Canada 1758-1760 vidéos
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- le samouraï fou
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Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur les épisodes les plus connus de cette période ...
Observez bien aussi la manière de porter le fusil en première ligne des bataillons lors des rares charges
http://www.militaryheritage.com/video.htm
Gio, le samouraï fou
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Gio, le samouraï fou
- Siaba
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Superbe reconstitution en tout cas.
Ils n'ont pas oublié des petits détails comme les miliciens canadiens qui renforçaient les rangs de l'infanterie de ligne française (et qui, selon certaines sources, auraient contribué à la panique française en se jetant à terre avant la salve ennemie).
Pour la position de charge des soldats anglais, j'attends qu'un fabricant nous fasse ça en figurines
Ils n'ont pas oublié des petits détails comme les miliciens canadiens qui renforçaient les rangs de l'infanterie de ligne française (et qui, selon certaines sources, auraient contribué à la panique française en se jetant à terre avant la salve ennemie).
Pour la position de charge des soldats anglais, j'attends qu'un fabricant nous fasse ça en figurines
When I go home, people ask me, "Hey Hoot, why do you do it, man? You some kind of war junkie?" I won't say a goddamn word. Why ? They won't understand why we do it. They won't understand it's about the men next to you... and that's it.
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messires bien le bonjour
Vidéo réaliste où à cette époque, on était dur à la tache dur et stoicque à accepter de ce faire flinguer à moins de 50m.
regardons ce qu'est devenu notre civilisation d'insatisfait qui a peur au moindre "Bouuuuu".
Oui, en effet je connaissais cette position lors de charge. Ainsi celà rendait plus impréssionnant l'attaque et un peu plus d'allonge dans le choc.
Cette position se retrouve dans la gamme Cullogen en 54mm.
gentilhomme
Vidéo réaliste où à cette époque, on était dur à la tache dur et stoicque à accepter de ce faire flinguer à moins de 50m.
regardons ce qu'est devenu notre civilisation d'insatisfait qui a peur au moindre "Bouuuuu".
Oui, en effet je connaissais cette position lors de charge. Ainsi celà rendait plus impréssionnant l'attaque et un peu plus d'allonge dans le choc.
Cette position se retrouve dans la gamme Cullogen en 54mm.
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Messieurs les maitres, veuillez attacher vos chapeaux, nous allons avoir l'honneur de charger.
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- Siaba
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Oui, c'est ce que je pense plus ou moins à chaque fois que je vois des scènes de bataille de la période. Même si les armes n'avaient pas la précision de celles d'aujourd'hui, je me dis qu'il fallait un sacré courage pour accepter de se faire fusiller en restant au garde à vous. En fait, je cherche même quelle pouvait être la motivation de ces soldats, la raison qui les poussait à rester debout comme ça et à obéir aux ordres.Vidéo réaliste où à cette époque, on était dur à la tache dur et stoicque à accepter de ce faire flinguer à moins de 50m.
Regardons ce qu'est devenu notre civilisation d'insatisfait qui a peur au moindre "Bouuuuu".
Si je suis d'accord avec toi, Mandfred, sur le côté assisté et "ouin-ouin" de notre société j'apprécie quand même qu'il ne soit plus possible aujourd'hui de demander aux gens de subir de telles choses
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- le samouraï fou
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Sans négliger la bonne dose de courage des gens de l'époque, il faut rappeler que les batailles étaient "peu meutrières", tout est relatif comme dirait Albert, environ 10% des effectifs au plus passaient de vie à trépas, rien à voir avec les 50% voire 90% ( je rapelle qu'à Formigny c'est pratiquement 100% de l'armée anglaise qui furent passés au fil de l'épée) des guerres médiévales et des massacres de la 1ère GM.
"Il est tout aussi impossible de décrire une bataille que de décrire un bal" Wellington
- Siaba
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C'est dû à quoi ce faible taux de pertes ?
Ils savaient pas tirer ou ils avaient des fusils tout pourris ?
Par ce que rater une ligne de bonhommes sur deux ou trois rangs à 50 pas ça parait quand même dur.....
Ils savaient pas tirer ou ils avaient des fusils tout pourris ?
Par ce que rater une ligne de bonhommes sur deux ou trois rangs à 50 pas ça parait quand même dur.....
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En fait avec la fumée , dès la 2ème ou 3ème salve, ils n'y voyaient plus rien. En prime, il semble que les types tiraient "en l'air", SGDCH (sans garantie de Cruchot historical ")Siaba a écrit :C'est dû à quoi ce faible taux de pertes ?
Ils savaient pas tirer ou ils avaient des fusils tout pourris ?
