Artillerie Sécession

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christophe34
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Artillerie Sécession

Message par christophe34 » Dim Fév 07, 2010 11:25 am

bonjour je recherche des renseignement par raport a artillerie acw
d apres ce que j ai pue trouver artillerie etais au niveau du corps?
c etais defini comment exactement par raport au brigade ou division?
merci

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Siaba
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Re: artillerie acw

Message par Siaba » Dim Fév 07, 2010 12:35 pm

Du côté de l'Union, l'artillerie de corps est une artillerie de réserve. Une brigade d'artillerie est assignée à chauqe division d'infanterie ou de cavalerie. Après, je suppose que les batteries étaient réparties suivant les besoins des brigades.
Du côté sudiste, les batteries sont assignées aux état-majors des brigades jusqu'à l'hiver 1862. Au printemps 1863, elle est réorganisée en bataillons d'artillerie. Il y en a 5 pour un corps d'armée de 3 divisions avec un bataillon par division et es deux autres en réserve sous les ordres du QG de corps.
When I go home, people ask me, "Hey Hoot, why do you do it, man? You some kind of war junkie?" I won't say a goddamn word. Why ? They won't understand why we do it. They won't understand it's about the men next to you... and that's it.

christophe34
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Re: artillerie acw

Message par christophe34 » Lun Fév 08, 2010 8:37 am

le 3inch par rapport au effectif de bataille a ete tres utuliser aparament? c etait quoi un petit parrot?

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Siaba
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Re: artillerie acw

Message par Siaba » Lun Fév 08, 2010 9:37 am

De ce que je me souviens de mes lectures, il tirait plus loin et était plus précis que les canons à âme lisse. Il était donc particulièrement utile en tir de contre-batterie. Le canon le plus courant reste, me semble-t-il, le 12pdr Napoleon, moins précis mais plus puissant et plus simple d'utilisation.
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reddog82
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Re: artillerie acw

Message par reddog82 » Lun Fév 08, 2010 1:02 pm

Bonjour,

Un petit complément.

Pour l'organisation de l'artillerie de campagne (field artillery) :
La pièce (detachment) : 1 canon et tout son barda... 2 types de pièces : canon à âme lisse (smoothbore gun), comme le Napoleon, ou canon rayé (rifled gun) comme le 3rd inch, le Parrot (10 pdr, 20 pdr,...).
La section (section) : 2 pièces (généralement de même type).
La batterie (battery) : de 4 à 6 pièces (2 à 3 sections). Pour l'Union, en général, c'est 6 pièces de même type. Pour la Confédération, en général, c'est 4 pièces (1 section de rifled et 1 section de smoothbore).
La compagnie, la brigade (brigade), le bataillon (battalion) : en moyenne de 3 à 5 batteries.
Le régiment (regiment), le corps (corps) : un nombre variable de brigade ou bataillon.


Ce qui suit est juste un avis personnel sommaire (à partir de diverse sources (osprey, bouquins, articles...)) ouvert à toutes suggestions. :wink:

