Les tirailleurs dans les jeux d'histoire
Modérateur : Staff Forum
Desaix a dit
J'attends la sortie d'Empire Total War afin de le voir tourner pour savoir comment une modélisation assez précise gère les unités à l'époque du mousquet...
C'est une bonne réflexion mais ça ne se limite pas aux tirailleurs.Je ne sais pas s'il est vraiment facile de représenter les tirailleurs à l'époque Empire...
Je pense que seul les jeux vidéos peuvent les représenter sans que la jouabilité soit compliquée.
J'attends la sortie d'Empire Total War afin de le voir tourner pour savoir comment une modélisation assez précise gère les unités à l'époque du mousquet...
Bonjour Desaix
Concernant les tirailleurs j'avais lancé le sujet :
http://jeudhistoire.fr/forum/viewtopic.php?t=2454
C'était plus qui combattait en tirailleur que comment. AMHA, la simulation du comment est plus simple en terme de déploiement et éventuellement plus complexe en termes d'efficacité au tir - même avec leur pétoire, les tirailleurs cartonnaient mieux que les unités en ligne- sinon face à de la cavalerie ou de l'infanterie en OS attaquant, ils se débinaient ou restaient dans le pré. Donc leur simulation est un harcèlement ou plus finement des mvts d'aller-retour.
A propos de pré - Un gros plaisir pour Thierry - en mai, juin les céréales de l'époque faisaient entre 1,5m et 1,8m ce qui transformait le combat de tirailleur en quasi combat de jungle avec ses snipers (confirmé entre autres par Barbero et d'autres auteurs et certains tableaux).
Concernant les tirailleurs j'avais lancé le sujet :
http://jeudhistoire.fr/forum/viewtopic.php?t=2454
C'était plus qui combattait en tirailleur que comment. AMHA, la simulation du comment est plus simple en terme de déploiement et éventuellement plus complexe en termes d'efficacité au tir - même avec leur pétoire, les tirailleurs cartonnaient mieux que les unités en ligne- sinon face à de la cavalerie ou de l'infanterie en OS attaquant, ils se débinaient ou restaient dans le pré. Donc leur simulation est un harcèlement ou plus finement des mvts d'aller-retour.
A propos de pré - Un gros plaisir pour Thierry - en mai, juin les céréales de l'époque faisaient entre 1,5m et 1,8m ce qui transformait le combat de tirailleur en quasi combat de jungle avec ses snipers (confirmé entre autres par Barbero et d'autres auteurs et certains tableaux).
"Il est tout aussi impossible de décrire une bataille que de décrire un bal" Wellington
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Le combat en tirailleur demeure compliqué, mais c'est leur utilisation par un joueur qui en fait quelque chose de compliqué.
En effet si les tirailleurs esquivent et rallient dès qu'une unité en ordre serré est sur le point de les contacter pas de problème, par contre si les tirailleurs restent dans le pré là ça devient plus compliqué.
On constate que certains joueurs laissent des tirailleurs en pâture afin de briser la charge ennemie, ce qui ludiquement est admis mais qui ne se justifie par aucune véracité historique.
Les tirailleurs sont des unités de harcèlement, elles doivent diminuer par un feu nourri le moral ennemi, en essayant de supprimer officier, sous officiers et musiciens. Elles sont là pour obliger l'unité prise pour cible à livrer un feu de riposte et ainsi rendre l'unité ennemie vulnérable car ne disposant plus de feu de défense, le temps de recharger.
Concernant les céréales, la taille indiquée correspond plus à des cultures de mais ou de cannes à sucres, des blés de 1m50 à 1m80 de hauteur doivent disposer d'un très bon engrais. Le paysan qui laisse monter ses blés à une telle hauteur risque d'avoir les pires difficultés à moissonner.
N'oublions pas que lapremière destination d'un champ de céréales est la moisson, pas de constituer un obstacle sur le champ de bataille.
Le diamètre de la tige est également à prendre considération, les blés se couchent au gré du vent, la mais présente une meilleure résistance aux intempéries.
