Ordres et Commandement
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- jacknap1948
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Re: Commandement et changement d'ordre
Bonsoir Jacques
Une petite réponse rapide avant de me coucher… et de faire coucher les garçons !
Thierry : Il me semble que les bataillons de tirailleurs corses ou du Pô étaient simplement envoyés devant leurs brigades respectives occuper une position avantageuse (des vignes), ils étaient donc sous commandement et se sont d'ailleurs repliés à l'abri de leur brigade respective.
Jacknap : Je crois que leur division était sur le Pratzen, eux étaient en bas du Pratzen dans 2 petits villages et furent rejoints ensuite par les premiers éléments de Davout.
Thierry : En ce qui concerne le bataillon de VG à Plancenoit il était accompagné du commandement nécessaire.
Jacknap : Oui, mais il était bien détaché seul, avant d'être ensuite épaulé par d'autres.
Thierry : En ce qui concerne l'escadron empêchant la traversée d'un pont par de l'infanterie, j'aimerais connaître ta source, car un escadron n'a jamais résisté à un bon feu d'infanterie.
Jacknap : J'ai tout de même précisé que l'escadron de cavalerie était hors de protée des armes de l'infanterie, qui elle face à de la cavalerie était certainement en carré, il eut fallu que l'infanterie ose charger la cavalerie ou qu'elle puisse se mettre en ligne et avancer pour arriver à distance de feu. Je n'ai pas de source à citer (même s'il s'agit d'eau sous un pont) mais j'ai lu qu'au cours des campagnes d'Italie, à plusieurs reprises, il avait fallu trouver un passage à gué pour pouvoir traverser et envoyer de la cavalerie prendre de flanc des cavaliers, parfois moins d'un escadron, empêchant la traversée d'un pont.
Avec un puits de sciences napoléoniennes tel que toi, je vais bien être obligé de faire des fiches de lecture de tout ce que je lis.
Thierry : Quand on lit les récits de bataille, il faut garder à l'esprit que les régiments restaient groupés. Un bataillon est systématiquement déployé en arrière, prêt à recueillir les unités de son régiment qui se sont débandées et à les couvrir pendant qu'elles se reforment. Le mieux est d'avoir une bonne carte sous les yeux et de suivre les déplacements des unités.
Jacknap : Tu avais donné un lien vers un site (Lequel ?, je ne sais plus, tu nous en tant offert) que j'avais bien sûr consulté, qui donnait les positions des troupes heure par heure à Austerlitz et je me rappelle bien y avoir vu des bataillons esseulés à certains moments, puis ensuite épaulé par un autre bataillon, parfois même d'un autre régiment car le GdeB ou le GdeD avait vu le danger (la dangerosité comme aurait dit l'autre).
Thierry : Dans une grande bataille, une unité laissée seule, sans possibilité de repli derrière un obstacle infranchissable ou derrière une unité ami, ou ne pouvant pas se replier plus loin que la portée des armes ennemies dans le cas de la cavalerie, cette unité isolée, donc, ne survit pas longtemps.
Jacknap : Tout à fait d'accord avec toi mon cher Thierry.
Thierry : Je ne parlerai pas des escarmouches.
Jacknap : Tu as raison, encore que certains diront pourquoi pas, tu remarqueras que je n'ai pas parlé des voltigeurs dans le poirier.
Thierry : Le Génie (terme regroupant les mineurs, les sapeurs et les pontonniers) intervient dans S&B.
Jacknap : Très bien mon cher Thierry.
Thierry : Jacques, je ne connais pas les deux règles que tu cites, mais si elles sont capables de gérer la longueur réelle d'une division en colonne de route et le déploiement d'un bataillon, alors, là, je dis chapeau bas !, mais, à mon humble avis, une règle qui serait aussi complètement historique demanderait des jours et des jours de jeu !
Jacknap : J'avais fait un jour, il y a peu de temps d'ailleurs, le calcul de la longueur d'une division et même d'un corps d'armée complet, sans tenir compte des intervalles réglementaires, et le chiffre était impressionnant, je le retrouverai demain.
Bonne nuit Jacques,
Thierry.[/quote]
Une petite réponse rapide avant de me coucher… et de faire coucher les garçons !
Je ne sais pas si cela se fera dans l'ordre que tu indiques ou dans l'ordre inverse.
Ne leur chante surtout pas : "Frère Jacques, frère Jacques, dormez-vous ?, dormez-vous ?"
Sinon je devrai répondre "Je ne dors pas, je ne dors pas", mais je ne sonnerai pas les matines.
J'envie d'avance les conversations, certainement longues et intéressantes, que nous aurons le jour, les jours où nous allons nous rencontrer.
Bonne nuit donc à toi et à plus tard.
Jacques.
Une petite réponse rapide avant de me coucher… et de faire coucher les garçons !
Thierry : Il me semble que les bataillons de tirailleurs corses ou du Pô étaient simplement envoyés devant leurs brigades respectives occuper une position avantageuse (des vignes), ils étaient donc sous commandement et se sont d'ailleurs repliés à l'abri de leur brigade respective.
Jacknap : Je crois que leur division était sur le Pratzen, eux étaient en bas du Pratzen dans 2 petits villages et furent rejoints ensuite par les premiers éléments de Davout.
Thierry : En ce qui concerne le bataillon de VG à Plancenoit il était accompagné du commandement nécessaire.
Jacknap : Oui, mais il était bien détaché seul, avant d'être ensuite épaulé par d'autres.
