Que peut-on faire en 1/4 d'heures ??
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Que peut-on faire en 1/4 d'heures ??
Voila la drôle de question que nous nous somme posés en testant une régle maison.
Un mouvement a la prolonge d'1/4 d'heure, et la batterie avance de combien??
De combien, la cavalerie se déplace t'elle en 1/4 d'heure ??
Un mouvement de retraite pour l'infanterie, etc..
Si vous avez des infos sur les actions possibles en 1/4 d'heure, merci a vous de nous aidez.
Un mouvement a la prolonge d'1/4 d'heure, et la batterie avance de combien??
De combien, la cavalerie se déplace t'elle en 1/4 d'heure ??
Un mouvement de retraite pour l'infanterie, etc..
Si vous avez des infos sur les actions possibles en 1/4 d'heure, merci a vous de nous aidez.
- usinesmanu
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Selon le "Règlement concernant l'exercice et les manoeuvres de l'infanterie" de 1791, école du soldat, première partie, troisième leçon, paragraphe 20, "la longueur du pas ordinaire sera de deux pieds, à compter d'un talon à l'autre, et sa vitesse de 76 par minute". Toujours selon ce même ouvrage, école du soldat troisième partie, première leçon, paragraphe 206, "la longueur de ce pas (le pas accéléré) sera la même que celle du pas ordinaire, mais sa vitesse sera de 100 par minutes".
Selon "l'ordonnance provisoire sur l'exercice et les manoeuvres de la cavalerie", du 1er vendémiaire an XIII, chapitre bases de l'instruction, article XIV définitions et principes généraux, paragraphe "allures" :
"On en distingue de trois sortes, celle du pas, celle du trot et celle du galop.
(...) Il est plus difficile de donner des notions certaines sur l'étendue de terrain de terrain qu'un cheval peut parcourir aux différentes allures, parce qu'elles varient en raison de sa conformation, et qu'elles sont alors plus ou moins allongées : mais on peut calculer généralement qu'un cheval parcourt à chaque pas 83 centimètres (2 pieds 8 pouces) ; à chaque temps de trot, 120 centimètres (3 pieds 8 pouces) ; et à chaque temps de galop 3 mètres 248 millimètres (environ 10 pieds). D'où il ressort, d'après le calcul des différentes allures, qu'un cheval doit parcourir au pas, dans une minute, 100 mètres (ou 50 toises) ; au trot, 240 mètres (120 toises) ; et au galop, 300 mètres (150 toises).
Je n'ai malheureusement pas le règlement de manoeuvre de l'artillerie, donc ne peut pas dire ce qui est prévu pour cette dernière arme.
Il y a aussi dans ces règlements des mesures théoriques des espaces occupés par les bataillons, escadrons et régiments en ordre de bataille.
Bien entendu il s'agit là de mesures théoriques !
Selon "l'ordonnance provisoire sur l'exercice et les manoeuvres de la cavalerie", du 1er vendémiaire an XIII, chapitre bases de l'instruction, article XIV définitions et principes généraux, paragraphe "allures" :
"On en distingue de trois sortes, celle du pas, celle du trot et celle du galop.
(...) Il est plus difficile de donner des notions certaines sur l'étendue de terrain de terrain qu'un cheval peut parcourir aux différentes allures, parce qu'elles varient en raison de sa conformation, et qu'elles sont alors plus ou moins allongées : mais on peut calculer généralement qu'un cheval parcourt à chaque pas 83 centimètres (2 pieds 8 pouces) ; à chaque temps de trot, 120 centimètres (3 pieds 8 pouces) ; et à chaque temps de galop 3 mètres 248 millimètres (environ 10 pieds). D'où il ressort, d'après le calcul des différentes allures, qu'un cheval doit parcourir au pas, dans une minute, 100 mètres (ou 50 toises) ; au trot, 240 mètres (120 toises) ; et au galop, 300 mètres (150 toises).
