SOUCIEU 2013

[Jeff, de Lyon]

Notre ami Brice organise, fin du mois les 29 et 30 juin, la Convention annuelle du Club de jeux de Soucieu en Jarrest (69)

- Au programme de cette année : Saga, 1° Empire, WW2 escarmouche, Blitzkrieg,
Art de la guerre, Jeux de rôles, jeux de sociétés, etc...

- Rendez-vous à l'adresse suivante :
2 Rue De La Piat - 69510 Soucieu-en-Jarrest. A partir de 8h- 8h30.


Pour ma part, je serai à la Convention de Soucieu 2013 : le samedi 29 et dimanche 30 juin prochain !

j'animerai une table Empire en 15mm : ambiance Allemagne 1813 !

- Les inscriptions sont ouvertes aux joueurs, pour se programmer quelques Parties !


c'est dans quinze jours, messieurs faites vos jeux !

Amicalement,
Jeff,

[Jeff, de Lyon]

SOUCIEU 2013

Le Club de Soucieu en Jarrest (69) à organisé sa Convention Annuelle de Jeux sur le w-e du 29 et 30 juin !



Le samedi matin : on s'est joué la Batailles de Lützen, 2 mai 1813 (Anniversaire du bicentenaire oblige...) !

- Damien joue Blucher et attaque avec les Prussiens,
- Jérémy joue Ney et défend avec ses Conscrits Français !



Dés la première attaque (11h30, historique), les Prussiens rejettent avec fracas les deux régiments Français qui défendaient le village de Gross Gorschen !







Pour Damien, cela commence bien : Jérémy rallie ses Conscrits dans la plaine et demande des renforts d'urgence !







En réaction, les trois Régiments français qui occupaient le village de Starsiedel (à l'Aile Droite) avancent à la rescousse - mais avec précautions - dans la plaine devant la cavalerie Prussienne !







Après l'arrivée des renforts français venant de Lützen, c'est l'arrivée et l'engagement de la Jeune Garde qui permet de stopper l'attaque Prussienne. Les Français peuvent prendre pied sur le plateau et reprendre le village de Gross Gorschen !

- Victoire Française !

Debriefing de la partie :

- la seule cavalerie de Ney, représentée par deux unités (10e Hussards), a été disposée par Jérémy devant le débouché de Eisdorf. Cette faible force de cavalerie a fait diversion et a beaucoup gèné le Camp prussien. La moitié de l’Artillerie et un tiers de l’Infanterie prussienne est restée sur le plateau à droite du village et n’est pas intervenue sur l’attaque principale au Centre !

- Le camp Français a bien réagi, en envoyant l’Infanterie et l’Artillerie qui défendait le village de Starsiedel (Aile Droite française) à l’attaque sur le plateau pour soulager les conscrits chassés du village principale en début de partie (malgré la présence de toute la Cavalerie prussienne). Quand les renforts français sont arrivés de Lützen, cela a favorisé la contre attaque française !

Belle partie : les Conscrits de 1813 de Ney ont eu très peur, mais ils ont tenu bon devant l’attaque des Vétérans prussiens de Blucher !

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Dimanche matin, on a refait une bataille en Napo :

- cette fois, Jérémy joue Blucher et attaque avec les Prussiens,
- Damien joue Ney et Défend avec les Français !



- Le Maréchal Ney a sous son commandement une Division d'Infanterie de Ligne (3 Ligne + 1 Léger), une Brigade de Jeune Garde (2 Unités), une Brigade de Hussards (3 Unités), deux Batteries d'artillerie (2 Unités) et un Etat-Major de 3 Généraux de Brigade et un Général en Chef !

- Blucher a sous son commandement une Brigade d'Infanterie Prussienne (3 Fusilier, 3 Mousquetaire et 3 Réserve), 3 Unités de Cavalerie, 3 Batteries d'Artillerie et un Etat-Major de 3 GB et 1 GEC !



Les deux camps ont une mission différente (Briefing séparé, avec l'Arbitre), sans connaître le but et les moyens exacts de l'adversaire !

- Le Prussien (l'Attaquant) doit choisir en début de partie un axe routier (qui traverse la table de jeu, par la profondeur).
Pour gagner, le camp Prussien doit dégager l'axe routier (choisi) de toutes Infanteries adverses ou démoraliser l'Armée adverse (mettre en Retraite plus du tiers des Unités adverses) !

>> Jérémy choisi l'axe routier qui relie sa Droite à la Gauche de l'adversaire (en passant par le carrefour du millieu de la table...) !

