brunswick 1809

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passionfigs15

Re: brunswick 1809

Message par passionfigs15 » Mer Juin 26, 2013 12:28 pm

Concernant les étendards les plus utilisé, 1815 ils le sont depuis 1814 en fait.... les légions noires furent donc créés pour suivre le duc Frédéric Guillaume de Brunswick lors de son alliance avec l'Autriche en 1809, après la défaite de cette dernière en 1809 il se réfugia avec ces troupes en Angleterre pour continuer la lutte. :(

Les légions noires étaient en fait une troupe de volontaires de partisans du duc, elles l'ont suivit au combat, donc à mon avis il devait y avoir un étendard... :wink:


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Thierry Melchior
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Re: brunswick 1809

Message par Thierry Melchior » Mer Juin 26, 2013 3:23 pm

Oups. :oops:
Je me suis trompé, ce n'est pas la « Bande noire » mais la « Compagnie noire » (Die Schwarze Schar).
Voir ci-dessous l'article que j'ai copié à partir de Napofig (il me semble).
Malheureusement, je ne me rappelle plus l'auteur, peut-il se faire connaître ?
J'ai ajouté une intervention d'Yvan sur Brunswick en 1815 (et une précision dont j'ignore si elle est d'Yvan ou de l'auteur précédent).

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Duché de Brunswick
Les troupes du duché de Brunswick

Tout d’abord, un peu de géographie : le Duché de Brunswick est un petit état du nord de l’Allemagne, situé entre le Hanovre au nord et à l’ouest, la Prusse à l’est et le Hesse-Kassel au sud. Sa capitale est Brunswick ou plutôt Braunschweig, comme on dit là-bas.

Membre du Saint Empire Germanique, ce petit état subit une forte influence de la Prusse voisine. Le dixième duc de Brunswick, Karl Wilhelm Ferdinand, alors chef de l’armée prussienne, est l’auteur du fameux manifeste qui entraîna la journée du 10 août 1792 et la condamnation de Louis XVI. Accessoirement, c’est aussi le « vaincu » de Valmy.

Lorsqu’en 1806, Frédéric - Guillaume, roi de Prusse, veut chercher quelques rognes à Napoléon, notre duc est à nouveau chef de l’armée. Battu à Auerstaedt, il y perdit ses troupes, sa vie et l’héritage de ses enfants. En effet, en 1807, le duché est incorporé au nouveau Royaume de Westphalie, confié à Jérôme Bonaparte. De rage, et on le comprend, le nouveau duc, Friedrich Wilhelm, le fils du mort, s’exile en Autriche, dernier état allemand susceptible de lui offrir une revanche.

L’heure sonne en 1809. Encouragé par le soulèvement espagnol, Vienne réarme en vue de la revanche de 1805. Friedrich Wilhelm reçoit alors l’autorisation du Haut Commandement autrichien de lever des troupes dans ses anciennes possessions.

Initialement, son corps s’élève à un régiment d’infanterie de 1 000 hommes répartis en deux bataillons à quatre compagnies et d’un régiment de hussards de 1 000 cavaliers également. À ce dernier est attachée une batterie d’artillerie à cheval de deux obusiers légers de 7 livres et de deux canons de 6 livres, avec huit caissons de munitions. L’équipement et l’armement sont fournis par l’Autriche. On note parmi les armes à feu, la dotation de 25 windbüchsen, des fusils à répétition à air comprimé, capables de tirer 12 coups à 150 m avant d’être rechargés par changement du cylindre de gaz. Cette arme, très en avance sur son temps, nécessite un entretien et des soins très particuliers ; ceci, avec la mort de son inventeur, Girardoni, explique son abandon et son oubli rapide.

Une autre caractéristique du contingent est le choix, en signe de deuil, de la couleur noire pour l’uniforme et d’un crâne et deux tibias entrecroisés pour les plaques de shakos. Ainsi naquit Der Schwarze Herzog, le « Duc Noir ». Die Schwarze Schar, la « Compagnie Noire ».

La campagne de 1809

La concentration des nouvelles unités se fait à Nachod, en Bohème, à partir du 1er avril 1809. Au moment de l’ouverture des hostilités, la Compagnie Noire est groupée avec des unités autrichiennes et le Kurbessichen Korps de l’ex-prince de Hesse-Kassel, lui aussi déposé par Napoléon, décidément un habitué de la chose. Tout ce beau monde se trouve alors à Theresienstadt, en Bohème, sous les ordres du Général Am Ende.

