Seconde bataille secession...
Publié : Jeu Fév 25, 2016 8:11 am
Bonjour à tous, voici le CR (un peu long) d'une bataille faite avec Marc-Demarkation le samedi 20 février dernier ; nous jouions une règle maison concoctée par ses soins et nommée "North and South".
Très simple, elle permet de jouer deux à trois brigades contre l'équivalent, sur une journée. Ce jour-là, nous avons eu plaisir à installer les décors et mettre beaucoup de clôtures afin de faire un champ de bataille réaliste pour la sécession dans le nord américain de cette époque. Manquait sans doute quelques bosquets et un ruisseau ou une rivière, ce sera pour la prochaine fois...
Marc jouait l'attaquant sudiste et moi le défenseur nordiste ; j'avais des effectifs équivalent à 2/3 de ceux de Marc, du fait que j'avais l'avantage de la position, soit deux brigades dont une sur table et trois pour Marc, dont une en renfort ; nous les avions prévus avec une augmentation des chances de les voir arriver à chaque nouveau tour. Ce qui n'a pas suffit pour mon cas, puisque j'ai dû attendre fort longtemps avant de voir se poindre mes tuniques bleues en renfort...
Ce sont les aléas de la guerre me dira-t-on...
Donc place aux photos de cette confrontation !
Quelque part en Amérique du Nord, été 1862... Un paysage cultivé et calme, traversé de quelques routes poussiéreuses, et ponctué de champs paisibles ; on se croirait hors du conflit, et pourtant...
Les gémissement de quelques bougres blessés la veille au soir se font entendre ; une grande tente blanche où officient des chirurgiens, dépassés comme souvent...
Non loin, des alignements de tentes d'un camp de l'union, drapeau claquant au vent frais du matin...
Ces deux points feront les objectifs de la bataille...
Discrètement assis derrière un muret de pierre, un régiment de sharpshooters, à l'uniforme se fondant dans le paysage, fourbit ses armes...
Tandis qu'un autre régiment se tient derrière les clôtures d'un champ, à la droite du futur champ de bataille...
A la gauche, le troisième régiment de la brigade tient le haut d'une colline, au droit, comme en garde à vous...
Le dernier régiment se tient derrière la fragile palissade d'une école, située en haut d'une autre colline.
Les bruits venant du loin se confirment soudain et l'on entend les sabots d'un régiment de cavalerie confédéré, venu explorer avant que le terrain ne soit totalement occupé par l'infanterie.
Déboulent dans un alignement parfait les trois régiments de la première brigade sudiste, deux canons attelés suivant les uniformes gris et butternut...
Tandis que la deuxième brigade arrive en colonnes, protégée par une colline elle ne craint pas l'artillerie...
Les sudistes ayant joué, j'active à mon tour ma cavalerie (rattachée à ma première brigade) et en avant ! D'allure impeccable, le régiment trace son chemin, assez aléatoire on le verra...
Et afin de contrer au plus près une éventuelle arrivée de la dernière brigade sudiste, je fais avancer mon régiment à l'abri derrière une barrière...
Les cavaliers démontent et se placent derrière un muret de pierres, les chevaux en arrière...
Durant les tours d'approche des brigades confédérées, je peaufine ma position, et place mon régiment en flanc refusé, tout en gardant l'essentiel (soit 3 sur 5) contre le groupe le plus nombreux.
Qui arrive en haut d'une colline dénudée, avantage donc au tir pour le sudiste...
La première brigade sudiste place ses deux pièces d'artillerie en haut du mamelon, tandis que les troupes avancent en ligne autour d'elles...
Les artilleurs feront une cible idéale pour mes sharpshooters, qui de loin tireront avec une mortelle précision, tuant tous les servants d'une même pièce...
(après relecture de la règle, nous nous sommes aperçus que ce tir "limite" n'aurait pas pu être si efficace, il est plus facile de tirer sur un alignement d'hommes serrés que des servants épars autour d'un canon)
Bref, un canon en moins, deux régiments sudistes arrivent tout de même aux abords d'un champ cultivé, abri provisoire avant de recevoir un accueil des sharpshooters...
L'autre brigade a investi la colline, dominant le champ de bataille ; à sa droite un régiment de cavalerie fonce au devant de l'ennemi...
Pour démonter et se positionner au beau milieu du champ de bataille, à l'abri d'une maison...