Thierry : En ce qui concerne l'escadron empêchant la traversée d'un pont par de l'infanterie, j'aimerais connaître ta source, car un escadron n'a jamais résisté à un bon feu d'infanterie.
Jacknap : J'ai tout de même précisé que l'escadron de cavalerie était hors de protée des armes de l'infanterie, qui elle face à de la cavalerie était certainement en carré, il eut fallu que l'infanterie ose charger la cavalerie ou qu'elle puisse se mettre en ligne et avancer pour arriver à distance de feu. Je n'ai pas de source à citer (même s'il s'agit d'eau sous un pont) mais j'ai lu qu'au cours des campagnes d'Italie, à plusieurs reprises, il avait fallu trouver un passage à gué pour pouvoir traverser et envoyer de la cavalerie prendre de flanc des cavaliers, parfois moins d'un escadron, empêchant la traversée d'un pont.
Avec un puits de sciences napoléoniennes tel que toi, je vais bien être obligé de faire des fiches de lecture de tout ce que je lis.
Thierry : Quand on lit les récits de bataille, il faut garder à l'esprit que les régiments restaient groupés. Un bataillon est systématiquement déployé en arrière, prêt à recueillir les unités de son régiment qui se sont débandées et à les couvrir pendant qu'elles se reforment. Le mieux est d'avoir une bonne carte sous les yeux et de suivre les déplacements des unités.
Jacknap : Tu avais donné un lien vers un site (Lequel ?, je ne sais plus, tu nous en tant offert) que j'avais bien sûr consulté, qui donnait les positions des troupes heure par heure à Austerlitz et je me rappelle bien y avoir vu des bataillons esseulés à certains moments, puis ensuite épaulé par un autre bataillon, parfois même d'un autre régiment car le GdeB ou le GdeD avait vu le danger (la dangerosité comme aurait dit l'autre).
Thierry : Dans une grande bataille, une unité laissée seule, sans possibilité de repli derrière un obstacle infranchissable ou derrière une unité ami, ou ne pouvant pas se replier plus loin que la portée des armes ennemies dans le cas de la cavalerie, cette unité isolée, donc, ne survit pas longtemps.
Jacknap : Tout à fait d'accord avec toi mon cher Thierry.
Thierry : Je ne parlerai pas des escarmouches.
Jacknap : Tu as raison, encore que certains diront pourquoi pas, tu remarqueras que je n'ai pas parlé des voltigeurs dans le poirier.
Thierry : Le Génie (terme regroupant les mineurs, les sapeurs et les pontonniers) intervient dans S&B.
Jacknap : Très bien mon cher Thierry.
Thierry : Jacques, je ne connais pas les deux règles que tu cites, mais si elles sont capables de gérer la longueur réelle d'une division en colonne de route et le déploiement d'un bataillon, alors, là, je dis chapeau bas !, mais, à mon humble avis, une règle qui serait aussi complètement historique demanderait des jours et des jours de jeu !
Jacknap : J'avais fait un jour, il y a peu de temps d'ailleurs, le calcul de la longueur d'une division et même d'un corps d'armée complet, sans tenir compte des intervalles réglementaires, et le chiffre était impressionnant, je le retrouverai demain.
Bonne nuit Jacques,
Thierry.[/quote]
Une petite réponse rapide avant de me coucher… et de faire coucher les garçons !
Je ne sais pas si cela se fera dans l'ordre que tu indiques ou dans l'ordre inverse.
Ne leur chante surtout pas : "Frère Jacques, frère Jacques, dormez-vous ?, dormez-vous ?"
Sinon je devrai répondre "Je ne dors pas, je ne dors pas", mais je ne sonnerai pas les matines.
J'envie d'avance les conversations, certainement longues et intéressantes, que nous aurons le jour, les jours où nous allons nous rencontrer.
Bonne nuit donc à toi et à plus tard.
Jacques.
- Thierry Melchior
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Re: Commandement et changement d'ordre
Bonjour Jacques,
Alors, on ne se quitte plus ? !
Pour ne pas m'étendre et rester dans le sujet, je redirais seulement que ces régiments étaient sous commandement hiérarchique et c'est tout ce qui m'importe.
Oui, le bataillon était séparé de son régiment, non, il n'était pas seul puisqu'il y avait déjà la Jeune Garde à Plancenoit.
Pour rester dans le sujet, je précise pour ceux qui l'ignoreraient qu'un bataillon de la Garde est dirigé par un colonel et le régiment par un général de brigade. À S&B, jouer une brigade de la Garde, ça coûtera cher !
Bon, je ne vais pas m'étendre, c'est hors sujet, mais je rappelle à ceux qui nous lisent qu'à front égal, en face à face la cavalerie ne passait pas sur une ligne d'infanterie formée en ordre serré et c'est ainsi que ça se passe dans S&B.
Est-ce que cette carte montrait le « ruban » de tirailleurs précédant tout bataillon ?
Te rappelles-tu l'échelle de cette carte ?
Si elle montre les bataillons on peut certainement calculer la distance les séparant.
Un bataillon se trouvant 200 ou 300 pas (130 à 195 mètres) devant un autre n'est pas esseulé, car c'est la distance normale entre la première et la seconde ligne.
J'aimerais bien que tu retrouves ce lien, merci Jacques.
Pour moi, une escarmouche est un affrontement entre deux groupes d'hommes en dehors d'une bataille, par exemple : l'attaque des bagages de l'Empereur par des cosaques à Piney (à une vingtaine de km de chez moi), en 1814.