Les forces autrichiennes, d’abord sur la défensive, sont renforcées après Essling pour être portées à 10 000 hommes, ligne et landwehr autrichiennes, Brunswick et Kassel réunis. Pendant ce temps, l’Oberst Thielmann à la tête de 2 000 Saxons environ, envahit la Bohème, le 25 mai. En réponse, et selon les instructions de l’État-major autrichien, le Général Am Ende prend avec ses brunswickois, la ville saxonne de Zittau et pénètre en force dans le pays pour y faire diversion. Aussitôt Thielmann fait retraite sur Dresde et, après quelques combats, les Saxons font appel à leur voisin, Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie.

Celui-ci envoie à leur rescousse, le Xe corps de la 1e armée d’Allemagne, composée de la 1e division westphalienne de la Garde, de la 2e division westphalienne et de la 3e division hollandaise, soit environ 13 700 hommes. Cette force vient s’ajouter aux 2 000 Saxons de Thielmann et la course poursuite à travers l’Allemagne peut commencer. Les austro-brunswickois s’emparent le 22 juin de Leipzig ; le duc lève au passage une compagnie de Gelernte Jägers (chasseurs expérimentés !) comprenant 180 soldats et 4 officiers. Le 26 juin, c’est Jérôme qui s’empare de la ville, ses ennemis ayant fuit devant sa supériorité numérique. Au cours de leur retraite, à lieu le 28 juin, un accrochage entre la 2e division westphalienne et les brunswickois : match nul.

Les Autrichiens changent alors de commandement et de tactique. Le Xe corps du Feldmarschall-Leutnant Freiben von Kienmayer est créé avec pour objectif la Franconnie. Toutefois, cette descente vers le sud est arrêtée à Nuremberg par les 10 000 hommes de Junot. Après l’avoir bloqué à la bataille de Gefraess, Kienmayer rebondit sur Jérôme lancé à sa poursuite. Le 13 juillet, bataille à Schleitz ou plutôt échange de coups de canons et recul de Jérôme. Il recule même tellement fort que cela ressemble à une demi-déroute. Finalement, à la nouvelle de l’armistice avec l’Autriche, le roi de Westphalie plie bagages et abandonnant toute idée de victoire, court se réfugier à Kassel. Mais notre duc ne se sent pas du tout concerné par la paix entre la France et l’Autriche et le voilà parti pour une nouvelle aventure.
La course à la mer

Le duc quitte les Autrichiens et profite de la confusion pour lever un 3e bataillon de ligne, le Frieien Jäger Bataillon à deux compagnies. En outre à Zwickau, un escadron de uhlans vient rejoindre les hussards déjà présents.

Ainsi renforcés, les brunswickois pénètrent dans Halle en Westphalie. Aussitôt, Jérôme ordonne au général Rewbell à Hanovre, au général Gratien à Erfurt et au général Michaud à Magdebourg de rattraper le duc et de le détruire.

Rewbell rassemble alors à Celle les 1er et 6e régiments de Ligne westphaliens, le 1er cuirassier westphalien, le 3e régiment d’infanterie de Berg et 10 canons. En outre, il ordonne au 5e de Ligne westphalien alors à Halberstadt de le rejoindre. Le Duc, connaissant la situation isolée du régiment, décide de l’attaquer.

À ce moment, ses forces se composent comme suit : l’infanterie, sous le commandement de l’oberst Von Bernevit comprend le 1er bataillon de Ligne de 500 hommes, major Von Fragstein, le 2e bataillon, de 500 hommes également, major Von Reichmeister, le 3e bataillon de 150 hommes sous le major Von Herzberg et des Gelernte Jägers organisés en un bataillon de 150 hommes sous le major Von Scriever. La cavalerie est constituée du régiment mixte de 550 hussards aux ordres du major Schrader et de 80 uhlans sous le rittmeister Graf Von Wedell. Au passage, si nous comparons ces derniers chiffres avec ceux vus plus haut, nous avons une idée des pertes en campagne, même sans engagement majeur ! L’artillerie sous le commandement du premier lieutenant Genderer possède quatre pièces et 80 artilleurs. L’ensemble du corps comporte 100 officiers et 2 010 hommes.

