[Gladiator] Numus à Sillingy
Publié : Mer Nov 28, 2012 12:30 pm
Petit compte rendu rapide d’une petite partie de Gladiator qui à eu lieu ce samedi lors du salon du modélisme de Sillingy.

« Md Batiatus, las des longues journées de solitudes a décidé de s’offrir un petit combat, par équipe de 5 ».


Les équipes seront donc composées ainsi :
-1 champion (sécotor)
-2 vétérans (rétiaire et mirmillon)
-2 recrues (provocator et thrace)
Le tout réparti en une équipe rouge et une bleue (original non ???).
Ici, on voit les champions des deux équipes.

Et le combat commence, sous le soleil de Sillingy (en vrai … deux jours de pluie non stop)…
Les protagonistes se font face et d’entrée de jeu, l’équipe bleu tente de contourné le flanc gauche de l’équipe rouge, histoire de briser sa ligne.

Grand bien lui prit, puisque que la tactique fit mouche et deux membres des rouges se précipitent sur le provocator bleu laissé en arrière en appât. Celui-ci, bien plaqué derrière son bouclier, reçoit le choc stoïquement.

Pendant, ce temps, le rétiaire bleu en profite pour projeter son filet, histoire de voir si la pêche sera bonne. Coup de filet magistrale, le champion rouge se trouvant sur sa trajectoire, se retrouve empêtrer dans les mailles, trainé jusqu’au retiaire et cerise sur le gâteau, subit une blessure en s’étranglant. Voyant ça, le champion bleu (qui a esquivé le filet rouge) se jette sur l’infortuné poisson histoire de l’écailler avec son glaive. Dans le fond, les thraces ont décidés qu’à la fin, il ne pourrait en rester qu’un et se lancent dans un combat acharné.

A l’autre bout de l’arène, le provocator bleu remplie bien son office en gardant en respect (au prix d’un point de vie) son homologue et le retiaire rouge (tout frustré d’avoir raté le champion bleu). Rapidement, il est rejoint par le mirmillon bleu qui coupe la route aux assaillants grâce à son large scutum. Dans la bagarre, lui aussi il y perdra tout de même un précieux point de vie.

Les combats semblent se stabiliser au centre de l’arène et chacun essai de mettre à mal son adversaire. Le champion rouge, avec l’appui de son mirmillon, est parvenu à se défaire du filet et à prendre un peu de recul histoire d’analyser la situation, mais il se trouve immédiatement dans la ligne de mire du provocator bleu, qui, maintenant qu’il se sent moins seul, revient dans la partie. Au fond, les thraces poursuivent leur corps à corps torride.


Les coups pleuvent de chaque cotés ! Personne ne parvient à prendre l’ascendant sur l’autre. Md Batiatus commence à somnoler … décidément, elle n’aurait pas due reprendre des couilles d’oursins en geler de framboise. Rebondissement, lassé des mamours de son vis-à-vis, le thrace bleu lui acène un coup terrible qui l’envoi mordre la poussière. Grisé par sa victoire, il se cherche une nouvelle victime et aperçoit son champion mal embarqué face au retaire et au champion adverse qui c’est remit de ses émotions (et qui a repoussé le provocator bleu. Celui-ci est finalement allé soutenir le mirmillon de son équipe) et qui à décider de faire rendre gorge au prétendue champion bleu. Le thrace se jette sur lui et le champion l’accueil d’un magistral coup de glaire dans les dents, mettant ainsi fin à son acte de bravoure et à sa carrière dans l’arène.

De son coté, le provocator rouge fait preuve d’une rare opiniâtreté en résistant à deux adversaires grâce à une chance insolente ou une sacrée paire de baballes bien accrochées.

Une nouvelle fois, la situation semble s’éterniser et md Batiatus commence à lorgner sur les attributs de son bodygard gaulois … au moins que ce soit sur la demoiselle de sa suite qui a oublié sa toge au vestiaire. Alors qu’elle se décide pour le gros poilu, le provocator rouge finit enfin par être mit à terre par ses deux adversaires, tout comme le mirmillon rouge. Les deux derniers survivants rouges, se voyant mal embarqué se regroupent au centre de l’arène pour se mettre dos et mieux faire face à l’équipe bleu.

