Lafontaine qui commanda en second mon état-major
https://le.7rch.org/spip.php?article66
Leur grand-père le général Henri Jean Lafontaine commandait le 10 mai 1940 la 55° division d'infanterie et tenta en vain d'endiguer le flot des panzers allemands qui après avoir franchi la Meuse bousculèrent la IX° armée du général Corap. Le très contesté général Huntzinger le rendit responsable du désastre qui s'en suivit.
https://wikimaginot.eu/V70_glossaire_de ... id=1000309
Il n'est pas étonnant, dés lors, qu'un autre de ses petits fils,le général Yves Lafontaine ai écrit un livre sur le sujet rendant justice aux combattants ds deux camps
http://lhistoireenrafale.lunion.fr/2020 ... afontaine/
A l"instar des Stabenrath il s'agit là encore d'une famille de militaires. Qui sait si le capitaine, aide de camp du général de Saint-Hilaire, n'était pas leur ancêtre. Je n'en serai pas autrement surpris.
Re: Aides de camp du général St Hilaire
Confirmation officielle du Capitaine Lafontaine
Liste des aides de camp du général St-Hilaire de 1807 à 1809.
Merci à Mr Mané.
Liste des aides de camp du général St-Hilaire de 1807 à 1809.
Merci à Mr Mané.
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Re: Aides de camp du général St Hilaire
Maintenant j'aimerais bien trouver les prénoms de ce Lafontaine.
Voilà toutes les infos que j'ai:
Devient aide de camp du général Saint-Hilaire le 17 novembre 1803.
En 1805: Lieutenant aide de camp du général St-Hilaire.
En 1807: Capitaine aide de camp du général St-Hilaire.
Nommé Chef de bataillon le 23 avril 1809.
En juillet 1809: Chef de bataillon aide de camp du général Granjean.
Tué le 05 juillet 1809 à Wagram. (Martinien)
Le nom Lafontaine est "classique". J'ai failli confondre avec Lafontaine Jacques François capitaine au 48e de Ligne!
Je prends toute info.
Merci
Voilà toutes les infos que j'ai:
Devient aide de camp du général Saint-Hilaire le 17 novembre 1803.
En 1805: Lieutenant aide de camp du général St-Hilaire.
En 1807: Capitaine aide de camp du général St-Hilaire.
Nommé Chef de bataillon le 23 avril 1809.
En juillet 1809: Chef de bataillon aide de camp du général Granjean.
Tué le 05 juillet 1809 à Wagram. (Martinien)
Le nom Lafontaine est "classique". J'ai failli confondre avec Lafontaine Jacques François capitaine au 48e de Ligne!
Je prends toute info.
Merci
Dernière édition par Bernard le Lun Avr 19, 2021 10:07 am, édité 1 fois.
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