Une vue générale du champ de bataille (les cavaliers en haut à gauche sont ceux qui ont démonté). On voit l'absence cruelle de troupes au milieu, le "ventre mou" de mon dispositif...
Et la vague sudiste avance, lentement mais surement...
Utilisant au mieux le terrain et les maisons en abris provisoires...
L'infanterie sudiste rejoint la cavalerie à pied, attendant sagement son moment...
Du haut de l'école, le maitre (pardon le général en chef) observe le champ de bataille, stoïque dans l'attente de ses renforts...
La mousqueterie commence, et déjà les premiers morts jonchent le terrain...
Il n'y parait pas, mais ceux-ci avancent... Le second canon voit ses artilleurs se faire tuer les uns après les autres par des tireurs exceptionnels !
L'étau se resserre sur le seul régiment de l'union au milieu du champ...
La disproportion des forces est flagrante, il faudra pourtant tenir au mieux son rôle ; hardi les gars !
Je profite de cette avancée de l'infanterie confédérée pour contourner celles-ci avec ma cavalerie ; et ainsi tenter de les prendre à revers ou détruire l'artillerie... C'est sans compter l'arrivée des renforts sudistes, 500 hommes en ligne droite, tous armés de flingues, ça refroidit plus d'un cavalier... Ils feront donc prestement demi-tour le tour suivant...
La hauteur en avantage, les ennemis derrière un muret de pierres basses, la situation est équilibrée...
Une autre vue de mon fringuant régiment, qui va et vient, libre comme l'air...
Les tirs continuent, à un rythme effréné et les effectifs diminuent... Pour le moment le régiment tient bon...
Voici venir les régiments de la troisième brigade, ceux qui ont fait rebrousser chemin à ma fière cavalerie...
Et un autre régiment, qui avance plus vite vers le feu, en colonne...
Les cavaliers sudistes, qui n'ont pas froid aux yeux, avancent en ligne vers une pièce d'artillerie...
Ma cavalerie (encore à cheval) a tourné bride et rejoint le milieu à toute allure, afin d'éteindre la menace sudiste au mieux... Le régiment "d'écoliers" descend lui afin de se rapprocher de la bataille, les renforts se faisant cruellement attendre...
La moissonneuse sudiste traverse le champ, à l'abri des tirs mortels des sharpshooters...
Tandis qu'au milieu, la situation s'aggrave, deux autres régiments sudistes prennent maintenant de flanc mon régiment de l'union, dans une grêle mortelle de balles minié. Le corps à corps ne saurait tarder maintenant...
En comité d'accueil chaleureux, ma pièce tire sur les cavaliers... Problème de hausse semble-t-il...
Dans un vacarme infernal, et la fumée, les échanges de tirs se poursuivent...
Un général de brigade regarde les confédérés avancer sans opposition... leur indiquant la direction opposée, sait-on jamais... qu'avons nous appris à l'académie militaire ?
Les nordistes se défendent vaillamment et nombreux sont les confédérés couchés dans la poussière...
Mais le moment attendu finit par venir : un régiment sudiste fait tirer tous ses fusils et lance une charge contre la position...
...les confédérés y laissent des hommes, le régiment de l'union aussi... Cependant, le sudiste étant vainqueur de la charge...
Il repousse les survivants bleus hors du champ... mais non démoralisés pour autant...
C'est alors qu'un second régiment sudiste charge les quelques survivants... Un tir de défense par principe et...
Le seul survivant de ce régiment prendra la poudre d'escampette, protégeant cependant la bannière étoilée...
Une autre vue d'oiseau, on voit les positions des différents régiments ; si le camp nordiste n'a pas encore bénéficié de sa seconde brigade, les régiments sudistes sont encore loin de faire ligne et masse pour prendre les positions (l’hôpital et le campement). Rien n'est donc joué pour le moment...
Enfin, la situation est quand même un peu critique quand des cavaliers à pied dézinguent des artilleurs et que derrière, il n'y a... rien.
La première brigade sudiste est arrivée en bord de champ et à portée de tir (enfin) des sharpshooters...
La seconde elle, prend position dans le champ central...
Mes renforts arrivent enfin ! Pile poil au moment ou la cavalerie revient sur ses pas...
Ce qui fait ma foi une belle cohue et un régiment déjà désorganisé (c'est le moins).
Deux pièces de 12 livres viennent ajouter un peu de poids à la défense, rapidement hissées en haut de la colline...
Et dans la foulée, les premier tirs...
Mon régiment de cavalerie charge contre le régiment de cavalerie à pied sudiste...
