Les photos légendées "à moins que ce soit Les trois Couleurs" sont bien de la table 1er EMPIRE v3".
J'en profite aussi pour dire ce que nous avons fait "à moins que ça n'ait pas d'importance..."
Pendant la Levée en Ligne le club La Charge du 93 organisait la reconstitution de la bataille de Quatre-Bras sur la règle 1er EMPIRE v3.
Pour pouvoir initier des joueurs, les ingrédients choisis étaient ceux du jeu au niveau tactique :
- infanterie au bataillon, cavalerie au régiment, artillerie à la batterie,
- terrain au 1 pour 1000,
- commandement à la brigade,
- système d'ordres et actions en simultané.
Nous en avons profité pour faire jouer et initier/perfectionner un joueur de la Marne et deux joueurs du Havre qui débutent sur la règle.
Participaient également : 4 joueurs d'île de France, un breton (non bretonnant) et votre vendéen serviteur.
Issue de cette bataille, jouée de 14 h à 20 h 30 (en heures historiques) :
- Les Français de la division Jérôme attaquent le bois de Bossu (sud-ouest de 4-B) mais sont bloqués puis repoussés par la division Perponcher qui s'y est entièrement engagée. Le bois est repris au soir, et sans l'appoint de renforts.
- Deux batteries Hollando-Belge interdisent l'espace entre le bois et la ferme de Gémioncourt, qui deviendra le pivot de la défense, malgré l'engagement (trop ?) échelonné de la division de cavalerie légère de Piré, désignée pour faire sauter le verrou.
- Les Français ont décidé de contourner le dispositif anglo-allié par l'Est et les cavaliers lourds de Kellermann vont malmener le contingent de Brunswick et la cavalerie de Van Merlen envoyés pour sécuriser ce flanc.
- Dans l'intervalle entre ces deux secteurs, la division de Picton va prendre position et bloquer la division française de Bachelu après de nombreux engagements à l'Est de Gémioncourt.
- In fine, l'arrivée des 2 autres divisions Britanniques (Alten et les Guards) vont décider de la bataille en faveur des Coalisés, qui tiendront les Quatre-Bras jusqu'à la fin, sans laisser aux Français la possibilité de s'en emparer.
Les pertes ont été légèrement inférieures au modèle historique, mais plus nombreuses dans la cavalerie alliée et dans l'infanterie française qu'historiquement... logique si l'on considère les plans adoptés.
Un excellent week-end de bon jeu, très fluide, sans prise de tête, avec de beaux déploiements et une issue qui est restée ouverte jusqu'à la fin.
Quand les discussions tournent plus sur l'engagement des forces que sur les points de règle, c'est bon signe !
Ludiquement,
Jean-Christophe RAGUET