Les bleus, pensant la partie gagnée, se jettent sur les rouges comme le scorbut sur un équipage de marin sous alimenté. Mais les deux survivants ont décidés de vendre chèrement leurs peaux. Ils expédient coups sur coups, a coups de trident et de glaive, le provocator et le mirmillon bleu.

Malgré la violence des coups portés par les deux écarlates, le rétiaire finit lui aussi par tomber sous les coups des deux derniers bleus. Seul reste le champion qui ne va pas se laisser faire. Cacher derrière son épais bouclier, il reçoit stoïquement tous les assauts en attendant une ouverture.

Et c’est le champion bleu qui fait la première erreur en s’exposant lors d’une attaque. Le champion rouge en profite donc pour mettre fin à ses rêves de gloire.

Réjouissance de courte durée, puisque dans la foulé, il hérite d’un coup de trident en vache, dans le dos, qui l’envoi au sol, mettant ainsi fin au combat.
A la fin de la bagarre, le personnel de l’arène fit le tour des corps étendus dans le sable. Sur les 9 combattants touchés, 4 sont graciés par md Batiatus en récompense de leurs bravoures, 3 sont retrouvés raides morts et le deniers, jugé peu méritant par la dame est égorgé directement sur place, sans autre forme de procès. Quand au dernier survivant, il est rentré dans son ludus, tout auréolé de la gloire d’avoir fait mordre la poussière au champion de l’équipe d’adverse et à bien entendu été récompensé comme il se doit (dans la nuit, il recevra même la visite de Md Batiatus).
Conclusion : le système base s’assimile vite (sans les règles de localisation des touches par exemple) et permet des parties rapides. Les visiteurs se sont montrés assez intrigués par le jeu et le thème (j’en ai profité pour mettre à mal quelques clichés) et aussi surement attirés par deux gugus qui hurlaient alternativement « BATIATUS !!! » ou « XIIIIIIIIIème !!! » a chaque fois qu’une action d’éclat se produisait dans l’arène.
Prochaine étape, organiser une petite campagne, avec 4 ou 5 lanistes, des jeux réguliers en essayant de respecter les paires de combattants historiques et avec un système de parie pour les extérieur au jeu.
« Md Batiatus, las des longues journées de solitudes a décidé de s’offrir un petit combat, par équipe de 5 ».
Les équipes seront donc composées ainsi :
-1 champion (sécotor)
-2 vétérans (rétiaire et mirmillon)
-2 recrues (provocator et thrace)
Le tout réparti en une équipe rouge et une bleue (original non ???).
Ici, on voit les champions des deux équipes.
Et le combat commence, sous le soleil de Sillingy (en vrai … deux jours de pluie non stop)…
Les protagonistes se font face et d’entrée de jeu, l’équipe bleu tente de contourné le flanc gauche de l’équipe rouge, histoire de briser sa ligne.
Grand bien lui prit, puisque que la tactique fit mouche et deux membres des rouges se précipitent sur le provocator bleu laissé en arrière en appât. Celui-ci, bien plaqué derrière son bouclier, reçoit le choc stoïquement.
Pendant, ce temps, le rétiaire bleu en profite pour projeter son filet, histoire de voir si la pêche sera bonne. Coup de filet magistrale, le champion rouge se trouvant sur sa trajectoire, se retrouve empêtrer dans les mailles, trainé jusqu’au retiaire et cerise sur le gâteau, subit une blessure en s’étranglant. Voyant ça, le champion bleu (qui a esquivé le filet rouge) se jette sur l’infortuné poisson histoire de l’écailler avec son glaive. Dans le fond, les thraces ont décidés qu’à la fin, il ne pourrait en rester qu’un et se lancent dans un combat acharné.
A l’autre bout de l’arène, le provocator bleu remplie bien son office en gardant en respect (au prix d’un point de vie) son homologue et le retiaire rouge (tout frustré d’avoir raté le champion bleu). Rapidement, il est rejoint par le mirmillon bleu qui coupe la route aux assaillants grâce à son large scutum. Dans la bagarre, lui aussi il y perdra tout de même un précieux point de vie.