Aux nouvelles de l’arrivée des brunswickois, les westphaliens tentent de mettre la ville en état de défense. Je dis bien « tentent », car au premier assaut, le 29 juillet, le duc emporte ville et régiment, capturant le drapeau, le commandant de la place et 2 080 prisonniers, tuant 600 westphaliens pour la perte de 400 des siens tués ou blessés.

Cette victoire permet aux brunswickois de se refaire une santé sur les stocks capturés et surtout de recruter, pour renforcer le 3e bataillon, 300 prisonniers westphaliens. Ce fait à lui seul, éclaire la prise d’Haselstadt sous un jour particulier.

Dans l’élan, le duc pénètre le 31 dans son ancienne capitale, mais dès le lendemain, Rewbell arrive avec les 4 500 fantassins et 260 cavaliers décrits plus haut. Le jour même, le combat s’engage à Oelper ; escarmouche, plutôt que bataille mais Rewbell se replie. Le duc ne le suit pas et voyant que le débarquement prévu par les Britanniques au Hanovre ne se fait pas, que le soulèvement populaire qui doit en découler ne s’amorce pas, il décide de rejoindre la Baltique pour s’embarquer sur une flotte britannique venue le chercher. Il met donc cap au nord, sème et égare un Rewbell décidément bien nul, les autres généraux prévenus pour sa destruction étant soit à la dérive, soit n’ayant pas encore bougé, le 6 août, il s’embarque avec 1 600 hommes pour l’île de Wight, via Héligoland. Là, ses troupes seront réorganisées pour combattre aux côtés des britanno - portugais dans la péninsule ibérique.

Épilogue de l’histoire : Rewbell, conscient que cela allait chauffer pour son matricule, s’embarque en même temps pour l’Amérique.

La campagne d'Espagne 1810 - 1814

Sans mauvais jeu de mots, c’est la période sombre de l’histoire de la Schwarze Shar. Elle est mal vue par ses alliés ; les Britanniques la surnomment Brunswick Owls, les « hiboux du Brunswick » pour Brunswicks Oëls Jägers, le nom officiel depuis 1810. Un autre témoignage présente les brunswickois « fiers comme des Espagnols en faction ou des dindons dans une cour de ferme ». Et pour clore le chapitre, Wellington déclare en 1811 à leur sujet : « Les hommes sont généralement très vieux ou très jeunes et assez maladifs ; leur discipline est très mauvaise et face à l’ennemi, les désertions sont nombreuses… Je ne suis pas très regardant sur les troupes ; j’en ai de toutes sortes et de toutes nationalités, mais en Espagne, les Allemands de notre armée passent pour des Anglais et il n’est réellement pas flatteur d’être un soldat de la même nation que ces gens-là ». Jolie descente en flammes !

Le recrutement explique à lui seul, une partie des suspicions diverses qui entourent les brunswickois. En effet, coupé de ses bases, le duc ne peut recruter que des prisonniers de guerre, germanophones de préférence, désireux d’éviter les pontons de Cadix et jugés trop mauvais pour la King German Legion ! Ajoutons à cela, l’éloignement des « vrais » brunswickois de leur patrie, le climat, la tendance des Britanniques à mépriser tout allié en général et l’on comprend que des troupes brillantes en Allemagne, firent tout juste leur devoir en Espagne.

Organisée sur le modèle britannique en un régiment de bataillon mais à 12 compagnies, l’infanterie brunswickoise débarque à Lisbonne le 8 octobre 1810.

Initialement affectée à la brigade Packenham, division Cole, elle est rapidement versée dans la division légère de Crauford. Elle y poursuit Masséna depuis Torres Vedras et participe successivement aux combats de Santaren le 19 novembre, de Redinha le 12 mars 1811, Casa Novo le 14 et Foz d’Aronce le 16 mars. En avril 1811, le régiment quitte la division légère : neuf compagnies rejoignent la brigade Van Alten de la 7e division, nouvellement formée, une compagnie va à la 4e division du général Lawry Cole, (brigade Ellis), deux compagnies vont à la 5e division du général Leith (une à la brigade Gréville, l’autre à la brigade Pringle). Au passage, signalons que la 7e division est un mélange assez étonnant ; la brigade des brunswickois, par exemple, comporte aussi le 85e de Ligne britannique, uniforme rouge, le 2e Caçadores portugais, en marron, et les Chasseurs britanniques - des Français émigrés - en vert foncé.