Les voltigeurs détachés de leur bataillon pour observer les alentours ne font pas partie d'une escarmouche. C'est grâce à des voltigeurs qui éclairaient sa marche que le maréchal Ney a été prévenu qu'il y avait un combat sur sa droite alors qu'il poursuivait le corps de L'Estocq, c'était la bataille d'Eylau.
Je prends un de mes livres favoris : « Des marches dans les armées de Napoléon, Borghetto (1796), Ulm (1805), Smolensk (1812), Lützen et Dresde (1813), Waterloo (1815) » du lieutenant C.-P. Escalle, en 1796 une grosse division (environ 9 500 hommes) fait environ 3 500 mètres de long en colonne de route, l'artillerie de cette division fait environ 500 mètres de long et il faut encore ajouter les équipages (attelages et voitures diverses des trois armes) soit environ 400 mètres, voilà déjà 4,4 km à gérer sur une table dans le cadre d'une règle vraiment stratégique !
Je ne parle même pas d'une règle tactique comme S&B, en 15 mm (1 mm = 0,65 mètre) cette colonne mesurerait 6,77 mètres !
Bon, j'arrête là, le hors sujet. Ici, on parle commandement et changement d'ordre.
Belle et bonne journée à tous.
Alors, on ne se quitte plus ? !
Jacques, tu devrais relire la bataille d'Austerlitz ! Napoléon avait abandonné le plateau du Pratzen aux Coalisés ! Les deux villages en contrebas sont Telnitz et Sokolnitz !jacknap1948 a écrit :Thierry : Il me semble que les bataillons de tirailleurs corses ou du Pô étaient simplement envoyés devant leurs brigades respectives occuper une position avantageuse (des vignes), ils étaient donc sous commandement et se sont d'ailleurs repliés à l'abri de leur brigade respective.
Jacknap : Je crois que leur division était sur le Pratzen, eux étaient en bas du Pratzen dans 2 petits villages et furent rejoints ensuite par les premiers éléments de Davout.
Pour ne pas m'étendre et rester dans le sujet, je redirais seulement que ces régiments étaient sous commandement hiérarchique et c'est tout ce qui m'importe.
Tu remarqueras que je ne t'avais pas contredit.jacknap1948 a écrit :Thierry : En ce qui concerne le bataillon de VG à Plancenoit il était accompagné du commandement nécessaire.
Jacknap : Oui, mais il était bien détaché seul, avant d'être ensuite épaulé par d'autres.
Oui, le bataillon était séparé de son régiment, non, il n'était pas seul puisqu'il y avait déjà la Jeune Garde à Plancenoit.
Pour rester dans le sujet, je précise pour ceux qui l'ignoreraient qu'un bataillon de la Garde est dirigé par un colonel et le régiment par un général de brigade. À S&B, jouer une brigade de la Garde, ça coûtera cher !
Oui, j'avais bien lu que la cavalerie était hors de portée de tir, mais, apparemment, ça ne t'a pas interpellé !jacknap1948 a écrit :Thierry : En ce qui concerne l'escadron empêchant la traversée d'un pont par de l'infanterie, j'aimerais connaître ta source, car un escadron n'a jamais résisté à un bon feu d'infanterie.
Jacknap : J'ai tout de même précisé que l'escadron de cavalerie était hors de portée des armes de l'infanterie, qui elle face à de la cavalerie était certainement en carré, il eut fallu que l'infanterie ose charger la cavalerie ou qu'elle puisse se mettre en ligne et avancer pour arriver à distance de feu.
Bon, je ne vais pas m'étendre, c'est hors sujet, mais je rappelle à ceux qui nous lisent qu'à front égal, en face à face la cavalerie ne passait pas sur une ligne d'infanterie formée en ordre serré et c'est ainsi que ça se passe dans S&B.
Une carte donnant la position des bataillons heure par heure ? ! Ah, là, je dois dire que tu me coupes la chique !jacknap1948 a écrit :Thierry : Quand on lit les récits de bataille, il faut garder à l'esprit que les régiments restaient groupés. Un bataillon est systématiquement déployé en arrière, prêt à recueillir les unités de son régiment qui se sont débandées et à les couvrir pendant qu'elles se reforment. Le mieux est d'avoir une bonne carte sous les yeux et de suivre les déplacements des unités.
Jacknap : Tu avais donné un lien vers un site que j'avais bien sûr consulté, qui donnait les positions des troupes heure par heure à Austerlitz et je me rappelle bien y avoir vu des bataillons esseulés à certains moments, puis ensuite épaulé par un autre bataillon, parfois même d'un autre régiment car le GdeB ou le GdeD avait vu le danger (la dangerosité comme aurait dit l'autre).
Est-ce que cette carte montrait le « ruban » de tirailleurs précédant tout bataillon ?
Te rappelles-tu l'échelle de cette carte ?
Si elle montre les bataillons on peut certainement calculer la distance les séparant.
Un bataillon se trouvant 200 ou 300 pas (130 à 195 mètres) devant un autre n'est pas esseulé, car c'est la distance normale entre la première et la seconde ligne.
J'aimerais bien que tu retrouves ce lien, merci Jacques.
Il faut juste s'entendre sur ce que recouvre le terme escarmouche.jacknap1948 a écrit :Thierry : Je ne parlerai pas des escarmouches.
Jacknap : Tu as raison, encore que certains diront pourquoi pas, tu remarqueras que je n'ai pas parlé des voltigeurs dans le poirier.
