Les chars panzer V Panther et panzer VI Tigre sont tous deux sortis des chaînes de montage en 1942 respectivement en novembre et en août.
Si la conception du char Panther est la réponse allemande à l'apparition du T34, celle du tigre remonte à 1938, L'état-major A.O.K. avait dés ce moment compris que le panzer IV devrait rapidement être remplacé par un char de conception plus moderne.
La sortie du Tigre s'accompagna de la conception d'une version améliorée. Il deviendra en décembre 1943 lui aussi un panzer VI. mais sera dénommé Tigre II ou Königstiger pour le distinguer de son prédécesseur. Pour être complet, il était également prévu un Panther II armé d'un canon de 88 mm.
La pénurie de matière première, (cuivre et aluminium entre autre) et le passage à une réelle économie de guerre conduiront l'inspection générale des blindés à rationaliser les nouvelles constructions avec la mise en place des séries E.
Ainsi le Tigre II succéda au Tigre, le Tigre I quant à lui n'exista jamais.
E.O.R. À l’École d'Application de l'Arme Blindée Cavalerie de Saumur, j'ai comme chacun de mes camarades « sacrifié » un week-end à assister un lieutenant, officier-élève chargé de faire visiter le musée un week-end à assister un lieutenant, officier-élève chargé de faire visiter le musée des blindés. Ce dernier n'étant pas venu, j'ai durant deux jours endossé le rôle de guide pour mon plus grand plaisir.
A ce sujet, je me souviens avoir surpris deux civils qui avaient soulevé le couvercle d'une vitrines et fouillait à l'intérieur. Après une première mise en garde, je retrouvai mes deux « pékins »un peu plus loin, les mains dans les vitrines.
Pris de colère je m’apprêtais à reconduire les deux particuliers vers la sortie « manu militari » quand l'un des deux se présenta : il s'agissait du colonel Aubry.*
Aspirant, breveté chef de peloton de char AMX 30 B2, j'ai choisi de servir en Allemagne au sein des F.F.A. Le quartier « prêté » par la R.F.A. était une ancienne caserne de tigres. Les alvéoles aménagés sous les hangars étaient si larges qu'il auraient presque pu accueillir deux de nos chars cote à cote.
* Le colonel Aubry qui fut le fondateur et le conservateur-directeur du musée des blindé était entré dans la carrière des armes en bricolant un petit blindé avec lequel il avait participé comme F.F.I. à la libération de Paris Après avoir cassé tant et tant de blindés allemands il fut donc missionné pour en assurer la conservation. Il poursuivit bien après son adieux aux armes. Ironie de l'histoire
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