Bonjour à tous,
Je cherche à savoir si, en 1809, les officiers des grenadiers saxons portaient un bonnet d'ourson ou un bicorne. Dans le livre consacré à Iéna et Auerstadt de Hourtoulle (chez Histoire et Collections), un tableau montre des grenadiers commandés par un officier en bicorne et une gravure montre un officier doté d'un bonnet d'ourson.
Dans les deux cas, on voit une sorte de surtout gris.
Quel est votre avis sur la question ?
Officiers des grenadiers saxons 1809
Modérateur : Staff Forum
Re: Officiers des grenadiers saxons 1809
j'ai des figurines 15mm Olg Glory de grenadiers saxons pour cette période, bien entendu les officiers de ces bataillons ont tous des bonnets d'ourson, pour le surtout, tout dépend de la gravure de la figurine, elle peut en avoir ou pas, les miens sont "full dress" sans surtout donc 
Dernière édition par Michel le Sam Mai 22, 2010 5:09 pm, édité 2 fois.
Re: Officiers des grenadiers saxons 1809
La bonne réponse est certainement qu'ils portaient les deux.
C'est un usage très commun à l'époque d'avoir différentes tenues selon les circonstances.
Un grand uniforme, pour l'apparat, les cérémonies ou les grandes batailles, généralement cher à l'achat et à l'entretien, on cherche à se montrer, avec surabondance de galonnage, et les attributs les plus impressionnants comme justement un bonnet d'ourson.
Un petit uniforme, pour le casernement, la vie de tous les jours, le civil. Pour préserver le grand uniforme on utilise donc du matériel moins cher, moins fragile, donc par exemple en couvre-chef le bicorne et le surtout basique.
Et il ne faut pas oublier non plus les aléas de la guerre. Si un officier voit son bonnet d'ourson criblé de balles voir pire, ou s'il tient à le garder en excellent état par exemple pour faire une entrée triomphale dans une ville conquise, il portera forcément un autre couvre-chef comme le bicorne.
Donc tu peux par exemple apporter de la diversité dans tes unités au niveau des officiers, certains en grand uniforme, ceux qui veulent vivre et mourir avec panache et gloriole. Et d'autre plus pragmatique qui s'habillent pour être plus à l'aise lors des combats, et préserver leur si précieux et cher grand uniforme.
Ce sont des cas très connus, avec de nombreux témoignages d'époque. On a pu faire le bivouac la veille de la bataille, les chariots du régiments sont arrivés à temps et demain c'est l'anniversaire d'Austerlitz ? Alors on va poudrer ces cheveux, épousseter son uniforme, le raccomoder, lui redonner de l'allure et partir le plus impressionnant possible au combat.
Par contre on vient juste de marcher au son du canon, après une nuit entière sur les routes. L'ennemi est là qui presse les premières lignes de bataille, il faut y prendre place et on n'a pas le temps, alors on y va tel qu'on est, crasseux, couvert de poussière, en sueur, on avait mis la capote à cause de la pluie et donc pas le temps de l'enlever.
C'est ça le napoléonien, le grandiose, le panache, la gloire, les uniformes chamarés, mais aussi le misérable, la peine, la souffrance, la déchéance.
C'est un usage très commun à l'époque d'avoir différentes tenues selon les circonstances.
Un grand uniforme, pour l'apparat, les cérémonies ou les grandes batailles, généralement cher à l'achat et à l'entretien, on cherche à se montrer, avec surabondance de galonnage, et les attributs les plus impressionnants comme justement un bonnet d'ourson.
Un petit uniforme, pour le casernement, la vie de tous les jours, le civil. Pour préserver le grand uniforme on utilise donc du matériel moins cher, moins fragile, donc par exemple en couvre-chef le bicorne et le surtout basique.
Et il ne faut pas oublier non plus les aléas de la guerre. Si un officier voit son bonnet d'ourson criblé de balles voir pire, ou s'il tient à le garder en excellent état par exemple pour faire une entrée triomphale dans une ville conquise, il portera forcément un autre couvre-chef comme le bicorne.
Donc tu peux par exemple apporter de la diversité dans tes unités au niveau des officiers, certains en grand uniforme, ceux qui veulent vivre et mourir avec panache et gloriole. Et d'autre plus pragmatique qui s'habillent pour être plus à l'aise lors des combats, et préserver leur si précieux et cher grand uniforme.
Ce sont des cas très connus, avec de nombreux témoignages d'époque. On a pu faire le bivouac la veille de la bataille, les chariots du régiments sont arrivés à temps et demain c'est l'anniversaire d'Austerlitz ? Alors on va poudrer ces cheveux, épousseter son uniforme, le raccomoder, lui redonner de l'allure et partir le plus impressionnant possible au combat.
Par contre on vient juste de marcher au son du canon, après une nuit entière sur les routes. L'ennemi est là qui presse les premières lignes de bataille, il faut y prendre place et on n'a pas le temps, alors on y va tel qu'on est, crasseux, couvert de poussière, en sueur, on avait mis la capote à cause de la pluie et donc pas le temps de l'enlever.
C'est ça le napoléonien, le grandiose, le panache, la gloire, les uniformes chamarés, mais aussi le misérable, la peine, la souffrance, la déchéance.