Bonjour Didier,
Et merci beaucoup, je suis très touché.
Didier a écrit :… tous les articles parus sur le blog de Nicofig…
Au départ, je comptais publier une règle grand public avec un maximum d'explications historiques. Un ami (Patrick Belleville Douelle

) m'a conseillé de les ôter car ma règle commençait à ressembler à un livre d'histoire !

De plus, les explications sur la mise au point des mécanismes devenaient techniques (le feu et son efficacité), voire ardues (le moral ou la psychologie de l'Homme au combat), enfin, les tests ont ralenti puis stoppé l'écriture de ces articles.

Mais je ne regrette pas de les avoir écrits et je les reprendrai dans le site de « S&B ».
Didier a écrit :Mes interrogations se portent principalement sur les points suivants :
Effectifs présents sur la table (taille d'une armée en nombre de figs) ;
On peut commencer avec une division d'infanterie, une brigade de cavalerie et une compagnie d'artillerie.
Français à partir de 1808, sachant qu'un fantassin représente 36 hommes sur 3 rangs et un cavalier 24 hommes sur 2 rangs :
• La division d'infanterie aura deux brigades comptant chacune deux régiments de Ligne à deux ou trois bataillons.
Tu peux déjà peindre deux bataillons à 18 figurines (3 grenadiers, 12 fusiliers, 3 voltigeurs) soit 36 figs par régiment, ainsi tu pourras jouer un régiment à 2 bataillons à 18 figs ou à 3 bataillons à 12 figs, ou encore réunir les élites au niveau de la brigade (un bataillon de grenadiers à 12 figs, un bataillon de voltigeurs à 12 figs et deux régiments à 2 bataillons de fusiliers à 12 figs).
• La brigade de cavalerie aura deux régiments à 4 escadrons de 4 figurines soit 16 figs (dont 2 d'élite, sauf carabiniers et cuirs) par régiment (tu peux peindre un léger et un lourd, tant pis pour la réalité historique).
• La compagnie d'artillerie aura 4 sections si elle est à pied ou 3 sections si elle est à cheval, chaque section comptant un modèle de canon et deux figs. Le minimum étant un canon par compagnie pour les joueurs qui ont un petit budget.
• Commandement, il faut : un général en chef, un général de division d'infanterie (qui peut servir de général en chef), deux généraux de brigade d'infanterie, un général de brigade de cavalerie et un colonel par régiment (donc, 4 colonels d'infanterie et deux de cavalerie). Le nombre d'aides de camp est libre.
Je te laisse faire le total.
Didier a écrit :Surface moyenne d'une table de jeu ;
Les dimensions données dans la règle sont indicatives et dépendent de la taille des armées jouées.
Dimensions de la table de jeu :
• 25 mm : environ 250 par 160 centimètres – minimum 220 par 140 centimètres.
• 15 mm : environ 160 par 100 centimètres – minimum 140 par 90 centimètres.
Échelle en 15 mm : 1 mm = 0,65 mètre (soit un pas militaire français de l'époque, le pas militaire du Rhin fait 0,753 mètre).
Échelle en 25 mm : 1 mm = environ 0,41 mètre.
Didier a écrit :Temps moyen d'un tour de jeu, d'une partie ;
Comme dans toutes les règles, tant que les troupes manœuvrent, un tour de jeu dure le temps de les déplacer ou de les faire tirer ! Disons de 5 à 15 minutes par tour.
Le mode de jeu alterné par brigade (ou équivalent) évite les discussions (pas de réactionnel) et accélère le temps.
De même, le test moral de Confrontation résout rapidement les attaques.
À Mourmelon, avec des armées équivalentes à celle décrite ci-dessus, il y avait une décision en deux heures (sans compter les explications ni les discussions propres à tout hobby) !
Didier a écrit :Possibilités tactiques avec importance ou pas des manœuvres et prises de flanc ;
C'est le cœur du système de Silex ! Par exemple, la cavalerie ne passe pas sur une ligne d'infanterie de face (front et moral équivalent), mais une unité d'infanterie attaquée de flanc ou par l'arrière par de la cavalerie part automatiquement en déroute ! De même, l'artillerie a un bonus au feu si elle tire d'écharpe ou en enfilade !
Didier a écrit :Rendu de l'impact du terrain sur les différentes troupes ;
Bien sûr, l'effet du terrain est rendu, comme dans toutes les règles, mais je n'ai pas cherché à différencier tous les types de terrain (ça complexifie la règle et ce n'est pas historique). De plus, en compétition, la mise en place des éléments de terrain interdit les excès (en effet, avant les armes à tir rapide, les batailles se déroulaient dans des espaces dégagés).
Didier a écrit :Accessibilité et jouabilité ;
Ce n'est pas une règle pour les débutants, il y a la règle « Tactiques » (jeu sur hexagones) pour ça. Mais pour celui qui veut se donner la peine de lire et d'apprendre progressivement, elle est rapidement assimilable ; l'aide de jeu de 4 pages permet de jouer pratiquement sans regarder la règle (ce n'est pas moi qui le dis mais ceux qui ont testé Silex). L'écriture est réduite à la désignation des objectifs, la mise en place des unités se fait avec des figuratifs (pas besoin de faire un plan), ces figuratifs sont remplacés par les unités qu'ils représentent quand ils deviennent visibles, les reliquats de perte sont gérés avec un dé de perte (mais les joueurs peuvent les gérer sur papier ou avec des marqueurs numérotés).
Point important : comme c'est une règle tactique, la connaissance des formations et de la manière d'en changer, est primordiale.
Didier a écrit :Dynamique générale ;
Impression de jouer l'Histoire.
Les bases d'unité, les portées, les mouvements, tout est à la même échelle. C'est très surprenant de se faire attaquer par un escadron de cavalerie légère qui était à 64 cm (en 25 mm) ! Lequel, escadron, était à portée de mitraille depuis 2 mètres !
Les mécanismes de la règle incitent le joueur à disposer ses unités d'une manière historique et à mettre en œuvre les tactiques de l'époque. Par exemple, les tirailleurs sont très importants : ils masquent la vue (en ordre ouvert uniquement), leur tir est meurtrier, ils peuvent charger sous certaines conditions !
Bon, voilà, ai-je bien répondu ?
As-tu d'autres questions ?
Si tu le souhaites je peux te donner accès aux chapitres terminés (notamment celui sur les socles et les bases), sachant que j'y apporte des retouches de temps en temps en fonction des tests.
Cordialement,
Thierry Melchior.