Pour moi, une escarmouche est un affrontement entre deux groupes d'hommes en dehors d'une bataille, par exemple : l'attaque des bagages de l'Empereur par des cosaques à Piney (à une vingtaine de km de chez moi), en 1814.
Les voltigeurs détachés de leur bataillon pour observer les alentours ne font pas partie d'une escarmouche. C'est grâce à des voltigeurs qui éclairaient sa marche que le maréchal Ney a été prévenu qu'il y avait un combat sur sa droite alors qu'il poursuivait le corps de L'Estocq, c'était la bataille d'Eylau.
Ne prend pas cette peine pour moi, à moins que tu veuilles en faire profiter nos amis lecteurs.jacknap1948 a écrit :Thierry : Jacques, je ne connais pas les deux règles que tu cites, mais si elles sont capables de gérer la longueur réelle d'une division en colonne de route et le déploiement d'un bataillon, alors, là, je dis chapeau bas !
Jacknap : J'avais fait un jour, il y a peu de temps d'ailleurs, le calcul de la longueur d'une division et même d'un corps d'armée complet, sans tenir compte des intervalles réglementaires, et le chiffre était impressionnant, je le retrouverai demain.
Je prends un de mes livres favoris : « Des marches dans les armées de Napoléon, Borghetto (1796), Ulm (1805), Smolensk (1812), Lützen et Dresde (1813), Waterloo (1815) » du lieutenant C.-P. Escalle, en 1796 une grosse division (environ 9 500 hommes) fait environ 3 500 mètres de long en colonne de route, l'artillerie de cette division fait environ 500 mètres de long et il faut encore ajouter les équipages (attelages et voitures diverses des trois armes) soit environ 400 mètres, voilà déjà 4,4 km à gérer sur une table dans le cadre d'une règle vraiment stratégique !
Je ne parle même pas d'une règle tactique comme S&B, en 15 mm (1 mm = 0,65 mètre) cette colonne mesurerait 6,77 mètres !
Bon, j'arrête là, le hors sujet. Ici, on parle commandement et changement d'ordre.
Belle et bonne journée à tous.
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès, Ve Congrès socialiste international, Paris, 1900
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- jacknap1948
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Re: Commandement et changement d'ordre
Salut Thierry, eh non, on ne se quitte plus.Thierry Melchior a écrit :Bonjour Jacques, Alors, on ne se quitte plus ? ! .
Jacknap a écrit : J'avais fait un jour, il y a peu de temps d'ailleurs, le calcul de la longueur d'une division et même d'un corps d'armée complet, sans tenir compte des intervalles réglementaires, et le chiffre était impressionnant, je le retrouverai demain.
J'ai retrouvé le calcul que j'avais fait.Thierry Melchior a écrit :Ne prend pas cette peine pour moi, à moins que tu veuilles en faire profiter nos amis lecteurs. Je prends un de mes livres favoris : "Des marches dans les armées de Napoléon" du lieutenant C.-P. Escalle, en 1796 une grosse division (environ 9 500 hommes) fait environ 3 500 m de long en colonne de route, l'artillerie de cette division fait environ 500 m de long et il faut encore ajouter les équipages (attelages et voitures diverses des trois armes) soit environ 400 m, voilà déjà 4,4 km à gérer sur une table dans le cadre d'une règle vraiment stratégiqueBelle et bonne journée à tous.
Exemple en 6 mm : 1 division d’infanterie comprenant 3 brigades de 2 régiments de 3 bataillons de 6 compagnies, 1 batterie de 8 canons, le train d’artillerie et les divers États-Majors de la division et des brigades représentera (sans tenir compte des intervalles réglementaires plus ou moins bien respectés) sur la table une colonne de 980 mm, soit une longueur réelle d'au moins 3 km et il n’est pas difficile de comprendre que la dernière unité arrivera à son emplacement près d’une demi-heure après la première, et que dire d’un corps composé de 3 divisions d’infanterie, d’une brigade de cavalerie, et de son parc qui va mesurer 3600 mm (sans les intervalles) soit en réalité plus de 10 km et qui mettra près de 2 heures à arriver en entier, mais qui devra encore se déployer selon ses ordres.
Voilà, juste pour information, et lorsque nous jouions "Champs d'Honneur" de F.F. la règle prenait en compte et nous prenions en compte ces éléments, ce qui faisait que le premier régiment, d'un Corps d'armée en marche, arrivant sur la table par une seule route, ne voyait arriver le dernier régiment de ce même corps que 2 heures après être arrivé.
Nous n'attendions bien sûr pas 2 h à ne rien faire, mais nous tenions compte de ces temps et respections les délais pour simuler les arrivées des troupes sur la table.
Bon, j'arrête là, moi aussi, définitivement le hors sujet.
À plus tard et bonne et belle journée à toi aussi, ici beau soleil et déjà 11°C.
Jacques.
Je sais bien sûr que Napoléon avait abandonné le plateau du Pratzen, j'ai mal précisé ma pensée, par "sur le Pratzen" je voulais dire à l'assaut du Pratzen, et au cours de l'assaut le reste de la Division était bien sur le plateau alors que les 2 Bataillons, épaulés par les troupes de Davout, se trouvaient toujours dans les villages en bas du plateau, à la droite du dispositif français.-Thierry Melchior a écrit :Jacques, tu devrais relire la bataille d'Austerlitz ! Napoléon avait abandonné le plateau du Pratzen aux Coalisés ! Les deux villages en contrebas sont Telnitz et Sokolnitz ! Pour ne pas m'étendre et rester dans le sujet, je redirais seulement que ces régiments étaient sous commandement hiérarchique et c'est tout ce qui m'importe.
