Bonjour Dauriac2000
dauriac2000 a écrit :J'ai peur de vous compliquer la tâche :

Pourquoi ? Il est toujours intéressant de confronter les sources… et la façon de les interpréter.
dauriac2000 a écrit :Si je prends le 6e corps en 1805 pendant la campagne d'Allemagne les situations disponibles au SHD donnent :
Le 6e Corps est commandé par Ney.
J'ai un ordre de bataille de la Grande Armée au 28 octobre 1805.
Dans le 6e Corps, il y a les 6e, 9e, 10e, 11e et 12e compagnies du 1er régiment d'artillerie à pied et la 1re compagnie du 2e régiment d'artillerie à cheval.
Ces compagnies manœuvrent grâce aux 1re, 2e, 3e, 4e et 5e compagnies du 5e Bataillon du Train et à la 1re compagnie du 2e Bataillon bis de Train.
Ces données sont extraites de « Sur les pas de la Grande Armée, tome 1805 » de Monsieur J-M Berjaud.
Est-ce que les données du SHD (Service Historique de la Défense) font référence à la 1re compagnie du 2e régiment d'artillerie à cheval
ET à la 1re compagnie du 2e Bataillon bis de Train, puisque tu parles de «
batterie » ?
Bon, ceci dit, je donne d'autres chiffres, extraits de la même source (merci Monsieur Berjaud pour votre travail) :
Au 23 octobre 1805, dans la 2e Division du général Friant – 3e Corps d'Armée de Davout – il y a une compagnie du 7e régiment d'artillerie à pied (le N° de la compagnie n'est pas donné) composée de 6 officiers et 96 hommes (les officiers ont certainement des chevaux)
ET le 1er Bataillon du Train d'artillerie (la compagnie n'est pas donnée) composé de 2 officiers, 98 hommes et
198 chevaux !
Donc, à mon humble avis, en faisant travailler ma petite cervelle, je me dis que, peut-être, les chiffres du SHD correspondent UNIQUEMENT à la compagnie d'artillerie à cheval, c'est-à-dire aux servants et, de mémoire, il faut 6 à 10 servants par pièce en fonction du calibre, il y a donc suffisamment de chevaux pour les servants (les autres sont peut-être montés sur les chevaux d'attelage, ou restent avec les caissons de réserve, ou au parc d'artillerie, ou…)
Effectivement,
après une bataille il y a de fortes chances que les chevaux soient moins nombreux, surtout dans l'artillerie à cheval qui était toujours au plus près de l'ennemi.
Bon, c'est mon interprétation des données et je n'oblige personne à s'y ranger, mais elle me convient et je m'y tiendrais.
Bonne journée à qui me lit,
Thierry.