Par ce que rater une ligne de bonhommes sur deux ou trois rangs à 50 pas ça parait quand même dur.....
Ardant du Picq a fait une étude des tirs des grenadiers prussiens du vieux Fritz qui tendait à démontrer qu'en dépit de leur entrainement, ils tiraient comme des manches.
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messires bien le bonsoir
Bien sur Siaba, heureusement que notre civilisation ait évoluée dans le bon sens.
Il est sur que les guerres médiévales étaient bien plus meurtrières, et celà tiens aux types d'armes bien plus létales que les fusils du XVII au XIX siècles.
Un coup de lance ou d'épée bien plassée, "bye bye cherie".
Avec les batailles rangées, le taux de mortalité était faible mais......... au moment des combats, ça oui. Le probléme vient du nombre des blessés qui meurent des suites de leurs blessures.
Prenez comme exemple Malplaquet. C'est peut être l'une des batailles les plus sanglantes du siécles. Près de 80 000 français vont tenter d'étriper 100 000 coalisés.
Résultat : Coalisé 01 / français 00.
Pertes : Environ 7000 tués pour les coalisés et 4000 pour les français.
Mais là où le bat blésse c'est les blessés. 14 000 coalisé contre 6 000 français.
Il s'agit de chiffres globaux. Mais combient de ses 20 000 blessés ont survécus????????
Dans les memoires de soldat de l'empire il revient souvent les scénes de boucherie dans les infirmeries avec un nombre important d'amputés.
A cette époque, le calibre d'une balle de plomb faisait environ 17 à 19mm. Lors d'une bléssure par balle contre un membre humain, il y avait de grande chance que l'os éclate en plusieurs débris. Comme la chirurgie était limitée n'ayant pas les techinques modernes pour refaire l'os.. et bien, on tranchait dans le vif.
Non Siaba; les fusils n'était pas pourris.
Mais ils avaient des défauts. 1) ils sont à âme lisse. 2) La balle avait un calibre plus faible, donc pertes de gaz, vibrations lors de son mouvement, vitesse initiale faible. 3) La poudre noire qui n'était pas la plus appropriée pour sa force d'explosion et sa rapidité à s'enflamer et donc portée du tir. 4) Aucun organe de visée. Puis viens.. Titeur aveuglé par la fumée des tirs, aveuglé par le coup du départ (fummée lorsque la poudre s'enflame dans le bassinet.. La trouille, donc je bouge un peu... peu d'expérience au tir de précision (sauf pour les Anglais. Techinique de tir par rang.
Tout ça conjugué sur le terrain, la moyenne chute beaucoup.
gentilhommes
Bien sur Siaba, heureusement que notre civilisation ait évoluée dans le bon sens.
Il est sur que les guerres médiévales étaient bien plus meurtrières, et celà tiens aux types d'armes bien plus létales que les fusils du XVII au XIX siècles.
Un coup de lance ou d'épée bien plassée, "bye bye cherie".
Avec les batailles rangées, le taux de mortalité était faible mais......... au moment des combats, ça oui. Le probléme vient du nombre des blessés qui meurent des suites de leurs blessures.
Prenez comme exemple Malplaquet. C'est peut être l'une des batailles les plus sanglantes du siécles. Près de 80 000 français vont tenter d'étriper 100 000 coalisés.
Résultat : Coalisé 01 / français 00.
Pertes : Environ 7000 tués pour les coalisés et 4000 pour les français.
Mais là où le bat blésse c'est les blessés. 14 000 coalisé contre 6 000 français.
Il s'agit de chiffres globaux. Mais combient de ses 20 000 blessés ont survécus????????
Dans les memoires de soldat de l'empire il revient souvent les scénes de boucherie dans les infirmeries avec un nombre important d'amputés.
A cette époque, le calibre d'une balle de plomb faisait environ 17 à 19mm. Lors d'une bléssure par balle contre un membre humain, il y avait de grande chance que l'os éclate en plusieurs débris. Comme la chirurgie était limitée n'ayant pas les techinques modernes pour refaire l'os.. et bien, on tranchait dans le vif.
Non Siaba; les fusils n'était pas pourris.
Mais ils avaient des défauts. 1) ils sont à âme lisse. 2) La balle avait un calibre plus faible, donc pertes de gaz, vibrations lors de son mouvement, vitesse initiale faible. 3) La poudre noire qui n'était pas la plus appropriée pour sa force d'explosion et sa rapidité à s'enflamer et donc portée du tir. 4) Aucun organe de visée. Puis viens.. Titeur aveuglé par la fumée des tirs, aveuglé par le coup du départ (fummée lorsque la poudre s'enflame dans le bassinet.. La trouille, donc je bouge un peu... peu d'expérience au tir de précision (sauf pour les Anglais. Techinique de tir par rang.