Le premier engagement sérieux de la 7e est Fuentes de Onoros. À droite du dispositif allié, elle reçoit la division Marchand de plein fouet et est repoussée sur les lignes de défenses arrières de Wellington. Les brunswickois y perdent 18 hommes dont 10 déserteurs ! Après la bataille, la 7e division part pour l’Extrémadure où elle participe au premier siège de Badajoz : un échec.

En 1812, elle se retrouve de nouveau devant cette ville et cette fois, c’est le succès. La ville est prise, saccagée serait mieux dire, car pendant deux jours, les Britanniques s’y livrent à de terribles pillages, « dignes » des continentaux ! C’est peut-être cette action d’éclat qui fit dire aux Espagnols qu’il fallait pendre les Anglais avec les tripes des FFrançais, à moins que ce ne soit l’inverse !

Retour aux batailles « propres », avec Salamanque ou Los Arapiles, le 22 juillet 1812 ; victoire britannico - portugaise, pas un brunswickois au tapis. Nouvel engagement et nouvelle victoire à Vitoria, le 21 juin 1813, peu de casse chez les « noirs ». Puis vient une succession d’engagements de moindre importance : Maya et Ronceveaux le 25 juillet, 1re et 2e bataille de Sorauren les 28 et 30 juillet, prise de San Sébastian le 31 août.

Au moment de la bataille de la traversée de la Bidassoa, le 7 octobre, une compagnie des Brunswick Oëls est transférée de la 7e à la 1re division. Elle y combat aux côtés de ceux de la 4e division. À la bataille de Nivelle, le 10 novembre, c’est au tour de la 7e division d’être engagée, elle compte alors dans ses rangs 457 soldats et 42 officiers du Brunswick. Le 9 décembre, elle retourne au charbon pour la bataille de la Nive avec la 5e qui, elle, joue les prolongations les deux jours suivants. La dernière bataille de la campagne où sont engagés les « noirs » est Orthez, le 27 février 1814, avec à nouveau la 7e. Les brunswickois subissent là leurs plus grosses pertes.

Sur l’ensemble de la campagne, l’infanterie de Brunswick perd au combat 252 hommes et officiers dont 53 déserteurs.

Les hussards débarquent en Espagne, à Alicante, en juillet 1813, forts de deux escadrons. Membre d’un corps expéditionnaire plutôt disparate où britanniques, portugais, espagnols et italiens se côtoient, ils sont en outre commandés par Sir John Murray, un général incapable, comme savent en produire les Britanniques. Après un excellent début, l’expédition censée conquérir la côte orientale de l’Espagne tourne rapidement en eau de boudin, par manque entre autres de moyens de transports non prévus dès le départ. Devant le glorieux résultat, le commandant est traduit en Cour Martiale !

En août 1813, nous retrouvons nos vaillants hussards dans la brigade Bentinck, toujours sur la côte est de l’Espagne. Ils comptent alors dans leurs rangs, 258 cavaliers et 18 officiers. Aux combats de Villa Franca, le 13 septembre, leurs pertes s’élèvent à un officier et huit soldats tués, deux officiers et 24 cavaliers blessés pour 18 déserteurs ! Après cette rencontre, les opérations sur le front diminuent, et nos hussards sont envoyés en Sicile pour participer à sa reconquête.

Pour en finir avec cette campagne d’Espagne, ajoutons que l’artillerie est, semble t-il, versée dès 1810 dans l’artillerie de la King German Legion ou dans la batterie dite « étrangère ».

Le 25 décembre 1814, les Brunswicks Oëls Jägers quittent le service britannique pour retourner à leur armée d’origine. Curieusement, les hussards restent au service de Londres jusqu’au milieu 1815, ceci ne pouvant s’expliquer que par le manque flagrant de cavalerie légère dans les rangs britanniques.

Les Cent jours

Dès que les alliés délivrent l’Allemagne de la présence française, ils confirment le duc de Brunswick dans ses anciennes possessions. Aussitôt, il lève un nouveau corps d’armée.