GT 1 : arrivée par route Droite au TdJ. 1, de 3 Unités de Fusilier et une Batterie à Cheval (+ GB),
GT 2 : arrivée par route Droite au TdJ. 3, de 3 Unités de Mousquetaire avec 2 Batteries à Pied et 3 Unités de Cavalerie (+ GB et GEC),
GT 3 : arrivée par route Droite au TdJ. 5, de 3 Unités d'Infanterie de Réserve (+ 1GB).


- Le Français (le Défenseur) doit choisir une des ses deux routes d'arrivées (Droite ou Gauche) comme ligne de communication !
Pour gagner, le camp Français ne doit pas être coupé de sa ligne de communication (par de l'Infanterie adverse) et doit Tenir en fin de partie le Carrefour au centre du terrain avec au moins une unité d'Infanterie ou démoraliser l’Armée adverse !

>> Damien choisit la route sur son côté Gauche, comme ligne de communications !

GT 1 : arrivée par route Droite au TdJ. 1, avec la Cavalerie et une Batterie à Cheval (+ GB et GEC),
GT 2 : arrivée par route Gauche au TdJ. 3, Infanterie de Ligne (4 Unités) et une Batterie à Pied (+ GB),
GT 3 : arrivée par route Gauche au TdJ. 5, Infanterie de Jeune Garde (+ GB).



Vue Général du champ de bataille :
- Les Prussiens arrivent par le côté gauche de la photo,
- Les Francais arrivent par le côté droit de la photo !



Pour cette partie on choisi de jouer avec troupes cachées en double-aveugle géré par l'Arbitre (avec croquis des dispositions tactiques de chaque Groupement remis à l'Arbitre) !

- les unités Adverses commencent à être "repérées" (Ex. une Unité repèrée en première ligne, est disposée sur le terrain) à partir d'une distance de 800 mètres au raz du sol et de 1200 m depuis une hauteur !
- non repéré, un Groupe Tactique est représenté seulement par son Général (il peut y avoir des leurres ...)
- par convention, un Groupement Tactique peut avoir (avec son Général) : au maximum 5 Unités (des trois Armes) et une Batterie d'artillerie !
- le Général en Chef peut prendre directement sous son commandement (en cours de bataille) deux Unités à un G.T (et devenir indépendant en Mouvement Opérationnel) !



Le premier contact entre les deux adversaires (Fusiler prussien x Infanterie Ligne française) à lieu bizarrement dans le bois (du côté Gauche français) !





Après un premier succès des Fusiliers prussiens sur l'attaque dans les bois, l’Infanterie française se resaisie et contre attaque soutenue par la Jeune Garde qui venait juste d’arrivée sur le champ de bataille (au TdJ. 5) !







La cavalerie Française vient "tester" les Prussiens devant un village !
En fait, le mouvement de diversion de la Cavalerie française sur son Aile Droite a eu un succès inespéré : elle a mis le doute dans l'Etat-Major prussien, durant toute la partie.



Gros combat dans les bois (ce sera la clé de la bataille) !





Au premier plan, la Cavalerie prussienne : juste avant la charge victorieuse du 10e Hussards français !



Dragons prussiens avec Mousquetaire et Artillerie à Pied !



Malgré deux attaques des prussiens dans le bois (GT1 + GT3 : Fusilier + Réserve), c'est l'Infanterie française qui prend le dessus et chasse l'adversaire au delà du plateau !











Victoire du camp Français ! Les Prussiens sont repoussés sur toute la ligne de front !



- Bravo à Jérémy et Damien, pour leur implication. Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à arbitrer cette sympathique partie de kriegspiel !


Durant les deux journées, en plus d'arbitrer les deux parties de figurines Napoléoniennes avec "Batailles 1er Empire" la règle de kriegspiel que j'essaie de développer (du samedi-matin et dimanche-matin + les débuts d'après-midi) :

- on a joué une partie de "Blitzkrieg" la règle WW2 de Hervé Caille (le samedi en milieu d'après-midi), avec le Club Achille,
- on a mangé à la pizzaria de Soucieu, le samedi-soir avec les copains,
- on a joué à "Opération Squad" une règle italienne sur le combat tactique d'Infanterie WW2 (le dimanche après-midi). Deux autres parties ont eu lieu sur le w-e.
- d'autres joueurs ont fait diverses parties de jeux de plateau !

Encore merci à Brice et le Club de Jeux de Soucieu, pour leur accueil convivial sur les deux jours !

A la prochaine !