En effet si les tirailleurs esquivent et rallient dès qu'une unité en ordre serré est sur le point de les contacter pas de problème, par contre si les tirailleurs restent dans le pré là ça devient plus compliqué.
On constate que certains joueurs laissent des tirailleurs en pâture afin de briser la charge ennemie, ce qui ludiquement est admis mais qui ne se justifie par aucune véracité historique.
Les tirailleurs sont des unités de harcèlement, elles doivent diminuer par un feu nourri le moral ennemi, en essayant de supprimer officier, sous officiers et musiciens. Elles sont là pour obliger l'unité prise pour cible à livrer un feu de riposte et ainsi rendre l'unité ennemie vulnérable car ne disposant plus de feu de défense, le temps de recharger.
Concernant les céréales, la taille indiquée correspond plus à des cultures de mais ou de cannes à sucres, des blés de 1m50 à 1m80 de hauteur doivent disposer d'un très bon engrais. Le paysan qui laisse monter ses blés à une telle hauteur risque d'avoir les pires difficultés à moissonner.
N'oublions pas que lapremière destination d'un champ de céréales est la moisson, pas de constituer un obstacle sur le champ de bataille.
Le diamètre de la tige est également à prendre considération, les blés se couchent au gré du vent, la mais présente une meilleure résistance aux intempéries.
Pour les cultures dans lesquelles se dissimulaient les tirailleurs, par chez moi, il y a encore quelques arpents de céréales rustiques (pas trop trafiquées par l'INRA et Mosanto) comme l'orge ou l'avoine. A maturité elles font plus d'1.30m sans atteindre le 1.8m du colza qui donne une idée de ce que pouvaient être les champs décrits par Barbero et d'autres.
Sinon pour ce qui est de moissonner, un blé haut est plus facile à faucher qu'un blé bas car il ne peut pas se coucher sous le coup de faux. Je me souviens encore des paysans qui fauchaient les champs au cours des années 60, des herbes d'1,5m ne les gênaient nullement avec une faux bien affutée et le geste qui va bien.
Mais je reconnais qu'il est difficile de simuler sur une table cette "guerre d'embuscade" un peu paradoxale.
Cruchot des champs, gendarme champêtre
Sinon pour ce qui est de moissonner, un blé haut est plus facile à faucher qu'un blé bas car il ne peut pas se coucher sous le coup de faux. Je me souviens encore des paysans qui fauchaient les champs au cours des années 60, des herbes d'1,5m ne les gênaient nullement avec une faux bien affutée et le geste qui va bien.
Mais je reconnais qu'il est difficile de simuler sur une table cette "guerre d'embuscade" un peu paradoxale.
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"Il est tout aussi impossible de décrire une bataille que de décrire un bal" Wellington
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Re: Les tirailleurs dans les jeux d'histoire
Pas de problème dans la règle SERREZ LES RANGS. Les tirailleurs sont classés en deux niveaux de capacité et sur le terrain ils sont gérés parfaitement. Ils restent hors de la zone de contrôle tactique des unités formées en ordre serré et font leur boulot d'user l'adversaire par des feux.
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- Joachim Pax
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Re: Les tirailleurs dans les jeux d'histoire
Dans Grande Armée, c'est bien rendu, aussi : chaque brigade à une valeur de "sk" (tirailleurs) de 0, 1 ou 2, sachant que la valeur de SK est de 0 si une unité de cavalerie ennemie se trouve à proximité de l'unité, ce qui évite de voir des tirailleurs en maraude quand des cavaliers sont dans les parages...
Les tirailleurs sont donc en complète abstraction.
Les tirailleurs sont donc en complète abstraction.
Je ne suis pas méchant, Marquise,
Mais vous savez, j'aimais beaucoup
Tous ces amis qui, sous la bise,
Ce soir ne craignent plus le loup.
Mais vous savez, j'aimais beaucoup
Tous ces amis qui, sous la bise,
Ce soir ne craignent plus le loup.