Ainsi, dès le 1er janvier 1814, une compagnie de Gelernte Jägers est constituée, suivie le 16 mars par une seconde. Fin 1814 le corps au complet, se présente comme suit :

* Leichte Infanterie Brigade (brigade d’infanterie légère) contenant l’Avant-Garde : composée des brunswickois au service de la Grande-Bretagne, amalgamés en deux compagnies légères et deux compagnies de Gelente Jägers et contenant aussi, le Leib-bataillon, levé à partir des cadres de l’ancienne « compagnie noire » et enfin trois Leichte Bataillons, formés de troupes légères nouvellement levées ;
* Linien Infanterie Brigade (brigade d’infanterie de réserve), comprenant cinq bataillons d’infanterie de réserve et de la landwehr de type indéterminé et certainement purement historique ;
* Le Husaren Regiment (régiment de hussards) formé de personnels expérimentés, il inclut un escadron de uhlans. Rappelons que l’ancien hussard est resté au service de la Grande-Bretagne ;
* L’artillerie, nouvellement formée, elle, se compose d’une batterie à pied de huit pièces de 6 livres et 188 hommes et d’une, à cheval, de huit pièces de 6 livres, 227 hommes et d’un train d’artillerie ; elle est équipée de matériel Français et Westphalien de 6 livres (obusiers de 7), acheté en mars/avril 1814 à Dresde par le major Mahn .


L’ensemble du corps, moins la brigade de réserve, est engagé dans la Campagne de Belgique en 1815, avec les effectifs suivants : avant-garde 690 hommes, ligne 2 075, hussards 727 et uhlans 246.

À Quatre-Bras, le 16 juin, les brunswickois sont dans la 5e division anglo - hanovrienne du général Picton. Combattant à la droite du dispositif allié, dans Bois Bossu et à la ferme de Saint-Pierre, ils s’y comportent assez bravement, résistant tant bien que mal aux assauts français. Les troupes arrivées en fin de bataille participent à la contre-attaque du début de soirée. Seule ombre au tableau, mais de taille, le duc meurt vers 18 h 30, atteint d’une balle française.

Les sources britanniques annoncent 819 tués, blessés ou disparus ; les brunswickois parlent de 188 morts et 396 blessés dans leurs rangs, sans faire mention de déserteurs ou de prisonniers.

À Waterloo, le 18 juin, les brunswickois sont répartis en trois groupes. La cavalerie opère avec l’ensemble des troupes montées alliées, l’avant-garde, le Leib Bataillon et le 1er Léger sont en soutien d’Hougoumont, le reste est en réserve avec la deuxième ligne alliée.

L’engagement est sévère, mais l’attitude générale est bonne, Mercer parle de fantassins accrochés au sol « comme des soliveaux » avec un plus pour la cavalerie, même si sur la fin les troupes de deuxième ligne ont tendance à « disjoncter », tirant sur tout ce qui n’est pas « noir ».

Les sources britanniques donnent 154 tués, 456 blessés et 50 disparus soit 660 pertes, les brunswickoises nous parlent de 72 morts, 522 blessés et 133 déserteurs soit 627 pertes. L’ensemble des pertes des deux batailles s’élève, selon les sources allemandes, à 1 556 hommes dont 378 déserteurs, sur un total de 7 118 combattants.

Ce bref aperçu de l’histoire d’un petit état pris dans la tourmente napoléonienne devrait, je le souhaite, donner envie à des nouveaux joueurs de se lancer sur les traces du Duc Noir. Il me semble que sa personnalité et son obstination, les méritent.
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Troupes de brunswick Waterloo

Pour les figurines j'ai pris des Old Glory qui sont superbes mais à mon avis légèrement moins mastoc que les Essex mais si tu n'as que la cav en Essex ça risque pas de choquer.En plus avec Old Glory tu as une centaine de figs tu as un sachet ligne /légère 50/50. Un sachet Leib, Jägers avant garde /Gelernte Jäger /Art à CHeval /Art à Pied Je me fournis Chez FG Miniatures, Il fait des 1/2 Sachets et si tes figs sont en stock tu les as sous 48h00 cool non?
Un bon rapport qualité prix pour toute la gamme napoléonienne.
Pour les distinctives elles se portent bien au niveau du pantalon un liseret de couleur en fonction du bataillon (ref Osprey maa 167)
Le pompon en carote se différencie par l'inversion des couleurs jaunes et bleu ciel
pour la ligne jaune surmonté de bleu ciel
pour la légère bleu ciel surmonté de jaune
Les plaques de shako sont également différentes.
Un cor en métal blanc pour les légers, et une plaque arrondie avec le cheval de Hanovre en métal blanc pour la ligne.
Une tête de mort sur deux tibias croisés pour le Leib Regiment plumet tombant noir.
Les distinctives se portent au collet et aux épaulettes ainsi que le liseret au pantalon
Aux épaulettes "nids d'abeilles" pour les tambours
Elles sont Leib Regiment Bleu Ciel
1°Bat Ligne: Rouge
2°Bat Ligne: Vert
3°Bat Ligne: Blanc
1°Bat Léger: Buff (puis rose-rouge après 01/01/1815)
2°Bat Léger: Jaune
3°Bat Léger: Orange