Les combats semblent se stabiliser au centre de l’arène et chacun essai de mettre à mal son adversaire. Le champion rouge, avec l’appui de son mirmillon, est parvenu à se défaire du filet et à prendre un peu de recul histoire d’analyser la situation, mais il se trouve immédiatement dans la ligne de mire du provocator bleu, qui, maintenant qu’il se sent moins seul, revient dans la partie. Au fond, les thraces poursuivent leur corps à corps torride.
Les coups pleuvent de chaque cotés ! Personne ne parvient à prendre l’ascendant sur l’autre. Md Batiatus commence à somnoler … décidément, elle n’aurait pas due reprendre des couilles d’oursins en geler de framboise. Rebondissement, lassé des mamours de son vis-à-vis, le thrace bleu lui acène un coup terrible qui l’envoi mordre la poussière. Grisé par sa victoire, il se cherche une nouvelle victime et aperçoit son champion mal embarqué face au retaire et au champion adverse qui c’est remit de ses émotions (et qui a repoussé le provocator bleu. Celui-ci est finalement allé soutenir le mirmillon de son équipe) et qui à décider de faire rendre gorge au prétendue champion bleu. Le thrace se jette sur lui et le champion l’accueil d’un magistral coup de glaire dans les dents, mettant ainsi fin à son acte de bravoure et à sa carrière dans l’arène.
De son coté, le provocator rouge fait preuve d’une rare opiniâtreté en résistant à deux adversaires grâce à une chance insolente ou une sacrée paire de baballes bien accrochées.
Une nouvelle fois, la situation semble s’éterniser et md Batiatus commence à lorgner sur les attributs de son bodygard gaulois … au moins que ce soit sur la demoiselle de sa suite qui a oublié sa toge au vestiaire. Alors qu’elle se décide pour le gros poilu, le provocator rouge finit enfin par être mit à terre par ses deux adversaires, tout comme le mirmillon rouge. Les deux derniers survivants rouges, se voyant mal embarqué se regroupent au centre de l’arène pour se mettre dos et mieux faire face à l’équipe bleu.
Les bleus, pensant la partie gagnée, se jettent sur les rouges comme le scorbut sur un équipage de marin sous alimenté. Mais les deux survivants ont décidés de vendre chèrement leurs peaux. Ils expédient coups sur coups, a coups de trident et de glaive, le provocator et le mirmillon bleu.
Malgré la violence des coups portés par les deux écarlates, le rétiaire finit lui aussi par tomber sous les coups des deux derniers bleus. Seul reste le champion qui ne va pas se laisser faire. Cacher derrière son épais bouclier, il reçoit stoïquement tous les assauts en attendant une ouverture.
Et c’est le champion bleu qui fait la première erreur en s’exposant lors d’une attaque. Le champion rouge en profite donc pour mettre fin à ses rêves de gloire.
Réjouissance de courte durée, puisque dans la foulé, il hérite d’un coup de trident en vache, dans le dos, qui l’envoi au sol, mettant ainsi fin au combat.
A la fin de la bagarre, le personnel de l’arène fit le tour des corps étendus dans le sable. Sur les 9 combattants touchés, 4 sont graciés par md Batiatus en récompense de leurs bravoures, 3 sont retrouvés raides morts et le deniers, jugé peu méritant par la dame est égorgé directement sur place, sans autre forme de procès. Quand au dernier survivant, il est rentré dans son ludus, tout auréolé de la gloire d’avoir fait mordre la poussière au champion de l’équipe d’adverse et à bien entendu été récompensé comme il se doit (dans la nuit, il recevra même la visite de Md Batiatus).
Conclusion : le système base s’assimile vite (sans les règles de localisation des touches par exemple) et permet des parties rapides. Les visiteurs se sont montrés assez intrigués par le jeu et le thème (j’en ai profité pour mettre à mal quelques clichés) et aussi surement attirés par deux gugus qui hurlaient alternativement « BATIATUS !!! » ou « XIIIIIIIIIème !!! » a chaque fois qu’une action d’éclat se produisait dans l’arène.
Prochaine étape, organiser une petite campagne, avec 4 ou 5 lanistes, des jeux réguliers en essayant de respecter les paires de combattants historiques et avec un système de parie pour les extérieur au jeu.