Re: Commandement et changement d'ordre
Bonjour messieurs.
Pointu mais passionnant tout cela.
Ca me fait penser à une règle à la brigade pour du 6 mm qui prend en compte ce dont vous parlez, pour la mise en ordre de bataille de brigades, divisions et corps d’armée :
Beaucoup de monde sur la table mais les unités, si elles étaient placées, n’en restaient pas moins un certain temps sans bouger, compte tenu du niveau de commandement et de leurs mouvements stratégiques préalables « hors table ».
Cette règle (dont j’ai oublié le titre car je n'ai pas de 6mm) qui permet d’aligner des effectifs impressionnants était jouée, entre autre, Porte de Vincennes dans les années 80…
Pointu mais passionnant tout cela.
Ca me fait penser à une règle à la brigade pour du 6 mm qui prend en compte ce dont vous parlez, pour la mise en ordre de bataille de brigades, divisions et corps d’armée :
Beaucoup de monde sur la table mais les unités, si elles étaient placées, n’en restaient pas moins un certain temps sans bouger, compte tenu du niveau de commandement et de leurs mouvements stratégiques préalables « hors table ».
Cette règle (dont j’ai oublié le titre car je n'ai pas de 6mm) qui permet d’aligner des effectifs impressionnants était jouée, entre autre, Porte de Vincennes dans les années 80…
Dernière édition par vania le Mer Avr 21, 2010 1:26 pm, édité 1 fois.
Jean-François.
Seule l'inaction est coupable...
Seule l'inaction est coupable...
- Thierry Melchior
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Re: Commandement et changement d'ordre
Très cher Jacques,jacknap1948 a écrit :Je sais bien sûr que Napoléon avait abandonné le plateau du Pratzen, j'ai mal précisé ma pensée, par "sur le Pratzen" je voulais dire à l'assaut du Pratzen, et au cours de l'assaut le reste de la Division était bien sur le plateau alors que les 2 bataillons, épaulés par les troupes de Davout, se trouvaient toujours dans les villages en bas du plateau, à la droite du dispositif français.Thierry Melchior a écrit :Jacques, tu devrais relire la bataille d'Austerlitz ! Napoléon avait abandonné le plateau du Pratzen aux Coalisés ! Les deux villages en contrebas sont Telnitz et Sokolnitz ! Pour ne pas m'étendre et rester dans le sujet, je redirais seulement que ces régiments étaient sous commandement hiérarchique et c'est tout ce qui m'importe.
C'est la division Legrand au complet qui est détachée du corps de Soult et qui va tenir avec le corps de Davout (renforcé des dragons de Bourcier) l'aile droite française.
Le bataillon de tirailleurs du Pô et celui des tirailleurs corses, n'ont jamais été détachés isolément de leur brigade.
Une de mes sources, au hasard : « Austerlitz 1805, Le soleil de l'Aigle », F.-G. Hourtoulle, Éditions Histoire & collections.
Bon après-midi, Jacques.
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Re: Commandement et changement d'ordre
Jacknap a écrit
Sinon, j'ai lu que ça parlait de pont et de cavaliers face à l'infanterie.
Je pense qu'un escadron de cavalerie accrochée à un pont peut tenir en respect quelque temps un bataillon de fantassin.
Les raisons :
- La défense est toujours avantagée par rapport à l'attaque. Une attaque doit toujours se faire une belle supériorité numérique pour l'emporter. (ex : les cols en Italie n'avaient pas besoin de beaucoup d'hommes pour être défendus, idem au Portugal dans gloire et empire, il est dit que les généraux français craignaient que des milices bloquent certains lieux stratégiques)
- Je suppose que sur un pont, une partie des cavaliers vont démonter, et créer un rideau de "tirailleurs" armés de mousquetons ou autre fusil. Une partie des cavaliers restent montée derrière pour culbuter l'ennemi si le besoin se fait sentir. Ce rideau pourra tenir correctement au feu même avec une infériorité de 1 pour 2.
- en face le bataillon n'aura pas grand choix. S'il se met en ligne, seul les compagnie bien en face du pont auront un feu efficace (soit au grand maximum une compagnie et encore en étant gentil), du coup ça prendra du temps pour déloger les démontés, et le combat ne se gagnera qu'à l'usure. S'il se met en colonne pour prendre d'assaut à la baïonnette, il se fera tirer dessus par les démontés, qui reculeront à l'avance des fantassins. Ensuite les cavaliers montés pourront toujours contre chargés. Etant donné que sur un pont ça bouchonne grave, la supériorité numérique des fantassins ne sert pas à grand chose et les premiers assauts seront probablement refoulés par les cavaliers.
- Dernier point, ce n'est pas Louis XIV en personne qui "a inventé" les dragons justement pour remplir ce genre d'objectifs.
Ca c'est le genre de calculs que j'aime !Exemple en 6 mm : 1 division d’infanterie comprenant 3 brigades de 2 régiments de 3 bataillons de 6 compagnies, 1 batterie de 8 canons, le train d’artillerie et les divers États-Majors de la division et des brigades représentera (sans tenir compte des intervalles réglementaires plus ou moins bien respectés) sur la table une colonne de 980 mm, soit une longueur réelle d'au moins 3 km et il n’est pas difficile de comprendre que la dernière unité arrivera à son emplacement près d’une demi-heure après la première, et que dire d’un corps composé de 3 divisions d’infanterie, d’une brigade de cavalerie, et de son parc qui va mesurer 3600 mm (sans les intervalles) soit en réalité plus de 10 km et qui mettra près de 2 heures à arriver en entier, mais qui devra encore se déployer selon ses ordres.