Tout ça conjugué sur le terrain, la moyenne chute beaucoup.
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- le samouraï fou
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Ok, il y avait donc des deux: tireurs pas super entraînés à viser et armes toutes pourries .
Au vu des explications de Mandfred sur les armes, ceux qui ont quelques notions de tir apprécieront encore plus les performances des bons tireurs de l'époque (coureurs des bois, miliciens canadiens, indiens, rifles américains, etc).
J'étais au courant pour les blessures et les soins de l'époque (situation qui, me semble-t-il a duré jusque vers la fin du XIX° siècle). En gros, une blessure équivalait à la mort dans la plupart des cas.
Au vu des explications de Mandfred sur les armes, ceux qui ont quelques notions de tir apprécieront encore plus les performances des bons tireurs de l'époque (coureurs des bois, miliciens canadiens, indiens, rifles américains, etc).
J'étais au courant pour les blessures et les soins de l'époque (situation qui, me semble-t-il a duré jusque vers la fin du XIX° siècle). En gros, une blessure équivalait à la mort dans la plupart des cas.
When I go home, people ask me, "Hey Hoot, why do you do it, man? You some kind of war junkie?" I won't say a goddamn word. Why ? They won't understand why we do it. They won't understand it's about the men next to you... and that's it.
Pour la précision, un membre du forum avait indiqué que les types baissaient la tête pour éviter l'aveuglement quand ils tiraient. Essayez et vous tirez en l'air.Siaba a écrit :Ok, il y avait donc des deux: tireurs pas super entraînés à viser et armes toutes pourries .
Au vu des explications de Mandfred sur les armes, ceux qui ont quelques notions de tir apprécieront encore plus les performances des bons tireurs de l'époque (coureurs des bois, miliciens canadiens, indiens, rifles américains, etc).
J'étais au courant pour les blessures et les soins de l'époque (situation qui, me semble-t-il a duré jusque vers la fin du XIX° siècle). En gros, une blessure équivalait à la mort dans la plupart des cas.
Pour les blessures, la survie s'améliore bcp avec Larrey et Percy. Mais on ampute à tours de bras et comme on disait à l'époque "si vous êtes blessé à la tête, n'allez pas voir Larrey, il vous l'amputerait"
"Il est tout aussi impossible de décrire une bataille que de décrire un bal" Wellington
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Mesires bien le bonjour
Siaba, a mis le doigt dessus. (coureurs des bois, miliciens canadiens, indiens, rifles américains, etc)...........
Hé bien, le paradoxe vient qu'ils avaient été entrainé au tir de précision, apprendre à utiliser leur fusil au maximum.
Faut dire ausi que parmis ces derniers, certains avaient des carabines rayées.
Tout ce petit monde avait en principe un point commun...et oui ............. Ils étaient chasseurs. Donc pour pouvoir banqueter un sanglier ou un orignal, il fallait viser la bêbête, sinon, a midi c'était des nouilles et l'engueulade de maman.
Il faut dire que les miliciens américains avaient pour beaucoup d'excellents fusils et le fusil ferguson.
Oui les troupes réglées étaient mal entrainée au tir. Ils apprennaient comment utiliser le maximum de leur armes, mais le tir de précision était survolé à l'entrainement sauf pour les anglais qui mettaient un point d'honneur a être de bon tireurs et donc impressionner l'ennemie. Celà a duré jusque la fin de l'empire.
Anecdote : L'armée prussienne de Frédéric était la meilleur pour tout ce qui était entrainement, évolution et rapidité au tir. (Ils sont arrivés a tirer à 06 cps minute, alors que la moyenne européenne était de 02 à 03 cps)
Mais l'entrainement à la visée était médiocre comme partout. C'est là ou je veux en venir, ils ont été entrainé et ont parfois utilisé cet entrainement sur le champ de bataille par le fait de recharger et tirer au jugé lors de l'assault, l'arme simplement dirigée vers l'ennemie, souvent ils tiraient de la hanche....... bonjours la précision, mais efficace psychologiquement contre l'ennemie.
Les tirailleurs si détestés sur les champs de batailles avaient un entrainement plus poussé, pour sauver leur peau et faire du chiffre.
Pour ce qui est des feux de salves, technologiquement ils étaient obligés. L'armement étant ce qu'il est, ils devaient de rester dans des formations compactes pour le volume de feu et se protéger contre les assaults de l'infanterie et surtout de la cavalerie.
