Capacité à distinguer l'ennemi de l'ami (l'IFF)

[Thierry Melchior]

Y a-t-il un rapport avec le fait que l'année suivante ils changèrent d'uniformes ? ?

Non, car le fond de l'uniforme est resté le blanc alors que c'est à cause de ça qu'ils ont été pris pour des Autrichiens !
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Des méprises il y en a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup !
À Waterloo (de mémoire) la batterie (anglaise) de Cavalié Mercer a été prise pour cible par une batterie prussienne… qui a décampé quand elle a été, à son tour, prise pour cible par une batterie belge !

Ach ! La guerre… gross malheur !

[cruchot]

Il y ausi l'exemple des artilleurs de marine à Leipzig: habillés de longs manteaux bleus, d'épaulettes rouges pour nombre d'entre eux, pièces d'uniformes universellement connus, même par les ennemis, comme étant réservées à la Garde (l'assemblage des 2 à la fois). Ils furent donc reconnus comme étant de la garde , entraînant une grande méfiance de la part de leurs adversaires. Il n'y a qu' à voir le nombre de marins de la garde présents à Leipzig (secteur de Mockern) sur les tableaux des peintres alliés en regard de l'effectif réellement présent (un ch'tiot bataillon, je crois) pour s'en rendre compte.

Il y a un tableau de "de Beau" qui partant de cette interprétation, les a habillés de l'uniforme bleu à brandebourgs des marins de la garde.

Concernat l'uniforme blanc des saxons c'est aussi vrai pour les westphalie et d'autres petites unités de la confédération.

Mais mes hussards toujours rien ?

[hyvron jean-Pierre]

Ben, ils sont quand même restés en blanc; adoptant juste le shako et une coupe plus moderne.

[BMasson]

Aux quatre-bras le 42ème highlanders doute face aux lanciers de Piré (en fait, ils n'avaient probablement jamais vu de chevaux-légers lanciers)

une anecdote intéressante du sergent McEweens avec son officier direct à propos de ces lanciers, où le premier rapporte avoir reconnu le 3e lancier, qu'il connaissait de l'année précédente où il était PoW, tandis que son officier soutient qu'ils appartiennent à l'armée des Pays-Bas (qui n'a pas de lancier, semble-t-il qu'on ne le savait pas partout dans l'armée).
la proposition du Sergent est de tirer dessus, et de voir leur réaction, ce qu'il fait, et cela déclenche la charge en question, que les tirailleurs annoncent à l'unité en criant "Square! Square! French cavalry!"

une autre relation fait état d'une estafette Allemande de Dragon qui serait venue crier à l'officier commandant 'Franchee, Franchee!!" en les montrant, avant de s'éloigner aussi vite.

les deux pointent du doigt l'importance d'informateurs extérieurs en ordre lâche pour prévenir l'unité de ce qui se passe à l'extérieur, l'ordre serré n'étant pas la meilleure des positions pour voir...

[cruchot]

Ta remarque est intéressante car quand je posais la question sur la reconnaissance des lanciers, je m'interrogeais dans le même temps sur une confusion avec les carabiniers de Tripp.

Quand à la philosophie du sergent "on tire d'abord et on voit après" cela résume bien la pensée du troupier de l'époque.

Dans un autre sujet je relatais le cas des soldats du 52ème le soir de Waterloo, qui après avoir mitraillé la moyenne garde, allument les cavaliers du 13 dragon léger britannique et finalement calment leur joie en abattant le cheval de leur colon (il a eu chaud)