Pour la période qui me passionne le plus, celle du XVIIIe siècle, voici les films dont j'ai parlé dans des billets de mon blog :
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Barry Lyndon, de
Stanley Kubrick (
billet)
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billet). La trajectoire météoritique d'un pauvre gars qui devient un lord avant de redevenir ce qu'il n'a jamais cessé d'être. Kubrick au sommet de son art. Chef-d'œuvre !
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Ridicule de
Patrice Leconte (
billet). Mitonné aux petits oignons autour de dialogues ciselés, ce film prouve que le ridicule peut tuer ;
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Les caprices d'un fleuve, de
Bernard Giraudeau (
billet). Ce film sincère et entier, malheureusement passé plutôt inaperçu ;
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Il Casanova, de
Federico Fellini (
billet). Fellini projette ses propres angoisses sur le personnage de Casanova, pour un film fort et dérangeant autour de la vanité et la vacuité de l'être ;
- la mini-série télévisée
Casanova, par
Sheree Folkson (
billet). Un divertissement de grande qualité, à l'écriture fine et grinçante, parfois irrévérencieuse ;
- les adaptations télévisées par
Edwin Baily des romans de
Jean-François Parot mettant en scène
Nicolas Le Floch (
billet). Tout à fait intéressant à condition de dépasser la première impression de dialogue empruntés, presque compassés ;
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Le Pacte des loups, de
Christophe Gans (
billet). Gans revisite le mythe de la Bête du Gévaudan en mêlant la tradition française du "film en costumes" et son goût pour le cinéma de Hong-Kong ;
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Que la fête commence !, de
Bertrand Tavernier (
billet). Drôlatique, jubilatoire. Porté par un trio d'acteurs immenses.
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Le dernier des Mohicans, de
Michael Mann (
billet). Grand spectacle assuré, même si cette version n'est pas toujours fidèle aux romans de Fenimore Cooper ;
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Beaumarchais l'insolent, d'
Edouard Molinaro (
billet). A la rencontre de Beaumarchais sous ses différentes facettes : homme de lettres, horloger, maître de harpe des filles du roi Louis XV, diplomate, intrigant, marchands d'armes pour les Insurgés états-uniens en lutte contre la domination anglaise, agent secret et même magistrat ;
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Le parfum, de
Tom Tykwer, d'après le roman de
Patrick Süskind (
billet). Une dérangeante et obsessionnelle quête d'absolu, qui fait passer un être vil de l'état où il n'est rien à l'état où il est tout, pour enfin redevenir rien ;
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Moonfleet, de Fritz Lang, d'après le roman de
Falkner (
billet). Un grand classique porté à l'écran par un maître du cinéma, qui n'aimait pourtant pas son propre film ;
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Scaramouche, de
George Sidney (
billet). Ce film trahit le roman de
Rafael Sabatini pour en faire un chef-d'œuvre, un des très grands moments du cinéma, qu'il soit de cape et d'épée ou pas ;
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Le Bossu, de
Philippe de Broca (
billet). A mes yeux, la meilleure adaptation du roman de
Paul Féval.
- le téléfilm
Lagardère, de
Henri Helman (
billet). Un bon téléfilm, dont la note totale baisse un peu si l'on en vient à se référer à l'abandon de la complexité des relations entre les personnages du roman (et à sa fin "moralement correcte") ;
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Les liaisons dangereuses, de
Stephen Frears, et
Valmont, de
Milos Forman (
billet). Deux adaptations du roman épistolaire de
Choderlos de Laclos. Deux approches différentes, donnant deux grands films à consommer sans modération ;
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Farinelli, de
Gérard Corbiau (
billet). Autour de l'histoire de ce fameux castrat, l'histoire très touchante de deux frères dont l'un vit dans l'ombre de la gloire de l'autre ;
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Plunkett and Macleane / Guns 1748, de
Jake Scott (
billet). Un petit escroc et un gentleman désargenté associent leurs talents pour dépouiller les riches, dans l’Angleterre de 1748.