bonjour,
en faisant des recherches dans mes doc pour le collegue berlinois qui fait le combat d'haumont en 1916, je suis tombe par hasard sur l'article suivant qui est extrait de documents conserves a vincennes par le SHAT carton LB4.
Haagen de Nancey a écrit :Bonjour,
Je profite de la remontée de ce sujet pour poser une question assez pointue. Attention je me lance :
S'il est bien connu que les grenadiers de la garde impériale avait abandonné leur lourd et chaud bonnet à poil en août 1870 pour le bonnet de police, qu'en était-il de leurs collègues voltigeurs qui portaient un shako à plumet droit ? Ils sont moins représentés que les grenadiers, emblèmatiques de la Garde Impériale mais ils n'en ont pas moins combatu ? Si quelqu'un a des infos merci de me les transmettre.
l'empereur, voulant alleger la charge du soldat: ordre est donne par lui (le 1er aout) de verser les bonnets a poil et les shakos au magasin de campement de metz, pour la 1ere division le 2 aout a 8 heures du matin et pour la 2eme le meme jour a 6 heures du matin.
reponse le meme jour de bourbaki a l'empereur: je crois que la meilleure coiffure a adopter serait un kepi...mais comme nous n'en possedons pas, on pourrait adopter le kepi d'infanterie ou le bonnet de police a soufflet qui n'est pas beau mais qui serait suffisant. de toute l'infanterie, les voltigeurs seront les seuls a consever le shako. je demande a votre majeste la meme faveur pour eux que pour les grenadiers et pour le reste de l'armee.
reponse le meme jour de l'empereur: cette suggestion est retenue, ces coiffures seront remplacees par le kepi mou a visiere ou le bonnet de police. messieurs les chefs de corps des grenadiers, voltigeurs, chasseurs, du genie prescriront aux commandants de leurs depot de faire confectionner dans le moindre delai des kepis a visiere....
des le 2 aout, les grenadiers , les voltigeurs, les chasseurs et le genie se retrouvent donc en bonnet de police. en attendant la confection des nouveuax kepis.
Testis unus, testis nullus.
Frisch gewagt ist halb gewonnen.