Salut,
Bon, vous l'aviez compris, je critiquais l'auteur du site.
Tizizus, ton idée sur l'utilisation de la cavalerie dans le cadre de la bataille est intéressante.

Je n'ai pas trouvé de documents relatant exactement cela, mais c'est réaliste.

Bon, il est certain que la démarcation entre stratégie et tactique est ténue dans certains cas.
À mon idée, dans le cadre strict du jour de la bataille – quand le terrain est parcouru en permanence par toutes sortes de projectiles, je pense que la cavalerie devait intervenir contre son homologue, distrayait éventuellement l'artillerie en chargeant celle-ci, exploitait tout repli, retraite ou déroute des ennemis et couvrait les unités amies en repli, retraite ou déroute, mais c'est juste mon idée (après de nombreuses lectures, tout comme vous

).
Sinon, d'après ce que j'ai pu lire jusqu'à présent, la cavalerie, surtout la lourde, restait à l'abri et se protégeait des projectiles par un couvert ou un relief. La cavalerie, dite légère, étant le plus souvent disposée aux ailes.
D'ailleurs, je pense que la cavalerie légère devait être plus aguerrie que la lourde, parce qu'elle était continuellement au contact de son homologue entre deux batailles, la cavalerie lourde compensant certainement cela par sa masse – effectif plus conséquent et taille des hommes et des chevaux.
Beaucoup d'auteurs, contemporains ou non, disent que c'est la baisse de qualité de l'infanterie qui va amener l'utilisation de la cavalerie en tant que bélier après une préparation d'artillerie, une tactique très coûteuse.
Mais la cavalerie ennemie était plus nombreuse en 1813, d'ailleurs le lieutenant Martin dans ses Mémoire de Guerre regrettait le gaspillage des Dragons – venus d'Espagne – par Murat lors de la bataille de Leipzig.
Bon, je cause, je cause…
Bonne journée.
Édition : Patrice a tout à fait raison.