Amicalement,
Jeff,

[figur_histo]

Il y avait l'air d'y avoir une bonne ambiance, détendue et agréable, ça fait plaisir.

Je descend de temps en temps visiter une amie dans le lyonnais et j'irais bien vous rendre une petite visite, j'amènerai les bières Du coup quels sont vos horaires de jeu ?

Vous jouez en 15 mm à priori ou vous pratiquez d'autres échelles ? Quant à la règle "Bataille 1er Empire" peux tu en dire plus sur ses principes ?

[Jeff, de Lyon]

Pour jouer au Jeu de Figurines à Lyon (et alentours), il y a plusieurs Club que je connais bien :

- Le Club Achille : Lyon 69007, le vendredi-soir, multi-périodes, règles Blitzkrieg - Art de la Guerre - NPOW - Warmaster , Site internet et forum, avec Hervé Caille.

- Le Crazy Orc : Lyon 69008, le samedi, multi-jeux, règles Warhammer - Epic A. - Warmaster - grosse section de Rôlistes, Site Internet et forum, avec François Bruntz

- Le Kriegspiel Rhône Alpes Club : Lyon 69008, le samedi A-M, période 1er Empire, règles Les Trois Couleurs - Batailles 1er Empire, Site Internet "Planète-Napoleon" avec Diégo Mané, spécialiste reconnu de la période Napoléonienne.

- Le Club CSAD Les Aigles : Lyon 69007, le samedi, période 1er Empire, règle Les Aigles V3, avec notre Ami Patrice Kedzia.

- Le Club de Soucieu en Jarrest : 69, le Samedi, multi-Jeux, règles Opération Squad - Blitzkrieg - DBA - Empire, une section de Rôlistes, MJC de Soucieu contact Brice Devif.

- La Commanderie Des Terres Froides : Villefontaine (38) à 30mn de Lyon, le samedi, multi-jeux, règles ADG - NPOW - Warmaster, Site Internet.

- Le Plan B : Lyon 69007, le samedi et en semaine, multi-jeux, organisateur de la Convention Octogône à Lyon (début octobre), en contact avec le magasin Trollune, Site Internet contact Super Taze.

- Le RTS (Respect Ton Six) : Lyon 69007, jeudi-soir et +, multi-jeux, site Internet.

Voila, il y a encore plusieurs petites Asso. à Lyon que je connais moins !

A Lyon, il n'y a que l'embarras du choix, pour jouer aux figurines : certains joueurs fréquentent plusieurs Club !


Amicalemment,
Jeff,

[Thierry Melchior]

Bonjour Jeff,

Un bon et beau compte rendu, vous avez dû vous amuser.

- les unités adverses commencent à être « repérées » à partir d'une distance de 800 mètres au ras du sol et de 1 200 mètres depuis une hauteur !

Peux-tu me donner ta source s'il te plaît, ce genre de données m'intéresse. Merci Jean-François.

Amicalement,
Thierry.

[Jeff, de Lyon]

Je vous fait suivre le rapport de la Bataille de Lützen que Jérémy a joué ce w-e !


Du Général de Division Joseph Souham
A sa Majesté l'Empereur des Français

le 2 Mai 1813,

Sir,
La Défense de la route menant à Lützen était notre priorité. Conformément aux ordres du Maréchal Ney, nous l' avons fièrement défendu ! En effet.

Je disposa ma première Brigade constituée de deux Régiments de Conscrit, dans le village de Gross Gorschen. Je ne voulais pas les faire attaquer du fait de leur premier combat. Mais plutôt défendre l'objectif. Sachant, que les forces de l’ennemi avançaient en nombres conséquent en direction de la plaine de Lützen, je décida de leur tendre un piège.
Les deux Régiments allaient attirer l'ennemi dans le village de Gross Gorschen. Ces derniers, allait forcement être bousculés sous la supériorité numérique et l'expérience bien plus impressionnante de l'adversaire. De se fait, ma deuxième Division et l'Artillerie qui tenait l'Aile Droite dans le village de Starsiedel, allait prêter main forte à la première Brigade, pour lui laisser le temps de se reformer à l’arrière de la ligne de front : prés du pont, vers Kaja.
Tenant la position à l’arrière de Gross Gorschen, la deuxième Division, essuya énormément de perte sous le feu nourrit des batteries ennemis et sa nombreuse Cavalerie : mais elle stoppa l'avancé de ses derniers. L'arrivée de la troisième Division et plus tard de la Jeune Garde ainsi que du Maréchal Ney qui se positionna sur le pont.
Le 10e Hussards contourna Gross Gorschen par la Gauche, pour contenir l'avancé ennemi ainsi que ses batteries : ayant pour mission de l’empêcher de fondre sur mon flanc gauche, entre la rivière et le pont de Eisdorf.

