Campagne contre les Russes

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Le Prestre
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Campagne contre les Russes

Message par Le Prestre » Dim Mars 02, 2008 11:40 am

L'armée la plus proche et la plus forte est de 50 000 hommes commandée par Benningsen, occupe Varsovie et la rive droite de la Vistule.

Le 18 novembre 1806, Murat entre dans Varsovie que Benningsen à évacué. A Varsovie, Napoléon atteint le point limite de son offensive; il s'établit en attente stratégique autour de cette ville, prise comme centre d'opérations.

Lors de la campagne d'hiver, Benningsen s'est retiré sur Pultusk, au devant de renforts amenés par le maréchal Kamenski qui prend le commandement en chef. La réunion faite, les Russes se reportent en avant.

Manoeuvres sur la Narew:

L'idée de Napoléon c'est, après avoir attiré les Russes vers Thorn, au moyen d'une offensive faite de ce point sur Biézun par les corps de Bernadotte, de Ney et le corps de cavalerie de Bessières, de jeter lui meme avec sa cavalerie de Murat, les corps de Davout, Augereau et Lannes sur Pultusk, derrière les Russes. Le corps de Soult reliera les deux masses. Varsovie est notre centre d'opérations. L'armée de Bernadotte, outre son rôle de démonstration, aura mission de couper éventuellement aux Russes la retraite vers l'Ouest, c'est à dire vers Koenigsberg.
Bientot de faux renseignements, qui montrent l'armée russe se portant sur Neidenburg, vers les Prussiens, amènent Napoléon à diriger une partie de ses forces droit sur Golymin. Murat, Augereau et Davout battent à Golymin 50 000 russes; mais Lannes se heurte à Pultusk, à 40 000 ennemis et ne peut les empecher de se retirer derrière la Narew. Les divers corps de l'armée russe battent en retraite sur Ostrolenka. Le temps est horrible, l'artillerie ne peut suivre; Napoléon doit mettre ses troupes en cantonnements derrière la Passarge. Il couvre par sa gauche le siède de Dantzig.
L'armée russe est en retraite; c'est beaucoup, c'est peu en regard des résultats de manoeuvres de Marengo, Ulm et d'Iéna; la mauvaise saison, l'etat des chemins ou l'artillerie reste embourbée, ou les hommes enfoncent pusqu'a la cuisse, ont privé Napoléon du principal élément de succès de la manoeuvre: la vitesse.
Une autre cause de l'insuccès, cause qui subsistera durant toute la campagne, c'est l'impossibilité, pour Napoléon de discerner à priori la ligne de retraite de l'adversaire. Est elle à l'Ouest, c'est à dire vers les Prussiens; ou à l'Est, vers de nouveaux renforts ? Dans le doute, il doit partager ses forces et, par suite, n'a pas de supériorité notable sur le point ou l'on rencontre l'ennemi.

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