Les forums du jeu d'Histoire

Je viens de terminer « À la conquête de l'Europe, Souvenirs d'un soldat de l'Empire » Capitaine Gervais, Éditions du Grenadier, Bernard Giovanangeli éditeur, ISBN : 978-2-7587-0037-1, 30 €. www.bgedition.com
Très intéressant à tous points de vue, il se lit comme un roman et chacun y trouvera son compte.
Pour ma part, j'ai eu confirmation de certains points sur l'organisation, la tactique et la réalité psychologique du combat.

Il manque, à mon avis et d'après mes autres lectures, l'aspect « charnel » de la vie du capitaine Gervais (Étienne Béniton de son vrai nom). Ceci est certainement dû au fait que c'est une femme aidée de son mari, personnes pieuses et charitables, qui ont collationné et transcrit le manuscrit original !
Enfin, ceci n'enlève rien à la véracité et à la puissance d'évocation de ces mémoires, je vous les recommande donc.

Merci du tuyau Thierry
Dans la "jungle" des bouquin à thèmes historique, c'est sympa d'avoir des avis pour aiguiller ses futures lectures.
Bon, même si tu dis implicitement que y'aura pas de paillardises croustillandes, madame ayant supervisé l'écriture, j'ai bien envie de me lasser tenter

De rien Cyrille.
Tu donnes de très bons conseils de peinture.

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J'ai aussi acheté « Avant-Postes de Cavalerie Légère » d'Antoine Fortuné de Brack, Éditions LRT et je le relis avec plaisir (je l'ai lu il y a longtemps).
C'est une mine d'or pour un auteur de règle subtactique comme la mienne (pour rappel, l'effectif d'une figurine y correspond au nombre de rangs : 24, 36, 48, etc., hommes) dans laquelle les changements de formation ont toute leur importance.
Exemples :
- oui, les tirailleurs (terme utilisé par de Brack) tirent à cheval ;
- oui, les tirailleurs tiraient de préférence sur les officiers ennemis ;
- oui, les tirailleurs chargent ou contre-chargent (a priori d'autres tirailleurs, à cheval ou à pied) ;
- oui, les Cosaques sont difficiles à rattraper mais pas parce que leurs chevaux vont plus vite ;
- etc.
Pour les Cosaques, il est intéressant de lire la question « Si nos cavaliers tiraillent contre de l'infanterie, que doivent-ils faire ? » (pages 188, 189 et 190).