Mettant en déroute l'armée de Blücher dans Gross Gorschen et reprenant pied sur le plateau, L’ennemi n'avait pas d'autre choix que se replier loin derrière sa ligne de front. Laissant l'objectif intact comme écris sur les ordres.

Joseph Souham.


Amicalement,
Jeff,

[Jeff, de Lyon]

Voila ce que j'ai retrouvé, dans le Petit Préci L3C Tourangeau,


Visibilité
[…] Lorsque la visibilité n’est pas affectée par des éléments, elle est tout de même altérée en fonction de la distance ou carrément niée par des angles morts du relief ou des obstacles à la vue (constructions, bois, troupes, ...).
Ces restrictions mises à part, toutes les unités d'une table de jeu sont réputées visibles si aucun obstacle n'interfère à la vue.

De Brack nous donne les précisions suivantes: "à 2000 m hommes et chevaux sont des points... à 1200 m on distingue l'infanterie de la cavalerie..., à 800 m les mouvements individuels (des unités) sont marqués, à 400 m on distingue fort bien..."

Nous dirons donc que toute unité située à plus de 600 m pourra être représentée par un marqueur de son type si le joueur le désire, pour n'être clairement identifiée (Écossais en kilt, Vieille Garde...), lors d'une avance, qu'entre 400 et 500 m. [Les Trois Couleurs 1987]

Troupes visibles et troupes cachées
En présence d'un arbitre, seules les troupes visibles par l'adversaire sont posées sur la table de jeu. C'est l'arbitre qui se charge de gérer les troupes demeurées cachées tant du point de vue de leur visibilité par l'ennemi que de leurs mouvements ou changements de dispositions éventuels.
En l'absence d'arbitre, la sagesse conseille de jouer toutes les troupes visibles en appliquant éventuellement les marqueurs de type comme il est préconisé dans L3C de 1987. Éventuellement, les troupes cachées et qui ne bougent pas peuvent être décrites précisément sur un plan (avec position et formation) pour n’être dévoilées que lors de leur premier mouvement ou lors de l’approche de l’ennemi.
Dans tous les cas, dès lors qu'une troupe est montrée à l'adversaire, ce dernier ne peut plus ignorer sa présence voire son identification (type, statut, nombre...). En conséquence, le plus simple consiste à considérer la troupe comme identifiée par les unités sur la table de jeu. Dès ce moment, la visibilité n’influence plus que les tirs lorsque la ligne de vue est obstruée. Mais en ce qui concerne les mouvements et les MAC, aucune pénalité ou restriction due à la visibilité ne s’applique.

"Tu ne me vois pas donc tu ne peux pas m'attaquer": Pour que ce raisonnement soit vrai, il ne faut pas avoir
montré à l'adversaire les troupes qu'il ne doit pas voir. Si la troupe est montrée, il faut en assumer les
conséquences et considérer que l'ennemi est alors informé à la fois de sa présence et des informations que
peuvent délivrer les figurines qui représentent l'unité.
Dès lors qu’il y a différence de niveau entre observateur et observé, toute unité située à moins d’1 UD d’un bord de plateau est réputée visible d’en bas. [Réponses diverses, 1992]
Troupes cachées par d’autres
Tactiquement, lors des tests de MAC, une unité « D » est réputée invisible d’une unité « A » si une unité (ou plusieurs) s’interpose(nt) entre elles de telle sorte qu’aucune figurine de « D » ne soit visible par une figurine de « A ».
Figurines visibles d’une unité partiellement abritée
La visibilité comme les lignes de vue pour le feu sont déterminées à partir de la position physique des figurines sur la table de jeu. En particulier, si un abri n’est pas physiquement assez vaste pour masquer la totalité des figurines d’une unité alors les figurines demeurées à l’extérieur peuvent être vues ou prises pour cible sans pénalité d’abri.
Un joueur ne peut pas arguer de la disproportion entre la profondeur physique de ses figurines et la profondeur historique des unités pour empêcher un adversaire de tirer sur les figurines du dernier rang de son unité dont la moitié des rangs de tête aurait pénétré dans un BOC par exemple.

Si cela peut éclairer vos lanternes !