Prenez un régiment au complet, mettez le en tirailleur et vous lancez contre lui de la cavalerie et de l'infanterie en formation, leur peau de vaudra pas chere.
gentilhomme
Siaba, a mis le doigt dessus. (coureurs des bois, miliciens canadiens, indiens, rifles américains, etc)...........
Hé bien, le paradoxe vient qu'ils avaient été entrainé au tir de précision, apprendre à utiliser leur fusil au maximum.
Faut dire ausi que parmis ces derniers, certains avaient des carabines rayées.
Tout ce petit monde avait en principe un point commun...et oui ............. Ils étaient chasseurs. Donc pour pouvoir banqueter un sanglier ou un orignal, il fallait viser la bêbête, sinon, a midi c'était des nouilles et l'engueulade de maman.
Il faut dire que les miliciens américains avaient pour beaucoup d'excellents fusils et le fusil ferguson.
Oui les troupes réglées étaient mal entrainée au tir. Ils apprennaient comment utiliser le maximum de leur armes, mais le tir de précision était survolé à l'entrainement sauf pour les anglais qui mettaient un point d'honneur a être de bon tireurs et donc impressionner l'ennemie. Celà a duré jusque la fin de l'empire.
Anecdote : L'armée prussienne de Frédéric était la meilleur pour tout ce qui était entrainement, évolution et rapidité au tir. (Ils sont arrivés a tirer à 06 cps minute, alors que la moyenne européenne était de 02 à 03 cps)
Mais l'entrainement à la visée était médiocre comme partout. C'est là ou je veux en venir, ils ont été entrainé et ont parfois utilisé cet entrainement sur le champ de bataille par le fait de recharger et tirer au jugé lors de l'assault, l'arme simplement dirigée vers l'ennemie, souvent ils tiraient de la hanche....... bonjours la précision, mais efficace psychologiquement contre l'ennemie.
Les tirailleurs si détestés sur les champs de batailles avaient un entrainement plus poussé, pour sauver leur peau et faire du chiffre.
Pour ce qui est des feux de salves, technologiquement ils étaient obligés. L'armement étant ce qu'il est, ils devaient de rester dans des formations compactes pour le volume de feu et se protéger contre les assaults de l'infanterie et surtout de la cavalerie.
Prenez un régiment au complet, mettez le en tirailleur et vous lancez contre lui de la cavalerie et de l'infanterie en formation, leur peau de vaudra pas chere.
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- Euthanasor
- Messages : 231
- Inscription : Sam Août 30, 2008 4:25 pm
- Localisation : Finistère sud
J'ajouterais que les soldats apprenaient les gestes et le maniement de l'arme mais pas à "viser" (comme précisé ci dessus, les armes n'étaient d'ailleurs pas équipées d'organes de visée). Outre le fait que les soldats tiraient souvent trop haut, il suffisait d'une dénivellation pour que les tirs deviennent quasiment inefficaces (je n'ai, à ce jour, retrouvé ce paramètre dans aucune règle ^^). Tirant, grosso modo, le fusil à l'horizontal, il n'y avait aucun "ajustement" si on se trouvait à tirer depuis une colline ou sur un ennemi sur une colline.
Seules les troupes entraînées (tirailleurs, riflemen...) "visaient". Les prussiens s'en étaient rendu compte en 1806 contre les tirailleurs français en relevant le nombre conséquent de leurs sous-officiers et officiers touchés lors des escarmouches contre les tirailleurs. S'ils n'étaient pas visés "personnellements", il apparaît que les tirailleurs avaient globalement repéré que les "cadres" étaient regroupés aux extrémités des lignes prussiennes. Ils concentraient donc particulièrement leur tir sur ces zones.
Seules les troupes entraînées (tirailleurs, riflemen...) "visaient". Les prussiens s'en étaient rendu compte en 1806 contre les tirailleurs français en relevant le nombre conséquent de leurs sous-officiers et officiers touchés lors des escarmouches contre les tirailleurs. S'ils n'étaient pas visés "personnellements", il apparaît que les tirailleurs avaient globalement repéré que les "cadres" étaient regroupés aux extrémités des lignes prussiennes. Ils concentraient donc particulièrement leur tir sur ces zones.
- Joachim Pax
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- Inscription : Mar Mars 04, 2008 1:57 pm
petite précision amusante : pour disposer de leur incroyable cadence de tir, passée la première salve, les Prussiens tirent à la hanche. Les expériences effectuées par le prince de ligne et par les prussiens sont significatives : le cône de dispersion est monstrueux !
Je ne suis pas méchant, Marquise,
Mais vous savez, j'aimais beaucoup
Tous ces amis qui, sous la bise,
Ce soir ne craignent plus le loup.
Mais vous savez, j'aimais beaucoup
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