http://www.alabarda.net/uniformes/esp/c ... la1803.htm
C'est en espagnol mais il y a des belles images !
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Bon, allez, je vous mets aussi une traduction donnée par Juan José sur le forum du Bivouac :
Bonsoir,
Je traduirai en français les parties de règlement de 1803 référantes à l'uniformité.
Je demande d'avance pardon par les erreurs que je peux commettre, mon français est loin d'être bon.
Cette partie est celle qui se réfère à la Cavalerie de ligne.
L’uniforme des douze Régiments de Cavalerie de Ligne, qui doit être égale dans tous, et sans plus de différence que l'écriteau du bouton, dans lequel seront uniquement gravés les noms qui mènent actuellement, comme Roi, Reine, &c., se composera d'une casaque courte bleue "turquí" (bleu imperial?), le revers blanc, qui peut boutonner, parement et collet haut cramoisis, et dans chacune des extrémités de celui-ci un Léon brodé avec un fil de laine jaune la Troupe, et avec fil d'or les Officiers, la doublure (compris les retroussis) incarnée, et passepoils opposés, cramoisi ou blancs dans casaque, revers et collet, avec des triangles blancs dans les agrafes (des retroussis); un gilet, avec manches et poches, de couleur jaune citron (réellement jaune-ocre), et deux files de boutons plus petits que ceux de la casaque; un pantalon bleu turquí, doublé de toile crue, passepoil cramoisi, avec boutons de là-haut en bas en l’extérieur, et renforts de cuir; une capote bleue turquí, avec collet cramoisi, des ouvertures á les côtés, pélerine qui couvre les manches, et des boutons de là-haut en bas; un chapeau de trois pointes garni avec galon de fil de laine pour la Troupe, et d'or pour les Officiers, avec ficelles du même dans son pointage, petit galon dans la ganse, la cocarde et le plumeau en soie frisée d'un enpam d'hauteur; des housse-croupelins et chaperons d'étoffe bleue turquí avec galon de fil de laine pour la Troupe, et d'or pour les Officiers; des bottes entières, et flexibles qui montent jusqu'au genou avec son biais correspondant pour le jarret, et des éperons postiches avec housse; un bonnet de police, la flamme, bleu turquí, et le turban? cramoisi, en mettant à lui un chiffre brodé de fil de laine jaune avec le nom du Régiment; un cordon d’épée bleu et incarné.
L’uniforme des Trompettes de Cavalerie de Ligne, se composera d'une casaque courte incarnée, teinture dans cochenille, avec collet, revers, et parements jaune-citron, une doublure incarnée et passepoils bleus; un gilet jaune-citron; un pantalon de la même couleur avec passepoils bleus; un bonnet de police, incarnée la flamme, et jaune le turban; une capote incarnée avec un collet jaune-citron, et incarné aussi l'ornement de ses chevaux; en devant être le galon, et la façon et la qualité de celles-ci, et autres vêtements en tout égaux á celles du Soldat; un cordon d’epée incarné et jaune-citron.
Le fourniment et l'armement de la Cavalerie de Ligne, sera une épée droite avec garniture en fer, avec chants, et des anneaux du même dans le fourreau; une ceinture de daim avec pelle et planche en laiton pour le tenir, dans laquel le nom du Régiment sera gravé; deux pistolets, baudrier de daim avec son crochet, en bandoulière par l'épaule gauche; une cartouchière pour huit cartouches pendant d’une courroie de daim égal á le baudrier, en bandoulière par l'épaule droite, et au centre de cette cartouchière une planche dans lequel est gravé par des lettres de relief le nom du Régiment, comme Roi premier de Ligne; une carabine par place de Soldat, Caporal et Carabinier, puisque des autres classes ne devront pas l'avoir, et par conséquent non plus une bandoulière ni une cartouchière.Cette arme aura son courroie de daim pour jeter á le dos avec sa boucle, pour que mise à cette position puisse s'en tenir au corps: cette pose de la carabine doit servir à tout acte de parade, d'éclat ou disposition d'action de guerre. Pour la position de repos, dans marche et autres actes, une écharpe se placera dans la selle dans la partie de basque de la droite qui se trouve entre le borrén (je ne sais pas la traduction de ce mot en français) postérieur et la croupe, le plus haut qui est possible, dont l'écharpe étant bien cousu à la basque, et ayant, en plus d'un anneau en fer où s'introduit le crochet de la carabina, deux verrous en cuir qui le tiennent plus, reste cette arme sans mouvement, et le canon par sa pointe suffisamment collé á le flanc du cheval, de manière que rien ne l'incommode, ni non plus à celui qui est contigu à sa droite.
L’uniforme des Sergents doit composer des mêmes vêtements qui restent décrits pour le Soldat, avec seulement la différence de sa meilleure qualité; les épaulettes seront de fil de laine ou soie incarnée, sans aucun mélange d’autre couleur, comme également le housse-croupelins et chaperons de ses chevaux; mais, il sera d'or la garniture et le pointage du chapeau.
Tous les individus des classes de cette arme utiliseront précisément une queue, en gardant la moustache depuis celle de Soldat á celle de Sergent inclusivement.
Tout Officier de Cavalerie de Ligne, en dehors des actes de monter à cheval afin du service, dans lesquels devra utiliser les mêmes vêtements et avec la façon égale que celles du Soldat, portera une casaque longue: également dans tout acte du service les Officiers useront précisément les mêmes épées et ceintures que ceux qui sont approuvés pour la Troupe, en pouvant exagérer uniquement dans la plus grande finesse des matériels qui les composent; dans tous les autres actes, et tandis que cela n'approuve pas de dessin de l'autre poing doré plus militaire ce que celui qui s'utilise maintenant, ils porteront l'épée de cérémonie avec une ceinture noire brillante, et des crochets en acier.
L'uniforme pour les « Picadores » (dresseur de chevaux), les Vetérinaires, les Armuriers, et les « Silleros » (qui se consacraient à réparer les selles) des Régiments de Ligne sera le suivant : une casaque et un pantalon bleu turquí, et un gilet jaune-citron; le revers de la casaque de la même étoffe, collet et parements rouges, et bouton doré avec le nom du Régiment : dans les extrémités du collet sera brodé dans jaune ou or, pour les Picadores, un mors avec lits et anneaux; pour les Maréchaux, un fer à cheval avec les trous pour les clous; pour les Armuriers, une épée et un pistolet croisés; et pour les Silleros, le profil d'une selle et un utile des plus significatifs de son métier, comme una lame de main.
Cordialement
Juan José