Pour ma future revanche de Thann, je vais introduire l'orage ( à priori assez violent) du milieu d'après midi.
J'ai bien compris que les fusils napoléoniens ne pouvaient pas tirer sous la pluie.
Mais qu'en est-il des canons?




Modérateur : Staff Forum
Ha non... le général...c'est hiver !
LECHEVALIER a écrit : ↑Ven Jan 22, 2021 5:20 pmEffectivement le réglage des tirs d'artillerie par temps sec prenait en compte le et même les rebonds du boulet sur le sol. De même l'espace entre les lignes d'infanterie tenait compte (du moins en théorie) de la distance séparant ces rebonds. Mais ceci n’intervenait que dans le cas de tirs à longue distance.
"Weapons & equipement of the napoleonic wars" page 65 par Philip Haythornwaite aux éditions Blandfort
Effectivement c'est une utilisation tactique de l'artillerie intéressante.LECHEVALIER a écrit : ↑Ven Jan 22, 2021 5:20 pmDans l'hypothèse où la pluie rendait impossible les tirs de mousqueterie les artilleurs pouvaient mettre les pièces en batterie à faible distance des unités d'infanterie et tirer "de but en blanc".
- Sur les unités en colonne ou en carré ou dans le cas de tirs en enfilade, les boulets leur enlevaient des lignes complètes de soldats.
- Sur des unités en ligne et de face l'emploi des boites à mitraille était privilégié car jugé plus efficaces. Tout ceci supposait bien sûr que l'on dispose à l'instant des divers types de munitions.
Je ne connaissais pas non plus!LECHEVALIER a écrit : ↑Ven Jan 22, 2021 5:20 pmLa pluie intervenait aussi dans l'emploi de l'artillerie en ce que les pièces trop embourbées encaissaient la totalité du recul, ce qui ne manquait pas de les fragiliser prématurément d'où la nécessité -lors des opérations de siège- de les disposer sur un plancher. (voir à ce sujet les batteries de siège et les redoutes et autres fortifications de campagne; redoute de Chevardino et grande redoute, lignes de Torres Vedras...