Sinon, j'ai lu que ça parlait de pont et de cavaliers face à l'infanterie.
Je pense qu'un escadron de cavalerie accrochée à un pont peut tenir en respect quelque temps un bataillon de fantassin.
Les raisons :
- La défense est toujours avantagée par rapport à l'attaque. Une attaque doit toujours se faire une belle supériorité numérique pour l'emporter. (ex : les cols en Italie n'avaient pas besoin de beaucoup d'hommes pour être défendus, idem au Portugal dans gloire et empire, il est dit que les généraux français craignaient que des milices bloquent certains lieux stratégiques)
- Je suppose que sur un pont, une partie des cavaliers vont démonter, et créer un rideau de "tirailleurs" armés de mousquetons ou autre fusil. Une partie des cavaliers restent montée derrière pour culbuter l'ennemi si le besoin se fait sentir. Ce rideau pourra tenir correctement au feu même avec une infériorité de 1 pour 2.
- en face le bataillon n'aura pas grand choix. S'il se met en ligne, seul les compagnie bien en face du pont auront un feu efficace (soit au grand maximum une compagnie et encore en étant gentil), du coup ça prendra du temps pour déloger les démontés, et le combat ne se gagnera qu'à l'usure. S'il se met en colonne pour prendre d'assaut à la baïonnette, il se fera tirer dessus par les démontés, qui reculeront à l'avance des fantassins. Ensuite les cavaliers montés pourront toujours contre chargés. Etant donné que sur un pont ça bouchonne grave, la supériorité numérique des fantassins ne sert pas à grand chose et les premiers assauts seront probablement refoulés par les cavaliers.
- Dernier point, ce n'est pas Louis XIV en personne qui "a inventé" les dragons justement pour remplir ce genre d'objectifs.
- Aetius
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- Inscription : Mer Août 12, 2009 10:09 am
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Re: Commandement et changement d'ordre
C'était "Empire V".vania a écrit :Bonjour messieurs.
Pointu mais passionnant tout cela.
Ca me fait penser à une règle à la brigade pour du 6 mm qui prend en compte ce dont vous parlez, pour la mise en ordre de bataille de brigades, divisions et corps d’armée :
Beaucoup de monde sur la table mais les unités, si elles étaient placées, n’en restaient pas moins un certain temps sans bouger, compte tenu du niveau de commandement et de leurs mouvements stratégiques préalables « hors table ».
Cette règle (dont j’ai oublié le titre car je n'ai pas de 6mm) qui permet d’aligner des effectifs impressionnants était jouée, entre autre, Porte de Vincennes dans les années 80…
Les chiens galeux, mon maître ne les noie pas, il les fait pendre, et vos cous pourraient bientôt savoir ce que pèsent vos culs...
- Vincent AUGER
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Re: Commandement et changement d'ordre
Les règles modernes qui attirent les joueurs sont beaucoup plus courtes : 1h30 à 2h00, 3heures est un maximum acceptable pour beaucoup. Sinon, dans une soirée club classique, tu n'as plus le temps de saluer les copains, boire un verre, raconter tes exploits et souvenirs de la dernière convention où tu es allé jouer...Thierry Melchior a écrit :Donc, si la partie se déroule en 3 heures et demie ou 4 heures
Ca dépend en fait surtout du public de joueur que tu vises.
Des compétiteurs joueurs de réflexion ?
Des joueurs qui veulent passer un bon moment entre copains avec un petit enjeu sur la partie ?
Ludiquement
Vincent
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- Thierry Melchior
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Re: Commandement et changement d'ordre
Salut Vincent,
Il est vrai que, dans un cadre associatif, un passe-temps est surtout l'occasion de rencontrer des personnes qui partagent ta passion.
Je me souviens d'un homme très cultivé (ayant connu François Vauvillier) qui avait adhéré à mon club (« Les Chevaliers de la Sainte Ampoule » à Reims) uniquement pour discuter histoire avec les autres membres.
Comme dirait quelqu'un que j'estime : « Ce n'est pas une règle pour les D'jeun's ! »
Sinon, une partie avec « un petit enjeu » c'est quand on parie une bière ?
Plus sérieusement, des joueurs qui connaissent bien une règle savent quel budget jouer en fonction de la durée dont ils disposent, non ?
Et puis, est-ce que toutes les parties arrivent à leur terme en club ?
Je me rappelle d'une époque où les organisateurs de compétition avaient mis en place des systèmes de calcul qui avantageaient les joueurs qui jouaient à fond, même s'ils perdaient la partie, autres temps autres mœurs…
Bonne journée, Vincent.
Oui, tu as raison, il ne faut pas oublier la convivialité !Vincent AUGER a écrit :Les règles modernes qui attirent les joueurs sont beaucoup plus courtes : 1 h 30 à 2 h 00, 3 heures est un maximum acceptable pour beaucoup. Sinon, dans une soirée club classique, tu n'as plus le temps de saluer les copains, boire un verre, raconter tes exploits et souvenirs de la dernière convention où tu es allé jouer…Thierry Melchior a écrit :Donc, si la partie se déroule en 3 heures et demie ou 4 heures
Il est vrai que, dans un cadre associatif, un passe-temps est surtout l'occasion de rencontrer des personnes qui partagent ta passion.