L'évolution de l'organisation de l'artillerie suit surtout l'évolution « générale » de son utilisation tactique.
Au début de la guerre, dans les deux camps, on porte, en général, peu de considération au principe de la concentration du feu (regroupement de batteries) et l'expérience de la guerre contre le Mexique de 1846 à 1848 tend à préférer assurer le soutien direct au combat de l'infanterie et à utiliser l'artillerie dans un rôle offensif en la morcelant (d'autant plus qu'elle est « rare » et que l'on croit à une guerre de courte durée) au sein de l'armée (1 à 2, plutôt 1, batteries par brigades d'infanterie).
Les expérience retenues sur le champs de bataille (par exemple : artillerie plus fragile face à l'infanterie à courte portée, batteries isolées peu efficaces, infanterie de volontaires plus fragile moralement face à la concentration du feu) vont vite changer la donne. Il faut plus d'artillerie et l'amener à concentrer son feu.
Sous l'impulsion des « artilleurs », on va commencer à regrouper les batteries au niveau des divisions et tenter de les doter d'un commandement propre (les artilleurs souhaitent en faire une véritable arme au même titre que l'infanterie ou la cavalerie). Là plusieurs problèmes vont se poser. D'une part, le fait que l'artillerie n'est pas considérée comme une « arme noble » font que les possibilités d'avancement sont très faibles (c'est pourquoi avant la guerre, nombre d'artilleurs, et des chevronnés comme Gibbon, vont choisir d'être transférés dans l'infanterie surtout et la cavalerie, armes aux perspectives d'avancement plus alléchantes) et donc les candidats sont peu nombreux voir peu attirés.
D'autre part, les points de vues divergent entre officiers d'artillerie et officiers d'infanterie sur son utilisation tactique et en particulier sur son utilisation combinée avec les autres armes : les premiers souhaitent en faire une véritable arme en optimisant ses points forts (une arme de « destruction » physique et moral) ; les seconds souhaitent surtout continuer à l'utiliser comme un soutien (et surtout un soutien « psychologique ») à l'infanterie qui reste l'instrument de décision .
A force d'arguments et d'expériences issues du terrain, les artilleurs réussiront à « forcer » la réorganisation de leur arme en des unités autonomes et plus flexibles d'utilisation.
Malheureusement sur le terrain, jusqu'à la fin de la guerre (à partir de fin 1863 on commence à sentir une petite amélioration), la réalité sera tout autre, les unités ne sont pas « autonomes » au sens du commandement et les vieilles habitudes perdurent (utilisation morcelée au niveau des brigades ou des divisions, sous le commandement de « fantassin » sans réelle coordination avec les autres éléments d'artillerie). L'artillerie continue à être de manière générale « sous et mal utilisée » dans ses capacités, sauf dans des cas ponctuels et essentiellement défensifs, à cause de ces divergences (un des cas de divergence le plus connu est celui où s'opposent Hunt, commandant en chef de l'artillerie de l'armée du Potomac, et Hancock, commandant du 2nd Corps d'armée, à Gettysburg).
Si l'efficacité générale de l'artillerie est moindre durant la guerre civile comparée à l'infanterie (voir à la maladie), elle reste une arme qui aura pesée compte tenu de ces deux facettes : arme de destruction physique d'une part, et surtout de « destruction morale» d'autre part, en particulier au niveau défensif.


Chronologie sommaire de l'évolution de l'organisation de l'artillerie :

1861 : dans les deux camps, c'est 1 à 2, plutôt 1, batteries par brigades d'infanterie.
A partir de 1862, l'Union, dans l'Armée du Potomac (à l'Est), on décide de regrouper ses batteries par division d'infanterie (2 à 4 par division). Puis à partir de mai 1863, c'est l'organisation décrite par Siaba (en moyenne 5 batteries sont regroupées en une brigade affectée à chaque Corps d'armée avec un Corps d'artillerie de réserve de 5 brigades d'artillerie au niveau de l'Armée). Fin 1864 et en 1865, de nouvelles réorganisation seront opérées (en 64 on augmente la taille des brigades et la réserve disparaît ; en 65 on diminue les brigades et on recrée une réserve qui incorporera de l'artillerie de siège pour le siège de Pétersburg).
A l'Ouest c'est a peu près le même schéma, à partir de 1862 une organisation divisionnaire (batteries rattachées aux divisions d'infanterie) puis par brigade d'artillerie pour l'Armée du Cumberland. Pour l'Armée de l'Ohio, jusqu'en 1863 les batteries sont rattachées aux brigades d'infanterie puis c'est une organisation divisionnaire qui prend le relai.
En ce qui concerne la Confédération, après la campagne de la Péninsule (mars-juillet 1862), l'Armée de Virginie du Nord (à l'Est) réorganise sous forme de « battalion » de 4 batteries au niveau de la division d'infanterie. Cette réorganisation est lente et ne sera réellement effective qu'à la fin du printemps 1863. Après c'est l'organisation décrite par Siaba (1 bataillon de 4 batteries par division plus 2 bataillons de réserve par Corps d'infanterie).
Pour l'Armée du Tennessee, à l' Ouest, au début, comme à l'est. A partir de 1862, on applique une organisation divisionnaire. A partir de 1864, on réorganise l'artillerie en bataillon de 3 batteries par division (ces bataillons sont regroupés en 1 régiment au niveau du Corps d'armée) plus 3 bataillons (1 régiment) en réserve au niveau de l'armée. Fin 1864, Hood, commandant en chef, revient à l'organisation divisionnaire précédente.