Les Officiers ont une ceinture Blanche et Or autour de la taille les sous Officiers portens les grades "à l'Anglaise" et une ceinture Jaune et bleu ciel autour de la taille.

Pour les deux compagnies légères d'avant garde, ils portent le chapeau Autrichien type "corse" Noir liseré de vert plumet vert cor de chasse en métal blanc bandeau vert
Tenue du Leib Bataillon distinctives vert collet , pattes d'épaulettes, pantalon

Pour Gelernte Jägers
Uniforme gris distinctives vert au col, parements en pointes, épaulettes, double bande au pantalon
Gros boutons en métal blanc, pas de brandebourgs.
Le shako est de type Autrichien "corse" Noir liseré de vert plumet vert cheval Blanc du Hanovre Bandeau noir.

Voilà pour l'uniformologie.
Si tu aimes bien les belles figs et les détails sur les OG tu as méme les plaques de shako qui sont différenciées et te permettent de reconnaitre la ligne de la légère, les Jägers des légers AG un luxe :=)

En espérant que ces renseignements te conviennent
Si tu es intéréssé par les 6 drapeaux de la ligne je les ai en JPEG envoies moi un mail et je te les enverrais.

A+ Yvan
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la date de changement de couleur des parements du 1er léger n'est pas 01/01/1815, mais 01/07/1815, donc bien après la campagne!

source Osprey 167

et Richard Knötel précise qu'avant 01/01/1815 ils étaient bleu clair
source planche IV/53 "Uniformenkunde..." R. Knötel 1893

un super site sur les Brünswick:
http://brunswickers.members.easyspace.com/contents.htm

le Leib n'avait pas de drapeaux, car levé en tant que bataillon léger von Prosler
les légers n'en avaient pas bien sûr
les hussards et uhlans non plus
et la ligne n'en aurait pas eu sans les dames de Brünswick, qui offrirent 6 drapeaux brodés de leurs mains au duc

ils sont d'ailleurs superbes!

NUNQUAM RETRORSUM!
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès, Ve Congrès socialiste international, Paris, 1900
———

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LECHEVALIER
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Re: brunswick 1809

Message par LECHEVALIER » Jeu Sep 12, 2013 9:32 pm

Sur le blog de Jean de Terre Neuve

wargaming in 28 mm and sometimes smaller

dont l'adresse est : http://fuentesdeonoro.blogspot.fr/

dans le post intitulé "more men in black" en date du 3 septembre 2013 figurent quatre photos d'un bataillon d'infanterie du Duché de Brunswick arborant deux emblèmes qui me semblent antérieurs à 1815. (du moins sont-ils différent des trois emblèmes connus pour avoir pris part la campagne de Belgique). Ils sont commercialisés par "Flagdude". Peut-être s'agit-il des drapeaux de l'infanterie de Brunswick datant de la guerre de sept ans. Il faudrait interroger Jean de Terre Neuve à ce sujet car le site Flagdude est assez avare en photo et comme le reconnait le couple des O'Brien qui l'anime leur entreprise est restée à un stade pour le moins artisanal. Il est toutefois possible de leur adresser des mail. A travers les explications qu'ils donnent de la genèse de leur activité je pense même possible de leur demander de réaliser exactement ce que vous souhaitez pour peu que ces emblèmes aient eu un fondement historique.

passionfigs15

Re: brunswick 1809

Message par passionfigs15 » Ven Sep 20, 2013 10:21 am

Salut,

En fait se sont des bataillons 1814-1815, mais merci tout de même.

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