Dans un tournoiement de bêtes et le bruit des revolvers, c'est un drame qui se joue là...
Quelques gris isolés et entourés de cavaliers sabrant et tirant... c'est l'hallali et les survivants sudistes fuient sur la pente de la colline, direction les leurs...
La colline est reprise, les cavaliers de l'union en rang forment des cibles idéales pour l'infanterie sudiste en contrebas... Qu'importe, la position est reprise !
Et bien consolidée ! Toute la brigade sur 500 mètres !
Le bouches à feu crachent leur mort, là aussi problème de hausse ou chefs de pièces myopes... ça ira mieux au tour suivant...
Un régiment tient fermement le flanc droit, protégeant le camp dans cette ultime position...
Tandis que le reste de ma cavalerie décide de charger du haut de la colline l'unité en contrebas !
Les cavaliers sudistes survivants, rendent compte de ce qu'ils tenaient presque la position, d'un cheveu ! (Ou de plusieurs chevaux).
Du coté droit, les tirs s'intensifient, on essaie de démoraliser ou réduire le régiment adverse avant que l'inéluctable charge se produise...
La ligne sudiste en fin de partie...
Une dernière geste héroïque de la cavalerie qui lance ses tous derniers chevaux...
Enfin plutôt un officier kamikaze qui se fera trouer plutôt que reculer...S'il survit au déluge de feu, on l'enverra danser avec les loups...
La première brigade sudiste envoyant prendre la position des sharpshooters, avec succès !
Des cris, des hourras, des bravades et quelques tirs en sus !
Auxquels répondent les canons de la confédération...
Et ainsi, faute de temps, se finit notre partie...
Merci en premier à Marc pour la journée de jeu, la rédaction de sa règle et les amendements qu'il a proposé ; cette partie a été très instructive et intéressante, on a vu notamment que le franchissement des obstacles était trop pénalisant et prenait trop de mouvement, du coup la partie s'est un peu enlisée.
Également je dirais que l'artillerie souffre d'un léger manque d'efficacité ; il faudrait peut-être lui donner l'option de mettre hors de combat une plaquette entière d'un régiment (un tir pouvait tuer mais aussi commotionner gravement l'infanterie et la mettre hors de combat pour le coup). A voir donc...
En espérant que ce CR vous aura fait plaisir, à bientôt pour de nouvelles aventures !
Très simple, elle permet de jouer deux à trois brigades contre l'équivalent, sur une journée. Ce jour-là, nous avons eu plaisir à installer les décors et mettre beaucoup de clôtures afin de faire un champ de bataille réaliste pour la sécession dans le nord américain de cette époque. Manquait sans doute quelques bosquets et un ruisseau ou une rivière, ce sera pour la prochaine fois...
Marc jouait l'attaquant sudiste et moi le défenseur nordiste ; j'avais des effectifs équivalent à 2/3 de ceux de Marc, du fait que j'avais l'avantage de la position, soit deux brigades dont une sur table et trois pour Marc, dont une en renfort ; nous les avions prévus avec une augmentation des chances de les voir arriver à chaque nouveau tour. Ce qui n'a pas suffit pour mon cas, puisque j'ai dû attendre fort longtemps avant de voir se poindre mes tuniques bleues en renfort...
Ce sont les aléas de la guerre me dira-t-on...
Donc place aux photos de cette confrontation !
Quelque part en Amérique du Nord, été 1862... Un paysage cultivé et calme, traversé de quelques routes poussiéreuses, et ponctué de champs paisibles ; on se croirait hors du conflit, et pourtant...
Les gémissement de quelques bougres blessés la veille au soir se font entendre ; une grande tente blanche où officient des chirurgiens, dépassés comme souvent...
Non loin, des alignements de tentes d'un camp de l'union, drapeau claquant au vent frais du matin...
Ces deux points feront les objectifs de la bataille...
Discrètement assis derrière un muret de pierre, un régiment de sharpshooters, à l'uniforme se fondant dans le paysage, fourbit ses armes...
Tandis qu'un autre régiment se tient derrière les clôtures d'un champ, à la droite du futur champ de bataille...
A la gauche, le troisième régiment de la brigade tient le haut d'une colline, au droit, comme en garde à vous...
Le dernier régiment se tient derrière la fragile palissade d'une école, située en haut d'une autre colline.
Les bruits venant du loin se confirment soudain et l'on entend les sabots d'un régiment de cavalerie confédéré, venu explorer avant que le terrain ne soit totalement occupé par l'infanterie.
