Des cosaques russes à cheval vers Paris

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Adj_Rohan
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Des cosaques russes à cheval vers Paris

Message par Adj_Rohan » Mer Sep 05, 2012 11:05 pm

http://equum.fr/des-cosaques-russes-par ... ers-paris/

http://artcorusse.org/?p=2924

"C'est parti ! Vite ! Vite !", crie le chef cosaque. Dressé sur son cheval, il prend la route dimanche avec son petit bataillon de cavaliers en direction de Paris, un voyage à travers six pays sur les traces des cosaques qui avaient poursuivi Napoléon Ier entre 1812 et 1814.

Au mont Poklonnaïa, le lieu du départ à Moscou, les 23 cosaques participant à la longue chevauchée sont aux aguets. Dans leurs uniformes bleus, grands chapeaux sur la tête, ils reçoivent bénédictions et honneurs militaires avant de se lancer dans cette aventure qui va durer près de deux mois sur un parcours de plus de 2.500 kilomètres.

Outre la Russie, cinq pays vont être traversés, le Bélarus, la Pologne, la Lituanie, l'Allemagne et la France. Les cavaliers comptent arriver à la mi-octobre à Fontainebleau, près de Paris, où Napoléon Ier avait abdiqué en 1814.

Une fois sur place, ils espèrent d'ailleurs, mais sans les chevaux cette fois, aller jusqu'à Paris et se "laver les pieds dans la Seine", ironise le chef Alexandre Koliakine.

En attendant, "on va vivre dans des tentes, dans des conditions de campement et aussi dans des hôtels. Mais l'idée, c'est d'être le plus proche possible des conditions de vie des militaires", explique l'un des participants, Boris, âgé de 34 ans.

Cette année, la Russie fête le bicentenaire de la campagne de Napoléon en Russie, marquée par la bataille de Borodino (également dite de la Moskova) le 7 septembre 1812.

Celle-ci, même si elle a ouvert les portes de Moscou à l'empereur français, est célébrée en Russie comme un épisode glorieux au cours duquel les forces russes ne concédèrent qu'un retrait tactique.

En octobre 1812, Napoléon est d'ailleurs contraint à une désastreuse retraite de Russie, pendant laquelle sa Grande armée est minée par le froid et harcelée par les troupes russes, notamment son bataillon de cosaques, des aventuriers épris de liberté au service du tsar.

"Boire, manger, vite vite vite"

"Les seuls cavaliers qui soient arrivés jusqu'à Paris et qui soient revenus, c'étaient des cosaques, sur leurs chevaux", fait remarquer avec fierté, l'homme qui a eu l'idée de cette marche, Pavel Mochtchalkov.

Il tient également à souligner qu'il s'agit d'une commémoration tout à fait pacifique.

"C'est une marche pour la paix, c'est une marche à la mémoire de tous ceux qui sont tombés au combat pendant la guerre", explique-t-il.

"Pendant la marche, on va déposer des fleurs sur la tombe des combattants russes, mais aussi des Français et des Polonais", et des concerts et des festivités sont également prévus en chemin dans les villes hôtes, ajoute-t-il.

Le projet d'environ 80 millions de roubles (2 millions d'euros) a été financé uniquement par des dons et des sponsors, précise par ailleurs Alexandre Boukovski, l'un des membres du comité d'organisation.

De leur côté, les 23 volontaires sélectionnés, des hommes de tous âges rémunérés pour l'aventure, ont mis leur vie entre parenthèses dès septembre 2011 pour s'entraîner et dresser les chevaux à Kouzmino, un village situé à une centaine de kilomètres de Moscou.

"On s'est entraînés tous les jours, on a habitué les chevaux à avoir des mors dans la bouche. Ils étaient complètement sauvages au début", observe l'un d'eux, Nikolaï.

Pour l'événement, seuls des chevaux du Don ont été sélectionnés, une espèce en voie d'extinction, selon M. Mochtchalkov, qui espère que la marche permettra de sensibiliser à ce phénomène et de faire connaître la culture cosaque.