Je n'ai malheureusement pas le règlement de manoeuvre de l'artillerie, donc ne peut pas dire ce qui est prévu pour cette dernière arme.
Il y a aussi dans ces règlements des mesures théoriques des espaces occupés par les bataillons, escadrons et régiments en ordre de bataille.
Bien entendu il s'agit là de mesures théoriques !
- Thierry Melchior
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Oui.denis a écrit :L'avantage, c'est qu'en un 1/4 d'heure, tout le monde a le temps de changer de formation.
Suivant les nations, l'époque (effectif et règlement de manœuvre) et les formations recherchées, en un 1/4 d'heure une unité normalement entraînée peut changer une fois et demie ou quinze fois de formation ! (source : « Imperial bayonnets » de George Nafziger)
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès, Ve Congrès socialiste international, Paris, 1900
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- tizizus
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salut
j'interviens un peu tard
ce qui importe à mon avis, c'est pas de savoir ce que les troupes pouvaient faire en 15 minutes selon le reglement, mais ce qu'elles faisaient reellement en 15 minutes sur le champ de bataille, avec la fumée qui fait qu'on vois rien à 100 mètres, avec les coups de canons de partout, avec le stress et les pertes dans les rangs...
Faire un joli carré en courant sur le champ de manoeuvre est une chose. Faire courir les soldats pour la meme manoeuvre sur le champ de bataille consuit à sa destruction.
Ce qui amène au second point, des troupes de mauvaises qualité (mais utilisant le meme reglement de manoeuvre) feront-elles moins ou autant que les bonnes troupes dans ce meme quart d'heure?
voili les considerations philosophiques du matin
j'interviens un peu tard
ce qui importe à mon avis, c'est pas de savoir ce que les troupes pouvaient faire en 15 minutes selon le reglement, mais ce qu'elles faisaient reellement en 15 minutes sur le champ de bataille, avec la fumée qui fait qu'on vois rien à 100 mètres, avec les coups de canons de partout, avec le stress et les pertes dans les rangs...
Faire un joli carré en courant sur le champ de manoeuvre est une chose. Faire courir les soldats pour la meme manoeuvre sur le champ de bataille consuit à sa destruction.
Ce qui amène au second point, des troupes de mauvaises qualité (mais utilisant le meme reglement de manoeuvre) feront-elles moins ou autant que les bonnes troupes dans ce meme quart d'heure?
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Monsieur Garrison. Oooooooh, Seigneur Dieu!!!
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Evidemment c'est un point à ne pas négliger, le stress dû à la bataille influe sur les comportements et sur la rapidité d'exécution.ce qui importe à mon avis, c'est pas de savoir ce que les troupes pouvaient faire en 15 minutes selon le reglement, mais ce qu'elles faisaient reellement en 15 minutes sur le champ de bataille, avec la fumée qui fait qu'on vois rien à 100 mètres, avec les coups de canons de partout, avec le stress et les pertes dans les rangs...
Faire un joli carré en courant sur le champ de manoeuvre est une chose. Faire courir les soldats pour la meme manoeuvre sur le champ de bataille consuit à sa destruction.
Ce qui amène au second point, des troupes de mauvaises qualité (mais utilisant le meme reglement de manoeuvre) feront-elles moins ou autant que les bonnes troupes dans ce meme quart d'heure?
C'est d'autant plus complexe que la vitesse peut varier, en plus de l'expérience, aussi selon la situation de l'unité sur le champ de bataille.
Plus une unité sera proche des points chauds du champ, plus elle sera lente à manoeuvrer, alors qu'une unité derrière une colline, pourra se redéployer rapidement, la même unité face à un ligne de fusil adverse hésitera à changer de formation.
Plus la canonade s'entend, pmoins les ordres passent facilement, le tout combiné à l'odeur de sang, le sentiment de peur et d'autres facteurs, une unité pourra peut-être mettre 10 minute à faire ce qu'elle aurait fait en une minute dans une situation de manoeuvre d'entrainement.