Déboulent dans un alignement parfait les trois régiments de la première brigade sudiste, deux canons attelés suivant les uniformes gris et butternut...
Tandis que la deuxième brigade arrive en colonnes, protégée par une colline elle ne craint pas l'artillerie...
Les sudistes ayant joué, j'active à mon tour ma cavalerie (rattachée à ma première brigade) et en avant ! D'allure impeccable, le régiment trace son chemin, assez aléatoire on le verra...
Et afin de contrer au plus près une éventuelle arrivée de la dernière brigade sudiste, je fais avancer mon régiment à l'abri derrière une barrière...
Les cavaliers démontent et se placent derrière un muret de pierres, les chevaux en arrière...
Durant les tours d'approche des brigades confédérées, je peaufine ma position, et place mon régiment en flanc refusé, tout en gardant l'essentiel (soit 3 sur 5) contre le groupe le plus nombreux.
Qui arrive en haut d'une colline dénudée, avantage donc au tir pour le sudiste...
La première brigade sudiste place ses deux pièces d'artillerie en haut du mamelon, tandis que les troupes avancent en ligne autour d'elles...
Les artilleurs feront une cible idéale pour mes sharpshooters, qui de loin tireront avec une mortelle précision, tuant tous les servants d'une même pièce...
(après relecture de la règle, nous nous sommes aperçus que ce tir "limite" n'aurait pas pu être si efficace, il est plus facile de tirer sur un alignement d'hommes serrés que des servants épars autour d'un canon)
Bref, un canon en moins, deux régiments sudistes arrivent tout de même aux abords d'un champ cultivé, abri provisoire avant de recevoir un accueil des sharpshooters...
L'autre brigade a investi la colline, dominant le champ de bataille ; à sa droite un régiment de cavalerie fonce au devant de l'ennemi...
Pour démonter et se positionner au beau milieu du champ de bataille, à l'abri d'une maison...
Une vue générale du champ de bataille (les cavaliers en haut à gauche sont ceux qui ont démonté). On voit l'absence cruelle de troupes au milieu, le "ventre mou" de mon dispositif...
Et la vague sudiste avance, lentement mais surement...
Utilisant au mieux le terrain et les maisons en abris provisoires...
L'infanterie sudiste rejoint la cavalerie à pied, attendant sagement son moment...
Du haut de l'école, le maitre (pardon le général en chef) observe le champ de bataille, stoïque dans l'attente de ses renforts...
La mousqueterie commence, et déjà les premiers morts jonchent le terrain...
Il n'y parait pas, mais ceux-ci avancent... Le second canon voit ses artilleurs se faire tuer les uns après les autres par des tireurs exceptionnels !
L'étau se resserre sur le seul régiment de l'union au milieu du champ...
La disproportion des forces est flagrante, il faudra pourtant tenir au mieux son rôle ; hardi les gars !
Je profite de cette avancée de l'infanterie confédérée pour contourner celles-ci avec ma cavalerie ; et ainsi tenter de les prendre à revers ou détruire l'artillerie... C'est sans compter l'arrivée des renforts sudistes, 500 hommes en ligne droite, tous armés de flingues, ça refroidit plus d'un cavalier... Ils feront donc prestement demi-tour le tour suivant...
La hauteur en avantage, les ennemis derrière un muret de pierres basses, la situation est équilibrée...
Une autre vue de mon fringuant régiment, qui va et vient, libre comme l'air...
Les tirs continuent, à un rythme effréné et les effectifs diminuent... Pour le moment le régiment tient bon...
Voici venir les régiments de la troisième brigade, ceux qui ont fait rebrousser chemin à ma fière cavalerie...
Et un autre régiment, qui avance plus vite vers le feu, en colonne...
Les cavaliers sudistes, qui n'ont pas froid aux yeux, avancent en ligne vers une pièce d'artillerie...
Ma cavalerie (encore à cheval) a tourné bride et rejoint le milieu à toute allure, afin d'éteindre la menace sudiste au mieux... Le régiment "d'écoliers" descend lui afin de se rapprocher de la bataille, les renforts se faisant cruellement attendre...
La moissonneuse sudiste traverse le champ, à l'abri des tirs mortels des sharpshooters...
Tandis qu'au milieu, la situation s'aggrave, deux autres régiments sudistes prennent maintenant de flanc mon régiment de l'union, dans une grêle mortelle de balles minié. Le corps à corps ne saurait tarder maintenant...
