De son côté le Prince John après une tentative d'encerclement décide de retraiter mais Eugène décide de profiter de sa supériorité pour frapper mais la traversée des rivières Piave et de ses affluents est délicate.
Ce sont environ 50 000 franco italiens qui se portent alors sur les 25 000 autrichiens retranchés derrière les deux lits de rivière.
Les trois points d'attaque (droite, centre et gauche). Les français ne peuvent passer qu'une brigade par tour par chaque gué ou pont.
<a href="http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=11606982" target="_blank" ><img src="http://i10.servimg.com/u/f10/11/60/69/82/p1030912.jpg" border="0" alt="Image hébergée par servimg.com" /></a>
Les français passent efficacement leurs troupes mais attendent de se regrouper avant de se lancer à l'assaut. Du coup le temps passe et les autrichiens ne subissent aucune perte alors que leur rideau de tirailleurs lancent quelques piques sanglantes dans les lignes françaises.
Finalement après le retour d'un de ses généraux qui prend en main l'aile gauche Eugène peut alors se concentrer sur le centre et la droite de l'attaque française. Une discussion animée entre les deux généraux met en valeur qu'Eugène adopte une position trop défensive et que la conquête des villes (toutes les villes doivent être occupées ou traversées en dernier par le français tout autre résultat étant une victoire autrichienne) risque d'être compromise.
Souhaitant apporter l'exemple à ses paroles le général subalterne lance ses troupes à l'assaut du pont et des gués.
Après une lutte acharnée les faibles troupes autrichiennes sont détruites et les soldats de l'Empereur peuvent alors prendre pieds sur l'autre rive. Néanmoins les divisions sont éprouvées et certaines sont aux portes de la fatigue. D'autant que le niveau de la Piave vient de monter interdisant tout nouveau renfort des divisions encore fraiches.
Encouragé par les succès de l'aile gauche Eugène lance alors ses troupes sur la droite qui après un combat acharné également finissent par passer la rivière et repousser sévèrement les autrichiens.
Ce dernier ne tient alors que le centre et choisit de lancer sa division de cavalerie sur la gauche française qui subit de très grosses pertes car les divisions sont en train de franchir la rivière ce qui interdit toute possibilité de défense efficace car elles sont agglutinées ce qui est très préjudiciable lors des replis.
Néanmoins elles finissent par venir à bout des cavaliers qui ne bénéficient d'aucune réserve et s'épuisent donc dans des charges.
Les soldats français convergent alors vers le centre autrichien qui pris sous un déluge de feu finit par lâcher dans les dernières heures du jour.