Je me souviens d'un homme très cultivé (ayant connu François Vauvillier) qui avait adhéré à mon club (« Les Chevaliers de la Sainte Ampoule » à Reims) uniquement pour discuter histoire avec les autres membres.
S&B se veut une règle historique à l'ancienne (peu d'aléatoire) destinée à la compétition, le choix est donc vite fait !Vincent AUGER a écrit :Ça dépend en fait surtout du public de joueur que tu vises.
Des compétiteurs joueurs de réflexion ?
Des joueurs qui veulent passer un bon moment entre copains avec un petit enjeu sur la partie ?
Comme dirait quelqu'un que j'estime : « Ce n'est pas une règle pour les D'jeun's ! »
Sinon, une partie avec « un petit enjeu » c'est quand on parie une bière ?
Plus sérieusement, des joueurs qui connaissent bien une règle savent quel budget jouer en fonction de la durée dont ils disposent, non ?
Et puis, est-ce que toutes les parties arrivent à leur terme en club ?
Je me rappelle d'une époque où les organisateurs de compétition avaient mis en place des systèmes de calcul qui avantageaient les joueurs qui jouaient à fond, même s'ils perdaient la partie, autres temps autres mœurs…
Bonne journée, Vincent.
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès, Ve Congrès socialiste international, Paris, 1900
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- Thierry Melchior
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Re: Commandement et changement d'ordre
Le vote n'est pas terminé mais le résultat ne variera pas beaucoup maintenant.
Il y a une majorité de joueurs qui aiment simuler le commandement et les ordres, ce qui laisse donc une petite place pour les règles qui en tiennent compte.
Je remercie les 24 (2e édition) personnes qui ont bien voulu participer au vote et celles qui m'ont fait part de leurs réflexions.
J'ai relu attentivement leurs réponses et je me suis dit que chacun devait trouver satisfaction :
– il est plaisant de faire un plan avec flanc refusé, réserves, surprises, pièges, embuscades, etc.
– il est « déplaisant » que l'adversaire puisse réagir au 1/4 de tour,
– mais il est aussi « déplaisant » de ne pas pouvoir réagir au 1/4 de tour aux pièges de l'adversaire !
– une armée historique avec un commandement « minable » ne doit pas pénaliser,
– mais payer des généraux avec beaucoup de points de commandement et ne pas pouvoir s'en servir, ça pénalise en terme de budget,
– il faut une règle de commandement avec des mécanismes simples, mais superposables à volonté afin de couvrir tous les cas de figure, du plus basique au plus jubilatoire !
Je travaille donc sur une adaptation de mon système de commandement où les joueurs qui désirent jouer simple pourront donner un ordre écrit simple avec un marqueur d'ordre à chaque brigade et ceux qui voudront utiliser au maximum les points de commandement de leurs officiers pourront donner des marqueurs d'ordre à chaque régiment.
Il y aura deux mécanismes dont l'un ne servira que pour changer le marqueur d'un régiment (avec prise en compte de son statut).
Il sera possible d'utiliser tous les points de commandement de la chaîne hiérarchique pour changer un ordre – sans que cela soit obligatoire.
Bon, après il n'y aura plus qu'à tester, peut-être avec Jacques s'il vient « gîter » à Amance !
Encore merci pour votre participation.
Il y a une majorité de joueurs qui aiment simuler le commandement et les ordres, ce qui laisse donc une petite place pour les règles qui en tiennent compte.
Je remercie les 24 (2e édition) personnes qui ont bien voulu participer au vote et celles qui m'ont fait part de leurs réflexions.
J'ai relu attentivement leurs réponses et je me suis dit que chacun devait trouver satisfaction :
– il est plaisant de faire un plan avec flanc refusé, réserves, surprises, pièges, embuscades, etc.
– il est « déplaisant » que l'adversaire puisse réagir au 1/4 de tour,
– mais il est aussi « déplaisant » de ne pas pouvoir réagir au 1/4 de tour aux pièges de l'adversaire !
– une armée historique avec un commandement « minable » ne doit pas pénaliser,
– mais payer des généraux avec beaucoup de points de commandement et ne pas pouvoir s'en servir, ça pénalise en terme de budget,
– il faut une règle de commandement avec des mécanismes simples, mais superposables à volonté afin de couvrir tous les cas de figure, du plus basique au plus jubilatoire !
Je travaille donc sur une adaptation de mon système de commandement où les joueurs qui désirent jouer simple pourront donner un ordre écrit simple avec un marqueur d'ordre à chaque brigade et ceux qui voudront utiliser au maximum les points de commandement de leurs officiers pourront donner des marqueurs d'ordre à chaque régiment.
Il y aura deux mécanismes dont l'un ne servira que pour changer le marqueur d'un régiment (avec prise en compte de son statut).
Il sera possible d'utiliser tous les points de commandement de la chaîne hiérarchique pour changer un ordre – sans que cela soit obligatoire.
Bon, après il n'y aura plus qu'à tester, peut-être avec Jacques s'il vient « gîter » à Amance !
Encore merci pour votre participation.
Dernière édition par Thierry Melchior le Mer Mai 19, 2010 10:54 am, édité 2 fois.