En comité d'accueil chaleureux, ma pièce tire sur les cavaliers... Problème de hausse semble-t-il...
Dans un vacarme infernal, et la fumée, les échanges de tirs se poursuivent...
Un général de brigade regarde les confédérés avancer sans opposition... leur indiquant la direction opposée, sait-on jamais... qu'avons nous appris à l'académie militaire ?
Les nordistes se défendent vaillamment et nombreux sont les confédérés couchés dans la poussière...
Mais le moment attendu finit par venir : un régiment sudiste fait tirer tous ses fusils et lance une charge contre la position...
...les confédérés y laissent des hommes, le régiment de l'union aussi... Cependant, le sudiste étant vainqueur de la charge...
Il repousse les survivants bleus hors du champ... mais non démoralisés pour autant...
C'est alors qu'un second régiment sudiste charge les quelques survivants... Un tir de défense par principe et...
Le seul survivant de ce régiment prendra la poudre d'escampette, protégeant cependant la bannière étoilée...
Une autre vue d'oiseau, on voit les positions des différents régiments ; si le camp nordiste n'a pas encore bénéficié de sa seconde brigade, les régiments sudistes sont encore loin de faire ligne et masse pour prendre les positions (l’hôpital et le campement). Rien n'est donc joué pour le moment...
Enfin, la situation est quand même un peu critique quand des cavaliers à pied dézinguent des artilleurs et que derrière, il n'y a... rien.
La première brigade sudiste est arrivée en bord de champ et à portée de tir (enfin) des sharpshooters...
La seconde elle, prend position dans le champ central...
Mes renforts arrivent enfin ! Pile poil au moment ou la cavalerie revient sur ses pas...
Ce qui fait ma foi une belle cohue et un régiment déjà désorganisé (c'est le moins).
Deux pièces de 12 livres viennent ajouter un peu de poids à la défense, rapidement hissées en haut de la colline...
Et dans la foulée, les premier tirs...
Mon régiment de cavalerie charge contre le régiment de cavalerie à pied sudiste...
Dans un tournoiement de bêtes et le bruit des revolvers, c'est un drame qui se joue là...
Quelques gris isolés et entourés de cavaliers sabrant et tirant... c'est l'hallali et les survivants sudistes fuient sur la pente de la colline, direction les leurs...
La colline est reprise, les cavaliers de l'union en rang forment des cibles idéales pour l'infanterie sudiste en contrebas... Qu'importe, la position est reprise !
Et bien consolidée ! Toute la brigade sur 500 mètres !
Le bouches à feu crachent leur mort, là aussi problème de hausse ou chefs de pièces myopes... ça ira mieux au tour suivant...
Un régiment tient fermement le flanc droit, protégeant le camp dans cette ultime position...
Tandis que le reste de ma cavalerie décide de charger du haut de la colline l'unité en contrebas !
Les cavaliers sudistes survivants, rendent compte de ce qu'ils tenaient presque la position, d'un cheveu ! (Ou de plusieurs chevaux).
Du coté droit, les tirs s'intensifient, on essaie de démoraliser ou réduire le régiment adverse avant que l'inéluctable charge se produise...
La ligne sudiste en fin de partie...
Une dernière geste héroïque de la cavalerie qui lance ses tous derniers chevaux...
Enfin plutôt un officier kamikaze qui se fera trouer plutôt que reculer...S'il survit au déluge de feu, on l'enverra danser avec les loups...
La première brigade sudiste envoyant prendre la position des sharpshooters, avec succès !
Des cris, des hourras, des bravades et quelques tirs en sus !
Auxquels répondent les canons de la confédération...
Et ainsi, faute de temps, se finit notre partie...
Merci en premier à Marc pour la journée de jeu, la rédaction de sa règle et les amendements qu'il a proposé ; cette partie a été très instructive et intéressante, on a vu notamment que le franchissement des obstacles était trop pénalisant et prenait trop de mouvement, du coup la partie s'est un peu enlisée.
Également je dirais que l'artillerie souffre d'un léger manque d'efficacité ; il faudrait peut-être lui donner l'option de mettre hors de combat une plaquette entière d'un régiment (un tir pouvait tuer mais aussi commotionner gravement l'infanterie et la mettre hors de combat pour le coup). A voir donc...
En espérant que ce CR vous aura fait plaisir, à bientôt pour de nouvelles aventures !