Bonjour à tous,
Les carabiniers ont eu leurs anciennes carabines remplacées par le modèle 1781. Les carabines de Versailles modèle 1793 ont été attribuées aux compagnies franche formé en 1792 à Valencienne et à quelques autres régiments. Puis elles ont été données à la marine...
Une nouvelle fabrication (80) a été faite pour les mamelouks de la garde impériale.
La carabine modèle an XII (fabrication totale 2212) équipait les officiers, sergents et fourriers de voltigeurs.
Cordialement
hebert
Source: armes à feu françaises par J. Boudriot
carabine
Modérateur : Staff Forum
Re: carabine
Il y a aussi parfois mélange de termes.
Le mousqueton de cavalerie légère est appelé "carabine" dans l'ordonnance provisoire des manoeuvres de cavalerie de l'ordonnance de vendémiaire an XIII. Le terme de mousqueton est attribué à l'arme des dragons.
D'ailleurs les commandements de l'ordonnance pour l'usage de cette arme stipule bien carabine.
Quoiqu'il en soit aucune de ces armes répandues dans le cavalerie ne furent rayées. Une bonne raison à cela; les carabines rayées de l'époque étaint à balles forcées. Il fallait un maillet en bois pour les glisser dans le canon (le chargement pas la culasse n'existe pas) Ce type de chargement n'est pas concevable à cheval. Il impse une fréquence de chargement beaucoup plus élevée qu'avec les armes à canon lisses (c'est pour dire)
Sinon, ces carabines furent largement répandues dans les régiments de l'époque, les rapports d'inspection l'atteste. Versailles et les autres manufactures ayant tout de même produit des centaines de milliers d'armes de toute sorte.
Pour leur usage il n'a pas fait évolué le combat de cavalerie comme il le sera lors de la guerre de sécession, mais il est assez répandu. Le combat en tirailleur en avant-garde en est le plus répandu chez les hussards et les chasseurs à cheval.
Les dragons l'utilisent à pied. Le 6ème chasseurs semble avoir reçu des fusils de dragons pour combattre à pied les guérillas calabraises (Ltn Henckens)
Enfin, il existe quelques usages spectaculaires de ces armes: Un régiment de carabinier à Eckmühl, chargé par des cuirassiers autrichiens, les attendit de pied ferme, effectua un feu de salve à "30 pas" (environ 20 mètres), brisa l'élan des cuirassiers et chargea à son tour.
Le commandant Parquin témoigne de cette pratique au 20ème chasseurs en 1807. En revanche le ltn Woodburry (GB) dit avoir été victime d'une telle tentative par un régiment français, mais sans succès de la part des français en Espagne.
Le mousqueton de cavalerie légère est appelé "carabine" dans l'ordonnance provisoire des manoeuvres de cavalerie de l'ordonnance de vendémiaire an XIII. Le terme de mousqueton est attribué à l'arme des dragons.
D'ailleurs les commandements de l'ordonnance pour l'usage de cette arme stipule bien carabine.
Quoiqu'il en soit aucune de ces armes répandues dans le cavalerie ne furent rayées. Une bonne raison à cela; les carabines rayées de l'époque étaint à balles forcées. Il fallait un maillet en bois pour les glisser dans le canon (le chargement pas la culasse n'existe pas) Ce type de chargement n'est pas concevable à cheval. Il impse une fréquence de chargement beaucoup plus élevée qu'avec les armes à canon lisses (c'est pour dire)
Sinon, ces carabines furent largement répandues dans les régiments de l'époque, les rapports d'inspection l'atteste. Versailles et les autres manufactures ayant tout de même produit des centaines de milliers d'armes de toute sorte.
Pour leur usage il n'a pas fait évolué le combat de cavalerie comme il le sera lors de la guerre de sécession, mais il est assez répandu. Le combat en tirailleur en avant-garde en est le plus répandu chez les hussards et les chasseurs à cheval.
Les dragons l'utilisent à pied. Le 6ème chasseurs semble avoir reçu des fusils de dragons pour combattre à pied les guérillas calabraises (Ltn Henckens)
Enfin, il existe quelques usages spectaculaires de ces armes: Un régiment de carabinier à Eckmühl, chargé par des cuirassiers autrichiens, les attendit de pied ferme, effectua un feu de salve à "30 pas" (environ 20 mètres), brisa l'élan des cuirassiers et chargea à son tour.
Le commandant Parquin témoigne de cette pratique au 20ème chasseurs en 1807. En revanche le ltn Woodburry (GB) dit avoir été victime d'une telle tentative par un régiment français, mais sans succès de la part des français en Espagne.