Théoriquement chaque cavalier doit avoir son cheval (vétérinaire, maréchal-ferrant, chirurgien, etc., inclus). Les officiers ont plusieurs chevaux, de 2 à plus en fonction de leur grade.
En pratique c'est rarement le cas, même en début de campagne il manque des chevaux et il n'existe pas de « réserve de chevaux ».
Les chevaux perdus au cours de la campagne sont remplacés à la fin de celle-ci ou lors des trêves (hivernales ou autres), ceci sauf en cas de capture de chevaux à l'armée ennemie (donc chevaux déjà formés à la guerre).
Merci Thierry, tes informations me sont toujours très utiles !
Les bons ordres de bataille sont ceux qui donnent, en plus du nombre d'hommes, le nombre de chevaux, c'est ce dernier qu'il faut prendre en compte pour connaître la force réelle d'un escadron (l'escadron est l'unité de base de la cavalerie, équivalent au bataillon de l'infanterie).
Tout à fait. J'ajoute que l'oubli récurrent des pertes des chevaux lors d'une bataille est aussi très dommageable, pour évaluer objectivement le résultat d'une bataille. (Je pense à Eylau en particulier, ou Napoléon ne peut pas poursuivre, on se demande bien pourquoi...

)
On pourrait l'évaluer en utilisant cette formule : un cavalier de moins = un cheval de moins.
Je m'autoquote :
Ce qui fait qu'à l'époque il faut un volume de feu 3 fois supérieurs pour mettre hors combat un cavalier, comparativement à un fantassin.
Soit 2 coups pour le cheval et un coup pour le cavalier, ratio qui s'équilibre si l'on prend en compte la probabilité supérieure de toucher le cheval par rapport au cavalier(raisonnement moins vrai en cas de duel de cavalerie).