J'appellerai ça (je ne sais pas si Clausevitz en parle), le facteur de vicosité qui augmente à proximité du point clef du champ de bataille.
Je ne sais pas s'il est possible, voire souhaitable*, de gérer un tel facteur. (*pour des raisons proprement ludique)
- Thierry Melchior
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Avec tout le respect que je dois aux auteurs des messages précédents, je rappelle que seule la machine à remonter le temps nous permettra de dire avec certitude ce qui se passait réellement sur les champs de bataille napoléoniens.
(j'écris ceci parce que, bien évidemment, je ne suis pas d'accord )
Avec toute mon estime pour tous ceux qui écrivent sur ce forum,
Cordialement,
(j'écris ceci parce que, bien évidemment, je ne suis pas d'accord )
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- tizizus
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Je suis d'accrod avec thierry pour dire qu'on n'aura jamais de modèle (au sens scientifique du terme)
Mais il n'y a qu'à voir le comportement des soldats contemporains, leur psychologie en fait, pour avoir une idée de la psychologie des soldats de l'époque.
Un soldat sur le champ de bataille n'est pas dans son environnement habituel. Ca canonne, ca gronde, des officiers hurlent des ordres, des copains (donc une partie de leur environnement) meurent, ou pire se tordent de douleur, leur bras en lambeau...
Alors, meme si on me parle de reglements, les soldtas avaient (et ont toujours) la trouille au combat. Et faire faire des evolutions sur un champ de manoeuvre au pas de course est une chose, le faire sur le champ de bataille au meme pas de course, pouvait entraîner, selon le degré d'expérience (et donc aussi de force mentale des soldats la composant car ils avaient deja vu beaucoup d'horreurs) de l'unité la debandade pure et simple.
Et pas seulement des vétérans (quoique le risque était limité), il n'y a qu'à voir la façon dont des vétérans allemands ont craqué dans les u-boote...
Ceci tout simplement pour rappeler que le soldat n'est pas une machine, qu'il a eu une vie avant la guerre, une vie civile et paisible en général, et qu'il espère en avoir une autre. Et je rappelle aussi un facteur psychologique propre à l'être humain : préférer un danger immédiat moindre, qu'à un danger mortel plus tard, ce qui pousse par exemple les gens à se jeter du 8è étage lorsque le feu a embrasé leur immeuble.
voila pour les reflexions du matin
Mais il n'y a qu'à voir le comportement des soldats contemporains, leur psychologie en fait, pour avoir une idée de la psychologie des soldats de l'époque.
Un soldat sur le champ de bataille n'est pas dans son environnement habituel. Ca canonne, ca gronde, des officiers hurlent des ordres, des copains (donc une partie de leur environnement) meurent, ou pire se tordent de douleur, leur bras en lambeau...
Alors, meme si on me parle de reglements, les soldtas avaient (et ont toujours) la trouille au combat. Et faire faire des evolutions sur un champ de manoeuvre au pas de course est une chose, le faire sur le champ de bataille au meme pas de course, pouvait entraîner, selon le degré d'expérience (et donc aussi de force mentale des soldats la composant car ils avaient deja vu beaucoup d'horreurs) de l'unité la debandade pure et simple.
Et pas seulement des vétérans (quoique le risque était limité), il n'y a qu'à voir la façon dont des vétérans allemands ont craqué dans les u-boote...
Ceci tout simplement pour rappeler que le soldat n'est pas une machine, qu'il a eu une vie avant la guerre, une vie civile et paisible en général, et qu'il espère en avoir une autre. Et je rappelle aussi un facteur psychologique propre à l'être humain : préférer un danger immédiat moindre, qu'à un danger mortel plus tard, ce qui pousse par exemple les gens à se jeter du 8è étage lorsque le feu a embrasé leur immeuble.
voila pour les reflexions du matin
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Monsieur Garrison. Oooooooh, Seigneur Dieu!!!
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