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Re: Commandement et changement d'ordre
Salut Thierry.Thierry Melchior a écrit :Le vote n'est pas terminé mais le résultat ne variera pas beaucoup maintenant. Il y a une majorité de joueurs qui aiment simuler le commandement et les ordres, ce qui laisse donc une petite place pour les règles qui en tiennent compte.
Je remercie les 19 personnes qui ont bien voulu participer au vote et celles qui m'ont fait part de leurs réflexions.
J'ai relu attentivement leurs réponses et je me suis dit que chacun devait trouver satisfaction :
– il est plaisant de faire un plan avec flanc refusé, réserves, surprises, pièges, embuscades, etc. et déplaisant que l'adversaire puisse réagir au 1/4 de tour,
– mais il est aussi « déplaisant » de ne pas pouvoir réagir au 1/4 de tour aux pièges de l'adversaire !
– une armée historique avec un commandement « minable » ne doit pas pénaliser,
– mais payer des généraux avec beaucoup de points de commandement et ne pas pouvoir s'en servir, ça pénalise en terme de budget,
– il faut une règle de commandement avec des mécanismes simples, mais superposables à volonté afin de couvrir tous les cas de figure, du plus basique au plus jubilatoire !
Je travaille donc sur une adaptation de mon système de commandement où les joueurs qui désirent jouer simple pourront donner un ordre écrit simple avec un marqueur d'ordre à chaque brigade et ceux qui voudront utiliser au maximum les points de commandement de leurs officiers pourront donner des marqueurs d'ordre à chaque régiment.
Il y aura deux mécanismes dont l'un ne servira que pour changer le marqueur d'un régiment (avec prise en compte de son statut).
Il sera possible d'utiliser tous les points de commandement de la chaîne hiérarchique pour changer un ordre – sans que cela soit obligatoire.
Bon, après il n'y aura plus qu'à tester, peut-être avec Jacques s'il vient « gîter » à Amance !
Encore merci pour votre participation.
Pas besoin de nous remercier pour la participation à ce très intéressant sondage.
Cela me paraît possible de venir tester-gîter à Aumance, cela me sera très agréable.
À plus tard.
Jacques.
Re: Commandement et changement d'ordre
je rejoins ce qu'à dit Jean Pierre, il est parfois amusant de "jouer" réellement son personnage, comme je l'ai fait à Selles 2009
pour ceux qui n'y étaient pas, je jouait le commandant de l'avant -garde d'un corps autrichien, sous les ordres d'un certain Thierry M..., et j'avais du mal à passer un cours d'eau, confronté que j'étais à mon frère qui commandais une division Bavaroise appuyée d'une grosse brigade de cuirs Français.
A un moment, mon général en chef m'ordonne de lancer ma cavalerie légère entre le cours d'eau et un bois, longeant ainsi 2 batteries Bavaroises à courte portée, dans le but de prendre de flanc une brigade Française qui avait traversé le cours d'eau et cherchait à se jeter dans le bois situé après (sur notre rive).
Etant Autrichien, et ayant reçu un ordre précis et circonstancié de mon supérieur, je lance mes 2 régiments de Uhlans, général en tête dans ce trou, et bien sûr, je me fais avoiner par l'artillerie (25% de pertes dans le régiment de tête, général tué, la totale) ce qui m'arrête.
en tant que général de division, j'ai donc envoyé à mon supérieur le message suivant (à peu près)
"l'attaque de mes deux régiments de tête a échoué, le général les commandant est mort bravement en première ligne. Je me mets à la tête de mes 2 autres régiments et je charge! Je recommande ma veuve à votre sollicitude. Vivat der Kaiser!"
c'est bizarre il est venu tout de suite pour arrêter mon mouvement
un ordre, c'est un ordre
pour ceux qui n'y étaient pas, je jouait le commandant de l'avant -garde d'un corps autrichien, sous les ordres d'un certain Thierry M..., et j'avais du mal à passer un cours d'eau, confronté que j'étais à mon frère qui commandais une division Bavaroise appuyée d'une grosse brigade de cuirs Français.
A un moment, mon général en chef m'ordonne de lancer ma cavalerie légère entre le cours d'eau et un bois, longeant ainsi 2 batteries Bavaroises à courte portée, dans le but de prendre de flanc une brigade Française qui avait traversé le cours d'eau et cherchait à se jeter dans le bois situé après (sur notre rive).
Etant Autrichien, et ayant reçu un ordre précis et circonstancié de mon supérieur, je lance mes 2 régiments de Uhlans, général en tête dans ce trou, et bien sûr, je me fais avoiner par l'artillerie (25% de pertes dans le régiment de tête, général tué, la totale) ce qui m'arrête.
en tant que général de division, j'ai donc envoyé à mon supérieur le message suivant (à peu près)
"l'attaque de mes deux régiments de tête a échoué, le général les commandant est mort bravement en première ligne. Je me mets à la tête de mes 2 autres régiments et je charge! Je recommande ma veuve à votre sollicitude. Vivat der Kaiser!"
c'est bizarre il est venu tout de suite pour arrêter mon mouvement
un ordre, c'est un ordre
- Thierry Melchior
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Re: Commandement et changement d'ordre
Allez, sans rancune, Bruno.
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Re: Commandement et changement d'ordre
absolument aucune, on a bien rigolé
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Re: Commandement et changement d'ordre
J'ai voté à la bourre "oui, mais ..." car je reste un tenant du côté ludique.
Pour la simulation des ordres, je la pratique à NPOW.
Pour la simulation des ordres, je la pratique à NPOW.
Corybantes, aka Bertrand dans la vraie vie.