Après pour le jeu :roll: ... avec ça tu peux t'amuser à faire des scénars fictifs (à voir et à travailler selon a quoi tu joues) ou alors tu as les odb pour les scénarios historiques :wink:.
christophe34 a écrit :le 3inch par rapport au effectif de bataille a ete tres utuliser aparament? c etait quoi un petit parrot?
Siaba a écrit :De ce que je me souviens de mes lectures, il tirait plus loin et était plus précis que les canons à âme lisse. Il était donc particulièrement utile en tir de contre-batterie. Le canon le plus courant reste, me semble-t-il, le 12pdr Napoleon, moins précis mais plus puissant et plus simple d'utilisation.
Le 3rd inch ordnance rifle est le plus répandu des canons rayés et c'est une excellente arme d'après les soldats de l'époque. La différence avec le Parrot vient de la fabrication et de l'alliage utilisé pour le canon je crois (le Parrot est moins cher mais les avis dessus sont plus partagés). Le Napoleon reste le canon, en général le plus répandu.

voilà

@+
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Re: artillerie acw

Message par christophe34 » Lun Fév 08, 2010 2:02 pm

super merci a vous

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Siaba
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Re: artillerie acw

Message par Siaba » Lun Fév 08, 2010 6:37 pm

Encore une fois, merci à toi Reddog :D
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Re: artillerie acw

Message par christophe34 » Mer Juin 02, 2010 6:00 am

j ai une questions en acw c est quoi un LIMBER
la difference entre un lmber et un caisson de munition?

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Thierry Melchior
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Re: artillerie acw

Message par Thierry Melchior » Mer Juin 02, 2010 7:52 am

J'ai effacé ma réponse car celle de Reddog82 est bien meilleure. 8)
Dernière édition par Thierry Melchior le Mer Juin 02, 2010 1:35 pm, édité 1 fois.
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Re: artillerie Sécession

Message par reddog82 » Mer Juin 02, 2010 12:38 pm

Bonjour,

De manière générale et théorique.

Pour une pièce tu as :
1 attelage de 6 chevaux + 1 avant-train (2 roues) ou Limber (qui porte un coffre à munition) + 1 caisson (2 roues + 1 de dépannage :mrgreen: et qui porte 2 coffres à munitions supplémentaires) + 1 pièce.
Quand la pièce est dételée, on utilise en premier le coffre de l'avant-train avant de le remplacer par ceux du caisson, positionnés en retrait de la pièce pour "limiter" les risques de coups au but malencontreux :wink:.

Image

Selon le calibre de la pièce il semble qu'il y ait 1 caisson supplémentaire par pièce pour les batteries lourdes (12 pdr, obusier, voire 10 pdr) :| .

Au niveau de la batterie tu as en plus :
1 chariot de batterie (battery wagon) pour la maintenance, pièces détachées, etc... avec :
1 attelage de 6 chevaux + 1 avant train (2 roues) ou Limber + 1 chariot avec la caisse de matériel (2 roues).
1 Chariot forge.

Image

Après aux échelons supérieurs tu as les chariots de munitions (ammunition wagon) chargés de caisses pour l'infanterie et l'artillerie où l'on vient se réapprovisionner :| .

Le catalogue Perry les a tous en modèles, sinon les illustrations içi sont issues du The Artillerists manual de Gibbon (diverses éditions 1860, 1863 ?)

En pratique il y a toujours des exceptions et des adaptations.

Dès que je remet la main sur le lien d'un site assez bien fait sur l'artillerie pendant la Guerre Civile, je te le poste.

Voilà :)


Edition:
Le lien :

http://www.civilwarartillery.com/

@+
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