Amicalement Jeff,

[Jeff, de Lyon]

Rapport de la Bataille du dimanche 30 juin 1813 (2013), par Jérémy,


Du Général Gebhard Leberecht Von Blücher,
A sa Majesté François Guillaume, Roi de Prusse

Majesté,
Je voulais à tout pris nous replier en bonne ordre. Après Lützen, je savais que Neÿ n'en finirait pas par un simple signe de la main. Un au revoir assez simple et trop évident.
Il nous a poursuivi durant notre retraite. C'est pourquoi je vous ai averti et vous m'avez ordonner de stopper l'avance de l'avant garde Française. Le carrefour où nos divisions devait se rejoindre, était juste devant moi.
Mes éclaireurs me rapportèrent une terrifiante nouvelle. L'armée de Napoléon fonçait droit sur mes troupes, pour enfoncer notre ligne. Ce qui nous mettrait en défaut concernant le replis du gros de votre armée.
Je disposa ma première brigade sur mon flanc droit, sur la colline, afin de mettre mes trois bataillons de Fusillers dans le bois protégeant ainsi ma batterie à flanc de colline. Elle avait une parfaite ligne de mire sur la plaine protégeant le village, au centre tenu par trois bataillons de ligne, en attendant la réserve qui était encore loin derrière la ligne de Front.
Je prenais alors la cavalerie sous mes ordres pour contrer une éventuelle menace venant du flanc gauche, qui à mon grand étonnement ne vint pas au moment où je l’espérais.
Mes trois bataillons de Ligne se mirent en position dans le village protégeant mes deux batteries aux abord de se dernier, m'assurant une défense très efficace, ainsi qu'un très bon point de ralliement.

Mes Fusillers fonçant dans le bois, sur mon flanc droit commencèrent par essuyer quelques pertes dû aux tirailleurs français cachés dans le bois. Mais ils furent vite repousser du fait de l’expérience de mes hommes, et de la tactique du général de Brigade, Wanstraussberg. Peut être à-t-il prit trop d’assurance envers l’ennemi. En effet, voyant qu'il n'avait point de difficulté à repousser ses assaillants, il continua d'avancer à grande vitesse, tombant alors dans une embuscade tendu par les français à l’extérieur du bois, laissant ma batterie sans défense en haut de la colline et à la merci du moindre bataillon ennemi.
Plus au centre, mes bataillons repoussèrent un escadron de cavalerie. Pourquoi était il seul ? Je ne savais pas, et je commença à m’imaginer le pire. Je savais qu'il leur manquait de la cavalerie, ainsi que trop peu de batterie pour attaquer nos forces ! Je m’imagina l'ennemi contourner la colline sur mon flanc gauche, me mettant en défaut, pour tenir le village pendant que le plus gros de mes troupes se battaient courageusement dans le bois.
Je décida alors, d'aller voir sur mon flanc gauche, avec mes deux autres escadrons de cavalerie ! A se moment là, très grande satisfaction de moi même. Je me retrouve nez à nez avec...........Neÿ...N'y voyez pas là, Majesté, un humour de ma part. Me vint alors, un instant de réflexion. Je savais pertinemment que Neÿ, aimait être accompagné de canon. C'est pourquoi je n'ai pas pris le risque d'attaquer la haie, derrière laquelle il se cachait, au risque de mettre en désordre mes deux escadrons d'attaque.
Une première charge de l’ennemi se fit par le centre. Mon bataillon de ligne protégeant ma batterie se forma en carré, pour contrer la charge mettant en fuite, l'escadron ennemis. Du Hussard parait-il.
Mes Fusillers, combattants dans le bois, prirent peurs et fuirent le bois. Pourquoi ? Plus loin, voyant les bataillons français se reformaient à l’arrière, la Jeune Garde envoyé par Napoléon en personne prirent position dans la forêt en une attaque, mettant en déroute tout mon flanc droit. Pourtant, mes Fusillers venaient juste d'être rejoins par la Réserve. Mais cela n'a pas suffit à repousser l'attaque française. Ainsi, le village où tout mon appui était présent, allait se faire enfoncer par ces ogres, sur le flanc droit. Je décida, pour limiter les pertes, de rebrousser chemin pour rejoindre, le reste de nos forces à l’arrière de la ligne de front.

C'est une défaite, Sir, mais je suis sûr, que se maudit Napoléon finira par se taire une bonne fois pour toute, en le faisant passer par les armes, où pire l'abandonner dans une fosse, ou pourquoi pas sur une île...Loin de tout !

Gebhard Leberecht Von Blücher