Alexandre Koliakine se plaît de son côté à raconter toutes les anecdotes liées à ces combattants. L'une d'elles : l'origine du mot français "bistrot", signifiant "vite" en russe et qui, selon la légende, leur revient.

Le mot "bistrot, c'est quand les cosaques arrivaient dans une auberge, eh bien il fallait que tout aille vite, boire, manger, vite vite vite. Et hop ils repartaient au galop!", explique-t-il.

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Re: Des cosaques russes à cheval vers Paris

Message par Michel » Mer Sep 05, 2012 11:18 pm

Comme quoi 200 ans plus tard c'est toujours la meme "moujik" :wink:

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Re: Des cosaques russes à cheval vers Paris

Message par gboue » Jeu Sep 06, 2012 4:26 am

Alexandre Koliakine se plaît de son côté à raconter toutes les anecdotes liées à ces combattants. L'une d'elles : l'origine du mot français "bistrot", signifiant "vite" en russe et qui, selon la légende, leur revient.

Le mot "bistrot, c'est quand les cosaques arrivaient dans une auberge, eh bien il fallait que tout aille vite, boire, manger, vite vite vite. Et hop ils repartaient au galop!", explique-t-il.


Alors celle là est à mourir de rire :shock: Les cosaques , demandant gentiment en 1814 que l'aubergiste veuille bien les servir rapidement !!!!!!!!
C'est faire insulte à la mémoire des plus grands pillards que la France ait connu jusque-là.

Les cosaques de 1814 entrent dans l'auberge, dépouillent les clients, tuent l'aubergiste, violent sa femme, sa fille et s'en repartent ivres morts, raides sur leurs konias.

On s’accorde plutôt à dire traditionnellement de ce côté du Niemen, que le mot "bistrot" vient des visites rapides des marins russes dans les estaminets du port de Toulon après l'alliance franco-russe de 1894 .

Je m'interroge cependant, Vladimir aurait il laissé passé un groupe de reconstitueurs de cuirassiers pour aller ripailler à Moscou ?

Gboue :mrgreen:
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Apa
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Re: Des cosaques russes à cheval vers Paris

Message par Apa » Jeu Sep 06, 2012 7:43 am

La "légende" dit que le mot vient des cosaques occupant Paris, autrement dit la guerre est finie ou presque, et tout au moins les gaillards doivent avoir de sérieuses consignes de ne pas rudoyer les habitants de la capitale.
De toute façon, il est plus plausible que "bistrot" n'apparaissent qu'à la fin du XIXème plutôt qu'en 1814 puisqu'aucune source littéraire ou journalistique ne semble le mentionner dans l'entre-deux.

"Les seuls cavaliers qui soient arrivés jusqu'à Paris et qui soient revenus, c'étaient des cosaques, sur leurs chevaux", fait remarquer avec fierté, l'homme qui a eu l'idée de cette marche, Pavel Mochtchalkov.
:? hein ?
Il tient également à souligner qu'il s'agit d'une commémoration tout à fait pacifique.
Il a raison de le préciser, parce qu'il parait que Thierry Melchior se préparait déjà à livrer d'âpres combats de retardement depuis les rives de l'Aube pour laisser le temps à Gboue de fortifier Romainville et les accueillir comme il se doit ! :D

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Re: Des cosaques russes à cheval vers Paris

Message par Michel » Jeu Sep 06, 2012 11:47 am

On n'a qu'á leur envoyer les Pussy-Riot....si elles sortent du goulag d'ici lá... :mrgreen:

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Thierry Melchior
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Re: Des cosaques russes à cheval vers Paris

Message par Thierry Melchior » Jeu Sep 06, 2012 1:23 pm

Apa a écrit :Il a raison de le préciser, parce qu'il parait que Thierry Melchior se préparait déjà à livrer d'âpres combats de retardement depuis les rives de l'Aube pour laisser le temps à Gboue de fortifier Romainville et les accueillir comme il se doit ! :D
:lol: :lol: :lol:
:wink:
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