Les forums du jeu d'Histoire

Notre ami Gilles Boué nous a quitté.

https://pia.ac-paris.fr/portail/jcms/p1 ... -a-quittes

Bien triste nouvelle en effet

Très triste nouvelle que sa disparition.
Nous perdons un grand historien, mais avant tout un grand homme.
Repose en paix Gilles.
Jacques.

Portrait de notre ami Gilles Boué : à la Convention AULNAY 2017 - Le Trophée Alexandre

Triste effectivement !

Nous sommes peu de chose...

J'ai eu l'honneur de le côtoyer dernièrement.
Un érudit très humble et sympathique.


Décembre 2023

Je sais qu'il appréciait particulièrement l'Inde et ses mystères.
Aussi, je lui souhaite de trouver son "Nirvana" dans son nouveau voyage...

Amitiés

Ciao le citadin!*

Bernard

*Surnom affectif trouvé par mon épouse.

Nous ne sommes que de passage. A mesure qu'il sort de l'enfance, l'homme prend lentement conscience qu'il lui faudra quitter un jour le monde qui l'a vu naître. La trace qu'il laisse alors témoigne de ce que fut son existence.

Je conserve de Gilles Boué les échanges que nous avons eu sur ce forum et ses ouvrages qui garnissent les meilleurs rayons de ma bibliothèque,

Ses livres ont permis à chacun d’apprécier son érudition sur une période qu'il chérissait tant : l'Empire. Face aux interrogations des membres de ce forum, il en faisait, sans manière aucune, profiter chacun, Ces réponses précises, documentées, courtoises et toujours bienveillantes témoignait de cette intelligence du cœur.qui sont la marque d'un honnête homme.

Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches

Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches

Une bien triste nouvelle.

Une pensée pour lui et pour sa famille.

Qu'il repose en paix.

Gilles de part ses livres et le partage de son savoir, savait nous donner envie de lire et de comprendre l’Épopée Napoléonienne.
et cela n'a pas de prix.

Merci à LUI.....
Condoléance a sa famille.

C'est effectivement une bien triste nouvelle, j'ai eu l'occasion d'échanger avec lui il y a quelques années à Aulnay et j'en garde le souvenir d'un homme simple avec l'envie de partager sa passion de l'histoire.
Je présente mes sincères condoléances à sa famille.

Une bien triste nouvelle je ne voulais pas y croire.
Un ami que j'ai cotoyé dde longues années aux Grandes Compagnies nous avions commencé pratiquement en même temps à la fin des années 1970 ce qui ne nous rajeunit pas.
Meme si après nos chemins se sont un peu écartés nous avions repris contact en 2023......
toutes mes condoléances à sa famille et ses proches, il restera toujours dans une parie de mon coeur.
Laurent C.

Comme pour El Présidente, l'annonce du décès de Gilles Boué m'a marqué et peiné, bien que j'ai perdu le contact direct depuis plus de 20 ans. Je suivais malgré tout ses interventions sur ce forum. J'avais fais sa connaissance au milieu des années 80 en m'inscrivant aux Grandes Compagnies et régulièrement le Vendredi soir nous faisions notre partie de Napoleonic Newbury fast play avec les minifigs que je venais de peindre. Il m'avait fait entrer dans la communauté des joueurs d'histoire ainsi qu'il l'a fait pour beaucoup d'autres. J'ai eu le plaisir de rencontrer d'autres joueurs aux Grandes Compagnies, avant de m'orienter sur une nouvelle période (et surtout d'autres sculpteurs de figurines : un membre du bureau du club m'ayant fait découvrir les merveilles produites par les frères Perry). J'hésitais sur la guerre de Trente ans mais le manque de documentation et les conseils de Gilles Boué m'orientèrent sur la guerre de 1870, période qui allait m'occuper durant les 10 années suivantes, mais dans un autre club.
Sa mort brutale et injuste, si peu de temps après le début de sa retraite qui aurait été très bien occupée, laisse un bien grand vide parmi les joueurs qui l'ont connus, ainsi que pour sa famille et ses proches à qui je présente toutes mes condoléances.

Jean-Pierre Counil.

Bonjour à tous,

Gilles Boué nous a quitté dans la soirée du 17 janvier, d'une crise cardiaque, alors qu'il participait à une activité de sa section de chant choral.
Une cérémonie funèbre en son hommage, extrêmement émouvante, a eu lieu le vendredi 2 février, en l'eglise du Perpétuel Secours, à Paris.
J'y ai pleuré et j'en pleure encore en vous écrivant.

Le lendemain, Gilles a été inhumé à Mailly-Le-Château, dans l'Yonne, commune de sa résidence secondaire qui lui était chère.

Gilles venait d'avoir 65 ans. Il laisse Claudine, son épouse, et Marie-Astrid et Quentin leurs deux derniers enfants, après le décès de François, survenu il y a deux ans.
Quelques vieilles moustaches du jeu d'histoire, dont votre serviteur, leur ont présenté les condoléances d'usage. Triste et difficile exercice où les mots manquent toujours pour exprimer la sidération et l'immense peine ressentie, lorsque l'on a, tout juste, la force de parler.

Il serait trop long pour vous de retracer mon parcours figurines avec Gilles, que je connais depuis 1987, d'autant plus que notre complicité de doctorants, nos recherches d'historiens et l'amitié qui nous liaient dépassaient largement le cadre ludique, incluant vacances à la mer avec nos jeunes enfants et de nombreux projets menés ensemble, où nous étions tour à tour documentalistes, relecteurs et conseillers techniques.

Nous n'avions jamais perdu le contact et il était là à chaque événement que j'ai organisé ou presque : Phalsbourg, Coëtquidan, Vincennes, Porte de Versailles, Suippes, Mourmelon, Aulnay. Au moins une fois par an : toujours disponible pour aider, pour remplacer, pour conseiller, pour soutenir, et même parfois pour remettre en place quelques échauffés des forums, qui écrivaient sur mon compte à l'époque où je n'y allais pas.

Il était de cette génération où le service promis ou simplement évoqué était rendu, par gentillesse naturelle, par amitié, par simple soutien aussi ; et la réciprocité était toujours implicite, sans qu'il soit besoin de la demander ou même de l'invoquer. Gilles serait là, ça au moins c'était sûr !

Comme historien de l'Empire, après sa thèse et plusieurs livres, sa plume avait été jugé digne de remplacer celle de Jean Tranié, décédé, dans sa collaboration avec Juan-Carlos Tramignani pour son "Napoléon et l'Italie", un ouvrage majeur et prestigieux que je vous recommande vivement.

Après moins de six mois de retraite, sa famille a perdu un père, l'histoire napoléonienne un érudit, le jeu d'histoire un militant éclectique, et moi un ami de 37 ans.

Là où il est, peut-être a-t-il déjà retrouvé Jean-Michel Hautefort qu'il appréciait beaucoup, Jean-Marc Cordonnier, Patrick Vasselin et bien d'autres que j'oublie, partis parfois tragiquement, souvent dans l'anonymat le plus complet, en dépit d'un "tout internet", certes utile pour la com, mais bien déshumanisé depuis que nous l'avons alimenté de nos carnets d'adresses.

Avec Gilles qui ne sera désormais plus jamais là, sauf dans notre souvenir, c'est une partie de notre génération qui s'en va, celle des vingt ans des années 80.

Très tristement,
et néanmoins ludiquement vôtre.

Jean-Christophe RAGUET